Erez Naveh Pana : l’artiste vegan qui rejette Greta Thunberg et défend Israël sans trembler

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Erez Naveh Pana : l’artiste vegan qui rejette Greta Thunberg et défend Israël sans trembler

Erez Naveh Pana : l’artiste qui bouscule Greta Thunberg et défend Israël sans trembler

Il est vegan, créateur de matière, blessé de guerre, et résolument israélien : quand l’art devient une riposte politique aux discours occidentaux bien-pensants.

Un artiste visionnaire au service de la vérité israélienne

Erez Naveh Pana, 42 ans, est l’un des rares artistes contemporains à mêler radicalité esthétique et clarté idéologique. Pionnier de l’art végan, il rejette toute forme d’exploitation animale dans ses œuvres — mais plus encore, il rejette l’hypocrisie d’un monde de l’art qui se prétend moral, tout en condamnant systématiquement Israël. Il est l’un des seuls à dire haut et fort son attachement à l’État hébreu, y compris lorsqu’il expose à l’international.

Quand l’art et la guerre se rencontrent

En novembre 2024, Naveh Pana est grièvement blessé lors d’un bombardement du Hezbollah. Un missile lancé depuis le Liban frappe un bâtiment à proximité de chez ses parents, à Ramat Gan. Projeté violemment, il perd partiellement l’usage de la main droite — sa main de création.

Mais au lieu de se taire ou de se retirer, il fait de cette blessure un manifeste artistique et patriotique : son nouveau livre, X Years of Everything, raconte son combat contre la douleur, mais aussi contre le mépris occidental envers Israël. Il incarne une nouvelle forme de résistance culturelle, loin des larmes faciles et des slogans vides.

Le véganisme comme discipline, pas comme posture

Contrairement à Greta Thunberg, qu’il critique frontalement, Naveh Pana ne pratique pas un véganisme de surface ou de signalement moral. Il vit dans un monde cohérent : tous ses matériaux sont sans aucune origine animale. Le papier, les colles, les encres, les tissus — tout est rigoureusement choisi. Mais il refuse que cette rigueur devienne un prétexte pour haïr Israël, comme le font, selon lui, trop de pseudo-militants verts européens.

« Greta Thunberg ? Elle a abandonné tout ce qui est éthique dès qu’il s’agit d’Israël. »

— Erez Naveh Pana

Un rejet des injonctions mondialistes anti-israéliennes

Récemment, un grand musée américain voulait exposer son travail… à condition qu’il ne soit pas présenté comme “israélien”, mais comme « indien ou universel ». Sa réponse fut sans appel : « Je suis un artiste israélien. Point. »

Il dénonce l’injonction de se dissoudre dans une fausse universalité qui sert à effacer l’identité juive et israélienne, devenue suspecte dans les cercles culturels internationaux. Son refus de se taire en fait un cas à part, un résistant culturel dans un monde artistique trop souvent soumis au politiquement correct.

Une œuvre qui incarne la résilience israélienne

Malgré sa blessure, malgré la douleur, Erez Naveh Pana continue de créer. Il conçoit aujourd’hui des œuvres à base de sel, de fibres végétales, d’algues, de champignons, de matériaux récupérés ou développés dans son laboratoire. Tout est pensé, travaillé, reconstruit.

Son prochain livre, déjà attendu, est plus qu’un catalogue d’art : c’est un cri d’amour pour Israël, une critique cinglante de la bien-pensance occidentale, un appel à l’authenticité et au courage.

Un homme brisé dans sa chair mais jamais dans son âme

Avant l’attaque, Erez Naveh Pana vivait entre solitude et hyperactivité. Il partageait son quotidien entre Tel-Aviv, où se trouvait son atelier, et des visites régulières à ses parents malades à Ramat Gan. Célibataire discret, sans enfants, il consacrait la majeure partie de son énergie à un art qu’il percevait comme un prolongement de l’âme, presque une forme de prière silencieuse.

L’impact du missile, qui lui a brisé les os de la main droite, a aussi bousculé toute sa routine intime : il ne pouvait plus se nourrir seul, enfiler une chemise, ni même préparer ses infusions de plantes — un rituel qu’il affectionnait chaque matin pour méditer.

Son frère cadet, qu’il n’avait pas vu depuis des mois, est revenu vivre près de chez lui pendant sa convalescence. Leurs retrouvailles, pleines de silences et de pudeur, ont ravivé un lien familial que la vie avait étiré.
« J’ai compris ce que signifie vraiment le mot ‘fraternité’ au moment où j’ai cessé de pouvoir ouvrir une porte seul », confie-t-il dans une interview privée.

Depuis, il garde au poignet un fil de laine tressé offert par sa nièce, avec ces mots écrits au feutre : « Pour que tu recrées le monde avec une seule main. »

L’art comme réponse au mépris du monde

Alors que tant d’artistes israéliens courbent l’échine pour continuer d’exister sur les scènes internationales, Naveh Pana refuse l’auto-flagellation, rejette la posture victimaire, et se lève comme un créateur debout : blessé, oui, mais digne. Il incarne la force d’un peuple qui se relève, crée, bâtit, même sous les bombes.

Un symbole du nouvel Israélien : enraciné, éthique, sans compromis

Erez Naveh Pana n’est pas seulement un artiste. Il est le symbole d’une génération nouvelle, capable de faire rimer valeurs universelles et fierté nationale, écologie et loyauté, création et affirmation. Il ne demande pas pardon d’être israélien. Il exige le respect.

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