Lyora NATAF

Rédactrice en Chef depuis 2003 d'Alliance.Après des études de Lettres à l'université de Marne La Vallée, elle décide de prendre en main la publication du magazine son idée sera d'exploiter la visibilité et la popularité d'Alliance afin d'en faire une vitrine aussi pour nos partenaires. Elle saura également créer les partenariats indispensables à la réussite d'Alliance et à ses annonceurs. Un défi relevé avec succès et que nos partenaires, annonceurs ont pu vérifier depuis toutes ces années .

Les articles de Lyora NATAF

La France est en guerre contre Daesh et cette guerre se gagnera au sol ou ne se gagnera pas

Meyer Habib la guerre contre le DAESH se fera au sol ou pas

Meyer Habib Communiqué de presse

Meyer Habib (UDI) : « La France est en guerre contre Daesh et cette guerre se gagnera au sol ou ne se gagnera pas »

Le 27 mai dernier déjà, dans une question orale au Premier ministre, je dressais ce constat sans appel : « La stratégie de lutte contre Daesh est un échec total. […]Une stratégie se juge aux résultats. A ce jour, ils sont catastrophiques ! Les frappes aériennes, ça ne suffit pas. On ne gagne pas une guerre par procuration. Cette guerre se gagnera au sol ou ne se gagnera pas, a minima par un appui terrestre à des alliés fiables […] »

Cela fait longtemps qu’on aurait dû agir pour tenter d’anéantir la menace djihadiste sans attendre l’actuelle crise des réfugiés. L’émotion, évidemment légitime, et la gestion de l’urgence ne peuvent faire office de politique. L’immense majorité des experts militaires dénonce l’insuffisance des seules frappes aériennes contre l’EI en Iraq et en Syrie. Quand on exclue, d’office et a priori, toute intervention au sol, on l’invalide totalement ! En s’alignant de fait sur la position américaine notre pays a adopté la non-stratégie d’Obama au Moyen-Orient, celle qui maintient les tyrans, fait prospérer le djihadisme, sert l’impérialisme iranien et expose, in fine, les minorités chrétienne et yézidie aux pires exactions.

On ne s’attaque pas à la cause racine : Daesh, bien sûr, mais aussi l’oppression sanglante du régime Al-Assad et l’impérialisme chiite de la République islamique d’Iran, qui ont engendré le monstre qu’est Daesh. Bien au contraire ! Après s’être incliné en 2013 suite à la reculade d’Obama, qui avait refusé de frapper l’armée d’Assad après le franchissement de la ligne rouge et l’usage d’armes chimiques contre des populations civiles, ce renoncement d’intervenir au sol aura pour seul effet de perpétuer le statu quo. Après l’accord nucléaire avec l’Iran, qui lui ouvre, s’il en respecte les termes, accès à la bombe à un horizon de dix ans maximum, cette option stratégique viendra renforcer encore la République islamique. Une fois encore, les peuples de Syrie, d’Iraq, du Liban et les Chrétiens d’Orient seront les grands perdants.

En faisant le jeu de l’Iran et de son impérialisme chiite, comment espérer associer efficacement les pays modérés sunnites de la région à la lutte contre le djihadisme ? Pire, cette stratégie d’alliance indirecte avec l’Iran donne l’impression que les puissances occidentales sont aveugles face à la menace iranienne et affichent une préférence pour l’islamisme chiite, aussi sanguinaire même s’il ne revendique pas de façon aussi monstrueusement spectaculaire ses exactions barbares. L’Iran, qui instrumentalise le chaos actuel pour asseoir son emprise sur le Moyen-Orient, reste la matrice du djihad global. République islamique chiite et Etat islamique sunnite sont les deux faces d’une même pièce !

Après plus de quatre ans d’une guerre civile d’une extrême violence, qui a déjà coûté la vie à près de 300 000 personnes, irrémédiablement appauvri le patrimoine mondial de l’humanité, mis des millions d’hommes et de femmes sur les routes de l’exil et qui menace l’existence même des communautés chrétiennes dans leur berceau historique, l’heure est venue de prendre nos responsabilités ! Face à ce drame humain qu’est cette migration de masse de populations menacées, les solutions de court terme ne peuvent suffire. Une stratégie globale et durable qui répond aux racines du problème s’impose. Nous devons gagner cette guerre, nous n’avons pas le choix, il en va de l’avenir de notre civilisation ! Une coalition crédible et, hélas, une intervention terrestre, en font partie.

