Pourquoi les bourreaux de la famille Bibas restent intouchables malgré l’horreur du 7 octobre

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Pourquoi les bourreaux de la famille Bibas restent intouchables malgré l’horreur du 7 octobre

Israël face à l'impasse juridique : pourquoi les assassins du 7 octobre échappent à la justice

Une décision incompréhensible : les ravisseurs de la famille Bibas protégés par la loi

Le 7 octobre 2023 restera gravé dans l'histoire d'Israël comme l'un des jours les plus sombres. Des centaines de terroristes ont franchi la frontière, massacrant hommes, femmes et enfants avec une sauvagerie inouïe. Pourtant, plus d'un an après cette tragédie, une aberration juridique sidérante empêche l'élimination de certains des responsables de ces crimes.

Selon une révélation de la Chaîne 12, les ravisseurs de la famille Bibas ne seront jamais condamnés ni même ciblés par l'armée israélienne.
La raison ? Un avis juridique rendu par l'avocat général militaire, Yifat Tomer-Yerushalmi, qui stipule que ces individus ne sont pas considérés comme des combattants, mais comme de simples civils.

Autrement dit, même si ces "civils" ont violé, torturé et assassiné, leur statut juridique leur garantit une forme d'immunité face aux frappes ciblées israéliennes.

Une distorsion morale et juridique inacceptable

Israël, comme les États-Unis, n'a jamais ratifié le Protocole additionnel I de la Convention de Genève, qui encadre le traitement des civils impliqués dans des hostilités.
Pourtant, la Cour suprême israélienne le considère comme une norme de droit international coutumier et exige son application par Tsahal.

Ce texte, qui interdit de cibler les civils sauf pendant leur participation effective à des actes hostiles, est ici interprété de manière extrême : les auteurs des pires crimes du 7 octobre ne seraient des cibles militaires que le temps de leurs exactions. Une fois le massacre achevé, ils retrouvent leur statut de "civils" et deviennent intouchables.

Cette lecture absurde a des conséquences tragiques : 450 des 1 250 "civils" impliqués dans les atrocités du 7 octobre sont toujours en vie, identifiés par les services de renseignement israéliens, mais indélogeables.

Indignation et incompréhension face à cette aberration juridique

Face à cette situation scandaleuse, de nombreuses voix s'élèvent. Le Forum "Gvora", un collectif regroupant des familles de victimes, a réagi avec colère :

"Il est inconcevable que, sous le couvert d'une distorsion morale sans précédent, des meurtriers, des violeurs et des kidnappeurs bénéficient d'un filet de sécurité qui les protège du bras long de l'armée israélienne."

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a lui aussi réagi violemment :

"L'immunité insensée accordée par le parquet militaire aux meurtriers de Gaza contre l'élimination est une grave confusion morale."

Il a même appelé à la destitution de l'avocat général militaire, accusant son bureau de "protection active" des assassins du 7 octobre.

Une logique perverse qui met en danger Israël

Le gouvernement américain a adopté une approche bien différente.
Conscient que les guerres modernes brouillent la distinction entre civils et combattants, il a instauré la notion de "combattant illégal", permettant de cibler tout individu participant à des activités militaires sans appartenir à une armée régulière.

La Cour suprême israélienne avait pourtant esquissé une solution similaire, en suggérant d'élargir la notion de "durée" de participation aux hostilités pour inclure la préparation d'attaques futures. Mais l'avocat général militaire a balayé cette interprétation, préférant classer ces criminels comme des civils ordinaires.

Cela pose un problème de sécurité nationale majeur.
Si Tsahal ne peut pas prendre pour cible des ennemis identifiés, elle devra envoyer ses soldats sur le terrain pour les capturer, exposant inutilement leur vie.
Pourquoi sacrifier des soldats israéliens pour accorder un "procès équitable" à des assassins qui n'ont pas hésité à dépecer des bébés ?

Vers une guerre entre politiciens et juristes

Amit Halevy, membre de la Knesset (Likoud), a interpellé le ministre de la Défense, Yoav Gallant, en demandant la suppression de cette classification aberrante. Il dénonce une instrumentalisation du droit international pour "protéger les barbares au détriment des victimes".

"Les inclure dans la catégorie des civils protégés est totalement pervers."

Mais sa requête a été rejetée.

Israël doit défier cette absurdité et restaurer sa souveraineté

Dans cette guerre, il ne s'agit pas seulement de la sécurité d'Israël.
C'est un test pour les nations civilisées face à la barbarie moderne.
Les ONG, les tribunaux internationaux et les bureaucraties progressistes tentent d'imposer une vision absurde du droit, où les terroristes deviennent des "victimes" et les défenseurs de la civilisation des "criminels".

Israël doit refuser ce piège.

Plutôt que de se plier à des règles qui n'ont jamais protégé les Juifs dans l'Histoire, l'État hébreu doit envoyer un message clair : le droit à la vie des Israéliens passe avant les délires juridiques de ceux qui prétendent défendre l'humanité en protégeant ses pires ennemis.

 

Sources ; JNS et Jpost

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