Rachel Edri, celle qui a servi des biscuits aux terroristes le 7 octobre, retrouve une maison rénovée…

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Rachel Edri, celle qui a servi des biscuits aux terroristes le 7 octobre, retrouve une maison rénovée…

Rachel Edri : “Je ne rentrerai pas chez moi tant que tout ne sera pas sécurisé”

Une survivante au destin hors du commun

Le 7 octobre 2023, la vie de Rachel Edri et de son mari David a basculé.
Leur maison, située à Ofakim, a été prise d’assaut par des terroristes qui s’y sont retranchés pendant vingt heures.
Pendant cet enfer, Rachel a fait preuve d’une ingéniosité exceptionnelle : elle leur a servi du café et des biscuits, discutant avec eux pour gagner du temps et envoyant discrètement des signaux à la police.

Son fils, Eviatar Edri, policier à Sderot, était arrivé au même moment devant la maison et a vu un terroriste attacher une grenade sur sa mère.
Pourtant, Rachel n’a jamais perdu son sang-froid.
« Je savais que je devais les distraire, leur faire croire que j’étais de leur côté. Je leur ai parlé, je leur ai offert du café et des biscuits… et j’ai attendu le bon moment. »

Elle et son mari ont finalement été secourus sains et saufs, tandis que les terroristes étaient éliminés. Mais cette épreuve a laissé des traces. David Edri est décédé quatre mois plus tard.

Aujourd’hui, Rachel s’apprête à réintégrer sa maison totalement rénovée, mais elle reste catégorique : elle ne mettra pas un pied à l’intérieur tant que toutes les installations de sécurité ne seront pas en place.

Une maison reconstruite, mais pas encore prête pour Rachel

Rachel Edri, celle qui a servi des biscuits aux terroristes le 7 octobre, retrouve une maison rénovée…

 

Un projet porté par la solidarité

Conscient de l’épreuve traversée par Rachel, Tal Israeli, un ami proche de son fils Ben Eviatar, a décidé d’organiser bénévolement la rénovation de sa maison
. Il a documenté toutes les étapes des travaux dans des vidéos poignantes sur les réseaux sociaux, où l’on voit encore les traces des balles et du sang, vestiges de l’attaque.

Les designers Fanny Barak et Orit Bender du Spotdesign Studio ont été chargées de repenser l’espace. Leur objectif : transformer ce lieu marqué par la terreur en un havre de paix et de sérénité.

Un intérieur entièrement repensé

La maison de 250 m² sur deux étages a subi une métamorphose complète :

Une nouvelle façade colorée, symbole de renouveau.

Une cuisine agrandie et modernisée, avec des placards crème, un plan de travail en marbre veiné de noir et des poignées dorées.

Une salle à manger élégante, avec une table en bois elliptique et des chaises crème.

Un salon chaleureux, où trône un fauteuil gris entouré de coussins aux tons orangés et bruns.

Israeli plaisante dans une vidéo : « Maintenant que tu es célèbre, Rachel, tu vas devoir faire encore plus de biscuits ! »

Mais si la maison semble prête à accueillir sa propriétaire, Rachel, elle, refuse de s’y installer tant que la sécurité ne sera pas optimale.

“Sans alarmes et protection renforcée, je ne peux pas rentrer”

Des exigences de sécurité incontournables

Après le traumatisme qu’elle a vécu, Rachel Edri veut une maison ultra sécurisée. “Je veux que ce soit un bunker. Je ne peux pas vivre ici sans protection maximale.”

Elle a exigé :

Un système d’alarme sophistiqué relié aux forces de sécurité.

Des murs de 20 cm d’épaisseur, capables de résister aux explosions.

Une porte anti-souffle blindée pour l’entrée principale.

Une armoire électrique renforcée, avec une connexion séparée pour chaque étage.

Des ouvertures élargies et sécurisées, pour une meilleure évacuation en cas de danger.

Israeli, qui supervise les travaux, confirme : « Nous ne faisons pas qu’embellir cette maison, nous la transformons en un véritable bastion. »

Une attente insupportable

Pour l’instant, Rachel vit dans un appartement en location, mais elle ne cache pas son impatience : “Je veux rentrer chez moi, mais pas au prix de ma tranquillité. Tant que les alarmes et les protections ne sont pas installées, ce n’est même pas envisageable.”

Israeli, qui comprend ses craintes, lui répond dans une vidéo : “Tout sera prêt, Rachel. On ne te laissera pas retourner là-bas sans toutes les précautions nécessaires.”

Une maison, un symbole, une résilience inébranlable

Cette maison, autrefois un champ de bataille, est aujourd’hui un symbole de résilience. Mais Rachel Edri sait que le plus important ne réside pas dans les murs flambants neufs ou dans les meubles design : c’est sa sécurité et sa paix intérieure qui priment.

Alors que les derniers aménagements sont en cours, une chose est certaine : lorsqu’elle franchira à nouveau le seuil de sa maison, ce ne sera pas en victime, mais en survivante.

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