Tu aimeras l’étranger comme toi-même, car tu as été étranger en terre d’Egypte

les migrants et la position du CRIF : Tu accueillera l'étranger comme toi même car tu as été étranger en Egypte
Les principales organisations juives solidaires des réfugiés accueillis en France

« Tu aimeras l’étranger comme toi-même, car tu as été étranger en terre d’Egypte » (Lévitique XIX, 34)

Réunis le 9 septembre à l’initiative du Grand Rabbin de France, Haïm Korsia au Consistoire, en présence de son Président, Joël Mergui, les représentants des principales organisations juives ont évoqué la situation dramatique des enfants, des femmes et des hommes qui affluent depuis des mois aux portes de nos frontières.

Très sensibles à l’engagement du gouvernement et des autorités publiques - fidèles en cela à la tradition et aux valeurs d’asile et d’hospitalité de la France - d’accueillir 24 000 personnes sur le territoire français, ces organisations, particulièrement ébranlées par la détresse et la souffrance des réfugiés, s’associent à l’élan de solidarité de la société civile.

Guidées par la notion de Tikkoun Olam (« réparation des brisures du monde ») issue de la philosophie juive et conscientes qu’un combat moral se joue aujourd’hui dans une société parfois trop marquée par l’individualisme, ces institutions s’engagent à accompagner - chacune selon ses compétences et attributions et en concertation étroite avec ses partenaires traditionnels - les réfugiés dans leurs démarches, notamment administratives et médicales. Elles se mobilisent également pour leur offrir un soutien psychologique et humain et se proposent de recevoir des enfants isolés, dans le cadre de structures existantes. D’autres

initiatives, comme la collecte de vêtements et de jouets pour les plus jeunes notamment, seront lancées dans les prochains jours et contribueront à faire vivre ce verset biblique incontournable : « Tu aimeras l’étranger comme toi-même, car tu as été étranger en terre d’Egypte » (Lévitique XIX, 34).

Alliance Israélite Universelle
B’nai Brith de France
Eclaireuses Eclaireurs Israélites de France CASIP-COJASOR
Consistoire
Fonds Social Juif Unifié de France
Œuvre de Secours aux Enfants
Union des Etudiants Juifs de France European Union of Jewish Students

Avec le soutien du CRIF et de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah

Discours de Haïm Korsia, Grand Rabbin de France

Haim Korsia grand rabbin de France au Vatican une première historique

Cérémonie à la mémoire des Martyrs de la Déportation Dimanche 6 septembre 2015

Discours de Haïm Korsia,Haïm Korsia, Grand Rabbin de France

 

Il y a tout juste 70 ans, les camps d’extermination étaient libérés par les forces alliées. Le monde découvrait l’horreur insoutenable de la barbarie nazie. Des enfants, des vieillards, des femmes, des hommes, parqués dans des camps avec la ferme intention de les éliminer, mais avant, de les déshumaniser, d’en faire des morceaux, des Stücke ; « des hommes décharnés, le front courbé et les épaules voûtées, dont le visage et les yeux ne reflètent nulle trace de pensée », décrit Primo Levi dans Si c’est un homme ; des millions de personnes destinées à une mort certaine, industrielle et systématique, soumises à des tâches exténuantes ou directement « sélectionnées » pour la chambre à gaz.

En 1947, le Grand Rabbin Jacob Kaplan, se tenant à ma place, avait déclaré : « ce n’est pas à moi que devait revenir l’honneur de prendre la parole aujourd’hui, mais à un rabbin qui serait rentré d’un camp de concentration nazi. Hélas ! Il n’en est pas un qui puisse se présenter devant vous. Pas un n’est revenu... » Parce que ces rabbins qui auraient dû revenir nous ont tant inspirés, parce que leur incroyable courage n’a d’égal que leur destin brisé, j’ai souhaité, avec l’aide du Keren Kayemet Leisrael, ériger une forêt pour leur rendre hommage et perpétuer leur mémoire. Et à travers eux, ce seront tous ceux qui ont fait vivre le judaïsme dans des conditions si terribles à qui nous rendrons l'hommage qui leur revient.

