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« Trois générations décimées par la haine et la barbarie »
Le cortège funèbre de Shiri, Ariel et Kfir Bivas a été un moment bouleversant, marqué par l’émotion intense du peuple israélien, venu des quatre coins du pays pour soutenir une famille brisée. Un élan de solidarité qui a apporté une once de réconfort au cœur d’une douleur insondable.
Jimmy Miller, cousin de feu Shiri, s’est confié à Yoav Limor, évoquant la chaleur de l’étreinte populaire, l’impératif du retour des otages encore détenus, et son ressentiment profond envers les habitants de Gaza : « À mon avis, ils ne sont pas musulmans. »
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Un adieu déchirant, un tournant dans la guerre
Les funérailles de Shiri, Ariel et Kfir Bivas ont marqué un moment charnière et tragique dans la guerre des Épées de Fer. Après la récupération de leurs corps la semaine dernière et leur inhumation hier, c’est avec une voix chargée de douleur que Jimmy Miller a pris la parole ce matin.
Il a exprimé sa colère face aux agissements des habitants de Gaza, sa tristesse quant au sort des otages retrouvés sans vie, et son espoir inébranlable de voir les autres captifs ramenés en Israël :
« Nous devons ramener les nôtres, c’est essentiel pour boucler la boucle. »
Un peuple uni dans le chagrin
Jimmy Miller a partagé son émotion face à la mobilisation nationale qui a accompagné le convoi funéraire :
« Voir des dizaines de milliers de personnes sur le bord de la route, brandissant des drapeaux israéliens et orange, tenant des pancartes en hommage à Kfir, Ariel et Shiri, c’était bouleversant. »
« Tout au long du trajet, dans cette traversée de la douleur, nous avons senti l’empathie absolue du peuple israélien, dans toute sa diversité. Cela nous a apporté un peu de lumière au cœur de l’obscurité. »
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L’espoir s’est éteint, mais le combat continue
La famille voulait croire en un miracle, malgré une réalité qui murmurait déjà l’issue tragique.
« Nous espérions qu’ils étaient encore en vie et qu’ils tenaient le coup. On nous envoyait des messages rassurants : qu’une famille les retenait, qu’ils étaient une monnaie d’échange précieuse, qu’ils seraient protégés… Mais la vérité est toute autre. »
Et Miller ne mâche pas ses mots :
« Ils sont tombés entre les mains d’une organisation que je qualifierais de scélérate. Ce qu’ils ont fait à des enfants, à des femmes, à des personnes âgées est impensable. Selon toutes les lois de la Choura et du Coran, ils ne peuvent pas être considérés comme des musulmans. »
« Tous les habitants de Gaza devraient être déclarés non musulmans. On ne traite pas des otages ainsi. Ce qu’ils ont fait est une violation totale des lois de l’islam sous toutes ses formes, et il est primordial que le monde entier le sache. »
Un héritage brisé par la haine
La famille de Miller porte en elle l’empreinte de trois générations anéanties par la barbarie :
« Les parents de ma grand-mère ont été assassinés parce qu’ils étaient juifs ; ma grand-mère a survécu au ghetto. Aujourd’hui, nous avons perdu Shiri, Ariel, Kfir, Margit et Yossi. C’est un drame inacceptable. »
Avec colère et douleur, il insiste sur la nécessité de faire entendre la vérité :
« Le monde doit comprendre que les Juifs sont un atout pour l’humanité. Nous ne sommes pas ISIS, Boko Haram ou d’autres groupes de ce genre. Nous apportons de la sagesse, de la science, du bien. L’autre camp, lui, ne cherche qu’à répandre le mal. »
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L’espoir repose sur le retour des otages
Jimmy Miller exprime une dernière lueur d’espoir :
« La seule chose qui pourrait nous arracher un maigre sourire serait que les otages encore détenus rentrent vivants en Israël. Sans cela, nous n’aurons pas de résurrection. »
Son ton se fait grave lorsqu’il évoque Alon Ohel, l’un des captifs encore en vie :
« Alon est là-bas, avec des éclats d’obus dans l’œil, attaché aux mains et aux pieds, incapable de se soulager de sa douleur. C’est insupportable. »
Et de conclure sur une interrogation glaçante :
« Certains otages, lorsqu’ils ont été libérés, étaient encore en vie. Pourquoi ont-ils fini par revenir dans des sacs en plastique ? »
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