Alerte américaine : le Hamas préparerait une attaque contre des civils à Gaza

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Alerte américaine : le Hamas préparerait une attaque contre des civils à Gaza

Alerte américaine : le Hamas préparerait une attaque contre des civils à Gaza

Washington évoque une « violation imminente du cessez-le-feu » visant les Palestiniens eux-mêmes

Le samedi 18 octobre 2025, le Département d’État américain a lancé une mise en garde inédite et lourde de conséquences. Dans un communiqué officiel, les États-Unis ont affirmé disposer d’« informations crédibles » selon lesquelles le Hamas planifierait une attaque imminente visant… des civils palestiniens dans la bande de Gaza.

Une déclaration rare et d’autant plus alarmante qu’elle ne vise pas Israël, mais la population que le Hamas prétend gouverner.
« Une telle attaque constituerait une violation directe et grave du cessez-le-feu », a déclaré un porte-parole du Département d’État, ajoutant que les États garants de l’accord – à savoir le Qatar, l’Égypte, la Turquie et les États-Unis – avaient été immédiatement informés.

Une trêve en sursis dès ses premières heures

Cet avertissement intervient alors qu’une trêve fragile vient d’entrer en vigueur. Elle prévoit l’arrêt des opérations militaires israéliennes, la libération de 20 otages israéliens vivants ainsi que la restitution des corps de victimes du 7 octobre en échange d’une cessation des hostilités du côté du Hamas et libération de prisonniers palestiniens.

Washington, principal architecte de cet accord de pause humanitaire, tente de maintenir la pression pour que les engagements soient respectés. Mais cette nouvelle menace interne remet en cause la viabilité même du processus.

« Si le Hamas met en œuvre cette attaque, des mesures seront prises pour protéger la population de Gaza et préserver l’intégrité du cessez-le-feu », a averti Washington.
Bien que les détails opérationnels de cette attaque potentielle n’aient pas été rendus publics, la tonalité du communiqué laisse entendre une offensive planifiée contre des civils désarmés – possiblement des familles suspectées d’avoir coopéré avec Israël ou exprimé leur opposition au pouvoir du Hamas.

Répression interne et règlements de comptes

Des sources israéliennes, notamment relayées par i24NEWS et Ynet, confirment que le Hamas est actuellement engagé dans une vaste campagne de répression interne.
Plusieurs exécutions sommaires auraient eu lieu au cours des derniers jours, visant des Palestiniens accusés de « collaboration » avec Israël. Des vidéos macabres ont circulé à Gaza, montrant des hommes abattus en pleine rue par des miliciens en cagoule.

Si ces éléments n’ont pas été formellement reliés à l’alerte américaine, ils corroborent un climat de terreur orchestré par le mouvement islamiste.

Le JDD rapporte également que le Hamas chercherait à rétablir un contrôle total sur Gaza après avoir perdu de nombreuses positions stratégiques sous les frappes israéliennes.

Dans ce contexte, l’attaque évoquée par Washington pourrait servir à liquider des opposants, marquer une démonstration de force, ou saboter délibérément les négociations en cours.

Une offensive politique contre les garants de la paix

Au-delà de la violence physique, l’alerte américaine est aussi un signal politique. Elle vise à rappeler que le Hamas n’est pas un interlocuteur fiable pour une paix durable. En accusant directement le groupe islamiste de menacer son propre peuple, les États-Unis désignent un acteur déstabilisateur qui sabote, de l’intérieur, les efforts de médiation.

Israël, pour sa part, a salué cette prise de position de son allié stratégique.
Des responsables gouvernementaux cités par Channel 14 estiment que cette mise en garde « légitime les exigences israéliennes d’un démantèlement complet des capacités militaires du Hamas ». Des responsables de Tsahal ont également réitéré que « toute violation du cessez-le-feu entraînerait une réponse immédiate et proportionnée ».

Le Hamas garde le silence

Interrogé par plusieurs médias arabes et occidentaux, le Hamas n’a pas encore réagi officiellement. Le silence du mouvement contraste avec son habitude de rejeter systématiquement les accusations occidentales. Ce mutisme laisse planer le doute : s’agit-il d’une opération véritablement en préparation, ou d’un bluff stratégique orchestré par les États-Unis pour tester les intentions du Hamas ?

Quoi qu’il en soit, cette séquence jette une ombre inquiétante sur l’avenir immédiat de la bande de Gaza. Alors même que des milliers de civils espèrent une accalmie, les signaux envoyés par les acteurs du conflit convergent vers une possible reprise des violences – pas nécessairement venue de l’extérieur, mais d’une logique de purge intérieure.

Une population prise au piège

À Gaza, la population civile demeure prisonnière de cette guerre aux multiples visages. D’un côté, la destruction infligée par la guerre depuis plus de deux ans ; de l’autre, la chape de plomb imposée par un régime islamiste autoritaire qui n’hésite pas à éliminer ses propres frères. La menace d’une attaque interne du Hamas, si elle se confirme, transformerait cette trêve en piège.

Les prochaines heures seront décisives. L’intégrité de l’accord de cessez-le-feu repose sur la capacité des garants à contenir le Hamas, mais aussi sur la volonté réelle de ce dernier de maintenir une paix qu’il n’a, pour l’heure, ni initiée, ni reconnue publiquement.

 

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