Rafah : On nous a menti ! L’Autorité palestinienne contrôle le passage sous nos yeux

Actualités, Alyah Story, Antisémitisme/Racisme, Contre la désinformation, International, Israël - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest
Rafah : On nous a menti ! L’Autorité palestinienne contrôle le passage sous nos yeux

L’Autorité palestinienne impliquée dans la gestion du passage de Rafah : une réalité cachée ?

Révélations sur le passage de Rafah : Israël dément, mais l’Autorité palestinienne est bien impliquée !
Alors que Benjamin Netanyahou affirme qu’aucune présence de l’Autorité palestinienne n’est tolérée à Rafah, des informations exclusives révèlent qu’elle participe activement à la gestion du passage. Avec l’aide de l’Égypte et sous supervision européenne, une équipe de sécurité palestinienne a été mise en place

Un passage sous contrôle partagé malgré les démentis israéliens

Un retour discret de l’Autorité palestinienne

Malgré les déclarations du Premier ministre Benjamin Netanyahou, le passage de Rafah est, depuis deux jours, partiellement géré par des représentants de l’Autorité palestinienne. Parmi eux, des cadres du Fatah travaillent aux côtés d’une force européenne spéciale et d’agents de sécurité égyptiens pour assurer la sécurité du site face aux menaces terroristes salafistes.

Bien qu’Israël ne soit pas physiquement présent sur le passage, elle contrôle toujours l’approbation des individus qui le traversent, mais uniquement dans le sens de la sortie de Gaza.

La nomination controversée d’un cadre du Fatah

Le porte-parole officiel de la police de l’Autorité palestinienne, Louay Azriqat, a confirmé la nomination de Fares al-Rifi à la tête du poste de police du passage de Rafah.
Originaire de Gaza, al-Rifi a occupé un poste d’officier de police pour l’Autorité palestinienne. Diplômé en droit et en sciences policières, il est reconnu comme un membre influent du Fatah.

Son frère a salué cette nomination, affirmant que “la police palestinienne légitime est celle qui contrôlera et assurera la sécurité du passage de Rafah sous la direction de Fares al-Rifi.”

L’équipe palestinienne en place comprend sept policiers et deux policières, tous ayant déjà exercé au sein de l’Autorité palestinienne avant d’être réintégrés à leurs postes.

Une gestion négociée en coulisses avec l’Égypte

Des pourparlers secrets avec Israël

Alors que le président Mahmoud Abbas (Abou Mazen) a demandé à ses collaborateurs de ne pas s’exprimer sur le sujet, il est avéré que l’Autorité palestinienne négocie depuis plusieurs semaines avec Israël et l’Égypte.

Des réunions se sont tenues au Caire entre des représentants de l’Autorité, les services de renseignement égyptiens, des responsables de Tsahal et du Shin Bet, dans le but de préparer la réouverture du passage de Rafah.

Une reprise sous conditions strictes

Au cours du dernier mois, l’Autorité palestinienne a intensifié ses efforts pour reprendre le contrôle du passage. Des figures clés comme Nazmi Muhanna, chef de l’Autorité des passages frontaliers, et Ayman Kandil, haut responsable du ministère des Affaires civiles, ont participé à de nombreuses réunions avec les services égyptiens.

Selon Mahmoud al-Habbash, conseiller d’Abbas : “Le passage de Rafah sera géré conformément à l’accord de 2005.”
Cet accord stipule que le passage doit être administré par l’Autorité palestinienne, sous supervision égyptienne et avec une force européenne de surveillance.

Un obstacle majeur à l’accord entre Israël et le Hamas

Les blocages imposés par Netanyahou

La gestion du passage de Rafah est devenue un point de tension majeur en Israël. Malgré le soutien des services de sécurité israéliens à une alternative au Hamas, Netanyahou s’oppose fermement à toute implication de l’Autorité palestinienne dans Gaza.

Il a même déclaré :

“Nous ne donnerons pas de récompense à l’Autorité et nous faisons tout pour empêcher son emprise sur Gaza.”

Lors d’une conférence de presse en septembre, il a qualifié le passage de Rafah et le corridor Philadelphie de “bouée de sauvetage du Hamas”, affirmant qu’Israël ne s’en retirerait pas.

Une instrumentalisation politique ?

Le passage de Rafah est devenu un enjeu politique majeur pour Netanyahou. Alors qu’un accord avec le Hamas semblait sur le point d’être validé, des pressions internes ont modifié la donne.

Le 3 juillet, des sources de renseignement indiquaient que le Hamas allait donner une réponse relativement positive à une proposition israélienne. Cependant, le soir même, Bezalel Smotrich, ministre des Finances, a laissé entendre qu’un accord imminent était en préparation, ce qui a entraîné une levée de boucliers du gouvernement.

Le 11 juillet, Netanyahou a pris la parole pour enterrer toute possibilité de compromis. Son discours a marqué un tournant dans les négociations, renforçant l’idée que le blocage du passage de Rafah est avant tout une manœuvre politique.

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi