Hommage à un héros d’Israël : le café qui raconte le 7 octobre autrement

Actualités, Alyah Story, Antisémitisme/Racisme, Contre la désinformation, International, Israël - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest
Hommage à un héros d’Israël : le café qui raconte le 7 octobre autrement

Café Michaeli : un hommage vivant à un héros du 7 octobre

Quand le deuil devient lieu de mémoire

Le 7 octobre 2023, au matin, deux amis inséparables, Omri Michaeli et Eyal Almog, devaient embarquer pour une sortie en mer depuis la plage Gordon à Tel Aviv.
Mais les sirènes d’alerte ont retenti, bouleversant leur projet.
Tous deux, soldats réservistes, ont été mobilisés d’urgence pour défendre le sud d’Israël. Omri, membre de l’unité d’élite Duvdevan, est tombé au combat à Kfar Aza. Il avait 35 ans.

Quelques mois plus tard, Eyal Almog, son ami et partenaire en affaires, a transformé leur lieu de rendez-vous favori en un café en mémoire d’Omri.
« Les cimetières, c’est une perte de temps. Alors nous avons ouvert un café en son honneur », explique-t-il.
Situé au pied de la place Atarim, le Café Michaeli offre une vue imprenable sur la Méditerranée, un cadre qu’Omri affectionnait particulièrement.
Le matin, l’établissement sert des cafés, des salades et des pâtisseries ; le soir, il se transforme en bar à cocktails en libre-service. « Omri aurait préféré que nous nous souvenions de lui dans des lieux joyeux et heureux », confie Eyal.

Un lieu de rassemblement pour les camarades et la famille

Le Café Michaeli est rapidement devenu un point de rencontre pour les anciens camarades d’Omri, sa famille et ses amis. « Les gars de l’unité viennent ici, ainsi que la famille et les amis. C’est ainsi que nous pouvons à la fois profiter de sa mémoire et continuer son chemin, sans tristesse », partage Eyal. Le récit d’Omri est affiché au comptoir, rappelant à tous la raison d’être de ce lieu.

Avant sa mort, Omri et Eyal avaient adopté une veuve avec six enfants, dont le mari avait été tué à Jénine. Ils lui versaient chaque mois 2 000 shekels pour ses courses. Après la disparition d’Omri, Eyal a fondé l’association “Omri”, qui met en relation des entreprises de haute technologie avec des veuves de guerre, chaque entreprise adoptant une veuve pour l’aider à subvenir à ses besoins alimentaires.

Un père engagé dans la mémoire de son fils

Miki Michaeli, le père d’Omri, participe activement à la gestion du café. « Omri a été tué lors du nettoyage des maisons ; trois terroristes l’attendaient et il a essuyé toutes les balles. Il a été touché à l’artère principale et n’a pas survécu à l’opération à Soroka », raconte-t-il. « Omri aimait s’asseoir chez Aroma avec Eyal, et lorsque Eyal a décidé d’ouvrir le café en sa mémoire, il a obtenu notre accord. Aujourd’hui, j’accompagne le café et j’aide à sa gestion. Nous essayons d’aider autant que possible. »

Le Café Michaeli n’est pas seulement un lieu de restauration ; c’est un espace de mémoire vivante, un hommage quotidien à un ami, un soldat et un homme dont le souvenir continue d’inspirer ceux qui l’ont connu.

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi