Soros accusé de financer le Hamas : la fondation Open Society dans la tourmente

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Soros accusé de financer la propagande du Hamas : la fondation Open Society dans la tourmente

Le gouvernement américain pousse à enquêter sur la fondation de Soros pour « financement du terrorisme »

La fondation « Open Society », engagée depuis des décennies dans la promotion d’un agenda libéral à travers le monde — y compris en Israël — serait sur le point de faire l’objet d’une enquête fédérale, selon un article du New York Times. Le motif : des accusations selon lesquelles elle encouragerait la violence et financerait le terrorisme. 

Au sein de la fondation, on rétorque que ces allégations sont « sans preuves » et qualifie ces initiatives de « attaques à motivation politique contre la société civile, destinées à museler des opinions que le gouvernement récuse et à saper le droit à la liberté d’expression garanti par le Premier Amendement de la Constitution ». 

La procureure générale, Pam Bondi, interrogée par des journalistes aux côtés du président Trump à la Maison‑Blanche, n’a pas catégoriquement infirmé le projet d’enquête. Elle a ajouté que « tout est aujourd’hui sur la table » (en anglais : “Everything is on the table right now.”) 

Cette initiative arrive dans un contexte de surveillance accrue des organisations libérales, ravivée notamment après la tentative d’assassinat contre le militant de droite Charlie Kirk.
Le président lui-même s’est exprimé sur Soros : « Des histoires que je lis le concernant reviennent sans cesse. Je suppose qu’il est le candidat logique. » 

En outre, Trump a annoncé son intention de dissoudre ce qu’il appelle les « réseaux terroristes locaux », structurant une accusation selon laquelle ils recevraient un soutien financier de groupes de gauche incitant à la violence contre des conservateurs.

Il a par ailleurs signé un décret classant le mouvement d’extrême gauche Antifa comme « organisation terroriste locale » et menace de traîner en justice ceux qui la soutiendraient financièrement. 

Depuis des décennies, Soros bâtit sa fondation philanthropique, propageant son agenda libéral et démocratique. Celle-ci fonctionne comme un réseau de multiples entités politiques, avec des dépenses dépassant les 24 milliards de dollars, certaines opérations s’étendant même à Israël.

L’ombre de Soros : entre philanthropie et soutien idéologique à la délégitimation d’Israël

Depuis plusieurs années, George Soros est au cœur d’une controverse mondiale pour ses financements à des groupes accusés de déstabiliser des démocraties et de soutenir des campagnes hostiles à l’État d’Israël.

Par le biais de sa fondation tentaculaire, l’Open Society Foundations, Soros aurait injecté plus de 15 millions de dollars à des organisations liées à des manifestations pro-Hamas, notamment via des relais comme le Tides Center et le New Israel Fund¹.

Parmi ces entités figure l’ONG Adalah, qui, au lendemain du 7 octobre, a publié une image d’un bulldozer du Hamas éventrant la barrière de Gaza, assortie de cette légende provocatrice : « Israeli colonizers believed they could indefinitely trap two million people in an open-air prison… no cage goes unchallenged »².

D’autres groupes bénéficiaires incluent IfNotNow, une organisation juive américaine farouchement critique du sionisme, ou encore des institutions palestiniennes telles que l’Université de Birzeit.

En Israël, le diplomate Gilad Erdan, ancien ambassadeur à l’ONU, a accusé Soros de *« pomper plus de 15 millions de dollars dans un réseau d’ONG visant à isoler Israël et à miner sa légitimité internationale »³.

Plusieurs de ces ONG sont directement impliquées dans la promotion du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), classé comme antisémite par l’Allemagne, et qualifié de menace stratégique par l’État hébreu.

Malgré ces accusations, la fondation se défend de tout soutien au terrorisme, affirmant qu’« l’ensemble de ses partenaires sont tenus à un strict engagement de non‑violence »⁴. Elle dénonce une tentative de diabolisation visant à bâillonner la société civile, tout en se positionnant comme un rempart contre l’extrémisme politique et religieux. Reste que le nom de Soros est désormais indissociable d’une influence idéologique majeure dans les mouvements occidentaux de gauche radicale et d’activisme anti-israélien.

Sources :

  1. JNS – « Soros funneled $15M to groups behind pro-Hamas protests » https://www.jns.org

  2. Ibid. – Capture d’écran d’un post Adalah du 7 octobre 2023

  3. New York Post – « Alex Soros blasted for condemning shooting of Israelis while funding anti-Israel groups » https://nypost.com

  4. Open Society Foundations – « Open Society’s Fight Against Antisemitism » https://www.opensocietyfoundations.org

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