Pourquoi, d’année en année, perpétuer ainsi la mémoire de la Shoah? Enseigner n’est pas guérir, mais tirer les leçons de l’Histoire, prévoir et prévenir. Ce n’est ni par culte de la mort, ni par obsession du passé, mais parce qu’il est de notre devoir d’enseigner à nos enfants, veshinantam levanekha (Deut. VI, 7) et de porter au monde ce que l’homme, mû par d’épouvantables ambitions, a pu un jour faire d'un autre homme.

Nous honorons la mémoire des 6 millions d’âmes disparues, mais nous célébrons aussi la vie. Nous savons, disons, répétons l’horreur des camps et, tout autant, les sauvetages, les libérations, l’héroïsme. Nous rendons hommage aux Justes et aux résistants et nous dénonçons la politique collaborationniste du régime de Pétain qui livra les juifs à l’occupant.

Je voudrais ici saluer la démarche si forte du Prince Albert II de Monaco, qui a récemment demandé pardon pour l’intervention active de la Police monégasque lors de la rafle du 27 août 1942.

Je veux remercier chaleureusement le Président de la République qui s'est rendu, comme je l'avais suggéré, au camp de Natzweiler-Struthof le 26 avril dernier.

Je souhaite vous faire part de mon émotion toute particulière, au moment-même où sont enterrés, au cimetière de Cronenbourg, des restes des 86 Juifs gazés dans ce camp, retrouvés en juillet dernier. La visite historique du Président de la République au Struthof, seul camp sur le territoire français à disposer d’une chambre à gaz, a permis de marquer les consciences et de montrer – si besoin était – que le mal n’est pas toujours aussi éloigné de nous que ce que nous voudrions bien croire.

Le mal n'est jamais loin de nous, car il est aussi en nous. Comment ne pas évoquer les maux qui rongent aujourd’hui notre monde ? Combattons-nous assez l’extrémisme et les nouveaux totalitarismes ? Sommes-nous assez âpres à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme qui tue pourtant, aujourd’hui encore, partout et tout le monde ?

L’an dernier, je dénonçais fermement devant vous les manifestations dans les rues de France, au cours desquelles les cris « mort aux juifs » avaient si sinistrement retenti, l’attaque de synagogues, mais aussi l’exacerbation de violences antisionistes et antisémites.

Début janvier, la communauté nationale, et la communauté juive en particulier, ont été la cible de la terreur, frappées au cœur, meurtries dans leurs chairs ; mais profondément affectée, la Nation a dignement fait face. Le 11 janvier dernier, la société, trop longtemps muette et passive, est sortie de son silence apeuré ou complice, elle s’est massivement levée pour affirmer sa détermination à vivre en fraternité.

Ensemble, nous sommes descendus dans les rues partout en France pour dénoncer ces actes odieux et retrouver notre espérance commune : la République. Aujourd’hui, il nous faut agir ! Agir pour lutter, dans un front uni, contre le terrorisme et tous ceux qui instrumentalisent et dévoient la religion pour tuer au nom de Dieu, d’où qu’ils viennent et quels qu’ils soient. Agir, pour ne laisser personne au bord du chemin de la vie.

Quel engagement pouvons-nous prendre pour les minorités persécutées d’Orient ?

Quelles actions en faveur des migrants, ces réfugiés qui affluent depuis des mois dans des conditions insupportables vers les terres européennes, fuyant la guerre, la pauvreté, la souffrance indicible ? La France, terre d’asile et d’accueil, la France, berceau des droits de l’homme, ne peut fermer les yeux sur ces femmes et ces hommes qui échouent aux portes de nos frontières, avec pour seul espoir, celui de vivre.

La France, qui rayonne dans le monde entier de par ses valeurs d’humanisme, d’universalité et de partage, ne peut se taire face à l’épreuve de ses frères humains. N'oublions pas le terrible verdict de Chantecler dans le Roman de Renart : « Maudits soient les yeux qui se ferment quand ils doivent rester ouverts ».

J’appelle de mes vœux un sursaut civique et humain, des gestes forts de notre pays et de l’Union européenne pour que des solutions soient trouvées au plus vite. Ce verset biblique vaut pour chacun : « Tu aimeras l’étranger comme toi-même, car tu as été étranger en terre d’Egypte» (Lévitique XIX, 34).

C'est ce dont nous parlerons prochainement avec les dirigeants des grandes organisations de la communauté juive, afin de retrouver la force si simple et si parfaite du message du cardinal Saliège de Toulouse en 1942 : « Les Juifs sont des hommes, les juives sont des femmes ». Oui, ce message s’applique à tous.

