Netanyahou a refusé d’éliminer Sinwar une semaine avant le massacre du 7 octobre

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Netanyahou a refusé d’éliminer Sinwar une semaine avant le massacre du 7 octobre

Netanyahou a rejeté une proposition d’élimination de Sinwar une semaine avant le 7 octobre

Révélations sur l’échec israélien à prévenir l’attaque du 7 octobre

Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a refusé une proposition visant à éliminer Yahya Sinwar, le chef du Hamas, une semaine avant l’attaque du 7 octobre, selon le journaliste Omri Maniv de Channel 12.
Cette révélation, partagée lors d’une discussion sur 103FM, apporte un éclairage nouveau sur l’incapacité d’Israël à empêcher cette offensive dévastatrice.

La stratégie secrète du Hamas avant l’attaque

Muhammad Deif, commandant de la branche militaire du Hamas, a orchestré l’assaut contre Israël. Maniv souligne que le succès de l’opération reposait sur l’effet de surprise :

“Hamas a compris que sans l’élément de surprise, ils n’avaient pas d’opération.”

Le secret était tel que même les membres de Nukhba, l’unité d’élite du Hamas, n’ont été informés que peu de temps avant l’opération.

Une condition cruciale pour le lancement de l’attaque

Deif avait établi une condition essentielle avant de donner le feu vert :
“Mohammed Deif a décidé que s’il voyait des drones, il n’engagerait pas l’attaque.”

Initialement prévue à 6 heures, l’attaque a été retardée de 29 minutes car Deif, méfiant, voulait s’assurer qu’Israël n’avait pas détecté leurs intentions. Ce n’est qu’après avoir constaté l’absence de réaction israélienne qu’il a ordonné l’assaut.

Une vigilance accrue aurait pu tout changer

Maniv affirme qu’une préparation adéquate de l’armée israélienne aurait pu empêcher l’attaque :“Si nous nous étions préparés pour une attaque majeure… il n’y aurait pas eu de 7 octobre.”

La présence de drones et de chars aurait probablement dissuadé le Hamas de lancer son offensive.

Une opportunité manquée : la réunion du 1er octobre

Lors d’une réunion de sécurité le 1er octobre, après que le Hamas a revendiqué une attaque en Cisjordanie, le chef du Shin Bet a proposé deux actions :

1. Éliminer les dirigeants du Hamas, en particulier Sinwar.

2.Neutraliser les planificateurs des attaques en ciblant les membres du Hamas à Gaza connectés à la Cisjordanie.

Cependant, Nétanyahou est resté silencieux face à ces propositions, choisissant de ne pas agir.

Réactions internes au sein du gouvernement israélien

Cette inaction a suscité des tensions au sein du gouvernement. Certains responsables de la sécurité ont exprimé leur frustration face au manque de décision du Premier ministre. Un haut fonctionnaire, sous couvert d’anonymat, a déclaré :

“Nous avions l’opportunité de neutraliser une menace imminente, mais l’inaction nous a coûté cher.”

D’autres ont souligné que cette hésitation pourrait être perçue comme un signe de faiblesse, encourageant davantage le Hamas dans ses actions agressives.

Ces révélations soulèvent des questions sur les décisions stratégiques prises avant le 7 octobre et sur les opportunités manquées qui auraient pu empêcher cette tragédie.

Conséquences politiques pour Nétanyahou

Suite à ces révélations, Nétanyahou fait face à une pression accrue de la part de l’opposition et du public. Des appels à une enquête approfondie sur les décisions prises avant le 7 octobre se multiplient. Certains membres de la Knesset demandent même la démission du Premier ministre, l’accusant de négligence dans la protection des citoyens israéliens.

Ces révélations soulèvent des questions sur les décisions stratégiques prises avant le 7 octobre et sur les opportunités manquées qui auraient pu empêcher cette tragédie.

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