Judaïsme casherout: Le casher, un modèle pour le halal ?

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kasher.jpgLe marché du Halal, bien que prometteur avec ses 5 milliards d’euros annuels, est encore émergent. Antérieur et fortement structuré, le marché du casher semble porteur de leçons.
Parmi ceux qui achètent casher, seuls 40 % sont des consommateurs juifs. Les 60 % restants sont des musulmans, ceux qui estiment que la viande casher est de meilleure qualité et le grand public, qui ne sait pas toujours qu’il s’agit de viande casher;

La visibilité du casher offerte dans les supermarchés, notamment, permet aussi de toucher des consommateurs non juifs. Un atout de taille, qui explique aussi la banalisation des enseignes casher. Hassan, résident dans le 17e arrondissement de Paris, en sait quelque chose.

« Au cours de ces vingt dernières années, j’ai vu fleurir une myriade de restaurants ou de supérettes casher dans le quartier », lance-t-il, réjouit. « Je les fréquente assez souvent car je suis musulman. Il s’agit donc de produits licites. »

Tout le monde mange donc casher ? Probablement. Selon l’USDA, 60 % de la demande casher inclut les consommateurs allergiques au lactose, les consommateurs de confession musulmane et d’autres religions et les consommateurs soucieux, notamment, des normes sanitaires. .

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