Nous devons être les Saliège et les Théas, les Trocmé et les Boegner de notre temps et dire, en mémoire de nos disparus et en fidélité avec nos valeurs : « Les migrants sont nos frères en humanité ».

krokorshia

 

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Pourquoi je suis fier d'être Juif et Israélien ?

la plus vraie la plus juste la vision d'un citoyen israélien

La vidéo la plus émouvante , bouleversante faite à ce jour , sur l'identité juive et israélienne

Écoutez, lisez et partagez et si comme nous vous avez les larmes qui vous montent aux yeux c'est que quelque part vous êtes aussi Juif et Israélien même si vous êtes un des nombreux non-juifs aimant Israël.

Pourquoi je suis juif et israélien la vidéo qui vous dit tout !

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La renaissance d'Israël est selon les experts la chose la plus incroyable du siècle dernier.
Vous croyez aux miracles ? Nous aussi
Soutenez Israël en partageant cette vidéo.

Recettes casheres ,Menus 5775: Chavouot 23-25 Mai 2015

souffle.gifMenu n°1

Entrée : Soufflé à la mozzarella et à l'emmental
Plat : Saumon en croûte de noix  et Galette de Pommes de terre au comté
Dessert : Rochers pralinés et son Chocolat viennois

Menu n°2

Entrée : Croustilles de saumon et Sandwichs au fromage frais épicécroutilledesaumon.jpg
Plat : Gratin aubergine tomate parmesan
Dessert : Panacotta à la crème de caramel

Menu n°3

Entrée : Clafoutis de tomates cerises, olives et chèvre
Plat : Saumon sauvage avec purée à l'ail
Dessert : Pie à la crème au chocolat

Menu n°4

Entrée : Verrine de tomate, concombre et feta et Flan d'asperges vertes crème fouettée ciboulette
Plat : Pavés de saumon au beurre d'épices et Penne aux aubergines et parmesan
Dessert : Gateau glacé au chocolat

lasasau.jpg

 

Menu n°5

Entrée : Verrine de saumon fumé et Petits choux fourrés à la mousse de saumon
Plat : Lasagnes aux légumes
Dessert : Tiramisu chocolat orange

Menu n°6

Entrée : Aumonières au chèvre et basilic et Oeufs durs farcis au saumon fumé aumoni.jpg
Plat : Risotto de saumon fumé
Dessert : Tarte aux Noix de Pecan

 

Menu n°7

Entrée : Tomates cerises farcies au fromage frais et Tarte fine aux tomates confites
Plat : Gratin d'endives aux champignons
crepesflamnbes.jpgDessert : Crêpes flambées aux amandes et sa Crème renversée au caramel

Et pourquoi pas ?


- Tarte au chèvre frais
- Bruschetta aux tomates et à la mozzarella
- Papillote de pommes de terre aux fines herbes
- Cake saumon gruyère ciboulette de Christophe Felder
- Cake Ciboulette-Fromage-Tomate
- Chaussons feuilletés chèvre poireaux
- Soufflé au nutella
- Gâteau ultra fondant au chocolat

Pourim 5775 : Jeudi 05 Mars 2015

pourim 5775

Le jeun d'Esther aura lieu Mercredi 4 mars 2015

Pourim sera célébré cette année Jeudi 05 Mars 2015

 Vendredi 6 mars 2015 Chouchane Pourim fêté à Jérusalem.

A Pourim le Peuple Juif célèbre la victoire inespérée des Juifs sous la domination perse devant le pourim5775projet génocidaire de Haman, conseiller du tout puissant Roi de Perse, A'hachveroch. Ceci s'est passé après la destruction du 1er Temple, vers la fin de l'exil de Babylone. (voir chronologie des évènements de Pourim.)

Cette victoire, dont la portée s'étend jusqu'à nos jours est celle de Mordekhaï et Esther, qui par e jeune et la prière, l'exhortation au retour aux valeurs juives, firent pencher la justice divine et obtinrent la grâce du Peuple Juif.
Leur message, la pérennité de l'aide divine au fil des générations ne s'est jamais démenti.

crecelle de pourim

crecelle de pourim

Et leurs moyens, la prière, l'éducation des enfants, l'observance des lois de la cacherouth alimentaire, le dévouement pour la cause juive, sont ceux là même qui de nos jours nous mèneront vers une autre délivrance, la délivrance définitive et la fin de l'exil au sein des Nations, avec l'avènement du Machia'h, la victoire sur les forces opposées au judaïsme, la reconstruction du Temple de Jérusalem et le retour des exilés.

