Le procès de Adolf Eichmann en Israël en 1961 - vidéo-

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Le procès de Adolf Eichmann en Israël en 1961 - vidéo-

Artisan de la solution finale et responsable de la déportation des Juifs d'Europe pendant la Seconde guerre mondiale, Adolf Eichmann comparait le 11 avril 1961 dans un procès retentissant à Jérusalem. Les caméras ont assisté au procès de ce criminel nazi.

Haut fonctionnaire allemand sous le Troisième Reich, membre du parti nazi, Adolf Eichmann est, pendant la Seconde Guerre mondiale, responsable de la logistique de la "solution finale".

A ce titre, il organise notamment l'identification des victimes de l'extermination raciale ainsi que leur déportation vers les camps de concentration et d'extermination.

Les caméras ont assisté au procès de ce criminel nazi, responsable de la déportation des Juifs d'Europe.

Le 11 avril 1961, Eichmann comparaît à Jérusalem pour 15 chefs d'accusation parmi lesquels : crimes contre le peuple juif, crimes contre l'humanité, crimes de guerre et participation à une organisation hostile. "Nous sommes peut-être pourtant devant le plus énorme et le plus étrange procès de l'histoire car sous les phrases sans reliefs des chefs d'accusation, ce sont six millions de Juifs qui parlent. Six millions de morts".

"Qu'est-ce qu'il y a au fond de cet homme ? Que peut-on faire d'un Eichmann ?"

Après ce constat, le sujet décrit, à l'aide d'images d'archives insoutenables, les actes criminels commis par le bourreau nazi : il est le créateur de l'étoile jaune, des rafles, du camp français de prisonniers juifs de Drancy, le travail obligatoire. C'est l'instigateur du camps d'extermination d'Auschwitz, "le camp où l'on rentrait par la porte mais d'où l'on ressortait par la cheminée", des chambres à gaz et des fours crématoires. C'est lui aussi qui organisa la récupération des biens et restes de ses victimes (cheveux, dents en or, chaussures...) "et jusqu'aux loques, jusqu'aux appareils de prothèses. Et cela, c'est peut-être au delà de l'horreur". A son crédit encore, la séparation des familles, la promiscuité des camps, la mort des enfants, "à lui aussi, la honte des expériences scientifiques sur des cobayes humains... et nous ne faisons que citer les chefs d'accusation. Le plus étrange c'est qu'il écoute et répond." En conclusion, le journaliste interroge : "Pensez-y. Qu'est-ce qu'il y a au fond de cet homme ? Que peut-on faire d'un Eichmann ?"

Il est Déclaré coupable pour tous ces chefs d'inculpation. Il est condamné à mort le 15 décembre 1961. Son appel est rejeté en juin 1962 et il est pendu le 1er juin 1962 en Israël.

 

Pour aller plus loin :

"Enlevez Adolf Eichmann". 1960, Buenos Aires : sous l'identité de Ricardo Klement se cache Adolf Eichmann, criminel de guerre responsable de l’extermination de millions de Juifs.
Enlevé par les services secrets israéliens, il est condamné à mort à l'issue d'un retentissant procès. Avant son exécution, il déclare : "je n’ai fait que servir mon pays et mon drapeau". (1H13 — 20-01-1982 — Réal : Jean Charles Dudrumet)

Le procès d'un bourreau. Adolf Eichmann, haut fonctionnaire du Troisième Reich, a échappé au procès de Nuremberg en se cachant en Argentine jusqu’en 1960. Capturé par des agents secrets, il est exfiltré en Israël pour y être jugé. Son procès est retentissant : il compare pour 11 chefs d’accusation, dont celui de crime contre l’humanité. (1H36 — 13-11-1970 — Réal : Jacques Gérard Cornu)

Un certain regard : Hannah Arendt. 45 ans après sa disparition, la philosophe Hannah Arendt est toujours dans l'air du temps. Sa pensée et sa vision politique éclairent notre époque incertaine. Dans ce riche entretien de 1974, elle évoque tour à tour : la Constitution américaine, l'évolution politique des sociétés contemporaines avec l'affaire du Watergate. Un entretien qui nous apprend à penser. (0H50 — 06-07-1974 — Réal : Jean Claude Lubtchansky)

Hannah Arendt, un monde en partage. C'est à Hannah Arendt, transfuge De l'Allemagne hitlérienne et du camp de Gurs en France, que l'on doit, depuis les Etats-Unis où elle s'est réfugiée, l'une des premières recherches (1951) sur le totalitarisme et une réflexion sur la banalité du mal. "J'ai voulu, dit-elle, à propos du procès d'Eichmann à Jérusalem, détruire la légende de la grandeur du mal". (Audio - 1H23 — 18-10-1984 — Réal : Jean Claude Loiseau)

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