La célébration de Pourim est structurée autour de la lecture de la Méguilah d'Esther, le Livre biblique relatant les faits, et une joie manifestée par un festin partagé, des dons aux nécessiteux, l'évocation du lien entre notre passé et notre futur immédiat.

Découvrir grâce à Aharon le sens de nos fêtes.Cliquez ici.

Idées de gâteaux pour les michloah manots  :

oreilles d aman

oreilles d aman

 

International : Un homme suspecté de diffuser des images pro-djihad à ses enfants et ...

Article paru dans "20Minutes"

FAITS DIVERS - L'individu nie les faits, mais les expertises techniques jouent contre lui...

Un homme suspecté de battre ses enfants et de leur diffuser des images violentes faisant l'apologie du djihad était jeudi en garde à vue à Valence, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Agé de 45 ans, l'homme doit être présenté vendredi devant la justice, ont précisé ces sources confirmant une information du Dauphiné Libéré. Il est mis en cause pour des faits de violences sur mineurs de moins de 15 ans par ascendant et apologie d'actes terroristes.

Les enfants âgés de 6 à 10 ans

Cet habitant de Valence a été interpellé et placé en garde à vue mercredi à la suite d'un signalement pour des faits présumés de violences à l'égard de ses trois enfants âgés entre 6 et 10 ans.

Selon les premiers éléments de l'enquête, ces enfants se seraient également plaints d'avoir été contraints de regarder des images « d'une extrême violence faisant l'apologie du terrorisme », a rapporté l'une des sources.

Si le quadragénaire a nié les faits au début de la garde à vue, des investigations techniques paraissent accréditer les propos des enfants, selon cette même source.

Sciences: Un énorme astéroïde va passer à proximité de la Terre

Article paru dans "20minutes.fr"

Comment se préparer au risque de collision d'un astéroïde avec la Terre ? Au-delà des techniques pour dévier sa trajectoire, qui prendrait la décision d'agir ?

ESPACE - Pas de panique, il ne s’écrasera pas sur notre planète, assurent les astronomes…

Ce lundi à 17h20, «2004 BL86» ne sera pas très loin de chez nous. Du moins à l'échelle du cosmos: l'astéroïde, répertorié comme «potentiellement dangereux» du fait de sa grande taille, passera à environ 1,1 million de kilomètres de la Terre, soit environ trois fois la distance de la Terre à la Lune. C'est néanmoins un événement pour les astronomes car l'astéroïde, d'un diamètre estimé entre 500 et 700 mètres, sera le plus gros à passer près de la Terre jusqu'à la visite de «1999 AN10», qui promènera ses plus de 800 mètres de diamètre à seulement 388.960 km de chez nous en 2027.

Quarante fois plus gros que celui tombé à Tcheliabinsk

Les astronomes sont rassurants: il n'y a aucun risque de collision entre «2004 BL86» et la Terre. Sa trajectoire passera au-dessus de la constellation du Lion et via celle du Cancer avant de disparaître par le Sud. Les mieux placés pour l'observer seront les Américains, les Européens et les Africains, mais il faudra être très attentif, en raison de sa rapidité, et bien équipé: sans lunette astronomique, ce sera difficile d'observer l'astéroïde.

Les risques de collision avec la Terre sont-ils sous-estimés?

Les astronomes de la Nasa seront aux aguets, notamment à l'observatoire de Goldstone, dans le désert de Mojave aux Etats-Unis, pour surveiller le déplacement de cet énorme astéroïde: les scientifiques ne savent pour le moment presque rien de «2004 BL86». Et il vaudrait mieux le surveiller: l'astéroïde tombé en Russie en février 2013 ne mesurait qu'environ 15 mètres, un tout petit caillou par rapport à celui-ci. Difficile d'imaginer les dégâts qu'un astéroïde environ 40 fois plus gros pourrait causer.

Antisémitisme : Auschwitz, les derniers survivants témoignent de l'enfer des camps...

Article paru dans "Francetvinfo.

Déportés en 1944, Sarah Montard et Jacques Altmann ils sont parvenus à survire jusqu'à la libération. Voir la vidéo 

Sarah Montard avait 16 ans et Jacques Altmann à peine 20 quand ils furent déportés à Auschwitz-Birkenau (Pologne), durant la seconde guerre mondiale. Soixante-dix ans après la libération du camp de la mort, leurs souvenirs sont intacts. Ils les ont confiés à France 2 :
Leur arrivée : "on entre par la porte, on ressort par la cheminée"

Jacques Altmann : Il franchit les portes d'Auschwitz le 10 février 1944, par le convoi numéro 68. Alors en bonne santé, il est épargné par les gardiens et sélectionné pour travailler dans le camp. S'il bénéficie d'un sursis, il sait immédiatement que pour les femmes et les enfants, c'est la mort qui les attend. "On leur disait qu'elles allaient au camp de famille, mais le camp de familles, c'était les fours crématoires."

Sarah Montard : La vérité, Sarah et sa mère Maria l'apprennent, elles aussi, dès leur arrivée par des Polonaises qui font office de gardiennes du camp. "Elles nous ont dit : 'ici de toute façon, on entre par la porte, mais on sort par la cheminée. Elles ont dit 'maintenant vous n'avez plus de nom, vous êtes un numéro'", qui leur a été tatoué sur le bras.
Leur quotidien : survivre malgré la faim et la terreur

Jacques Altmann : Il est affecté au tri des bagages : sortir les valises des trains, mais aussi sortir les corps de ceux qui sont morts durant le trajet. Il doit également se taire, ne rien dire chambres à gaz qui attendent les enfants, les vieillards et les plus faibles. "Je me suis dit des fois : 'tu es là, au lieu de leur dire où ils vont, tu ne dis rien', mais je ne pouvais rien faire. Mais dans ma tête, je me traitais de complice."

Alors que l'espérance de vie n'est que de deux mois, avec une soupe et 200 grammes de pain par jour. Au tri des bagages, Jacques a pu survire neuf mois, en fouillant dans les valises. "Il y avait de quoi manger et on se bourrait l'estomac. C'est grâce à cela que l'on a survécu."

Sarah Montard : Si la culpabilité ronge Jacques, Sarah est quant à elle terrifiée par les gardiens. "Ils avaient droit de vie et de mort sur nous. C'était des coups sans arrêt. Je n'avais pas peur de la mort elle-même, mais j'avais peur des gens." Pour garder le moral, elle fredonne, avec ses camarades de baraquement, une chanson de Piaff, Le disque usé, avec ce refrain :

"Tant qu'y a d'la vie, y a d'l'espoir. Vos désirs, vos rêves / seront exaucés un soir / avant que votre vie s'achève / le bonheur viendra vous voir.
Il faut l'attendre sans trêve / chassez les papillons noirs / tant qu'y a d'la vie, y a d'l'espoir."

Cette chanson "nous a fait vraiment tenir", confie Sarah, encore émue en l'entonnant.
La libération : "J'étais un mort-vivant"

Jacques Altmann : Comme des milliers d'autres, il est jeté sur les routes en janvier 1945, à l'approche des troupes soviétiques. Il parcourt 90 kilomètres à pied en six jours dans des conditions terribles. C'est la marche de la mort avant l'arrivée à Buchenwald. "Il y avait un grand crématoire", se souvient Jacques. "Mais à côté, il y avait une montagne de morts. Et nous on s'est caché dedans." Il restera deux jours parmi les cadavres avant l'arrivée des Américains. Il ne pesait alors que 29 kilos.

Sarah Montard : Sarah et sa mère ont marché jusqu'à un autre camp : Bergen-Belsen. Elles sont malades du typhus, dénutries, mais elles sont ensemble. "Sans ma mère, je serai morte, mais sans moi aussi, ma mère serait morte aussi. On a tenu l'une pour l'autre"
L'après-guerre : cauchemars et thérapie

Jacques Altmann : Il ne s'est marié que des années plus tard. Auschwitz le hantait, au point d'en faire souffrir sa femme. Au milieu de la nuit, il se réveillait violemment, persuadé qu'elle allait lui voler son pain. "Une nuit, je l'ai attrapé, serré et elle a commencé à crier 'mais tu es fou'. J'ai voulu plusieurs fois la tuer. Alors j'ai été obligé d'aller voir un psychiatre." Mais aujourd'hui, les cauchemars se sont éloignés, et Jacques se dit heureux, "en voyant mes enfants et mes petits enfants".