
Le Hamas force un otage à remercier ses ravisseurs : le scandale de la lettre de Keith Siegel
Un jour seulement après sa libération, le Hamas a publié une lettre attribuée à Keith Siegel, otage israélo-américain retenu dans des conditions inhumaines.
Ce document, censé avoir été rédigé deux semaines avant sa libération, suscite une vague d’indignation et de soupçons. Entre erreurs de traduction et contenu forcé, cette lettre apparaît comme une tentative désespérée du Hamas de manipuler l’opinion publique.
Une lettre dictée sous la contrainte
L’organisation terroriste Hamas a diffusé dimanche un texte qu’elle prétend être une lettre de Keith Siegel, écrite alors qu’il était encore captif. Mais une analyse attentive du contenu révèle rapidement des incohérences flagrantes. L’une des phrases les plus troublantes évoque le « traitement dévoué » qu’il aurait reçu de ses geôliers, en totale contradiction avec la réalité connue des conditions de détention des otages israéliens.
Les erreurs de traduction renforcent encore les doutes sur l’authenticité de cette lettre. L’un des passages indique que ses ravisseurs « m’ont fourni de la nourriture adaptée à mes besoins de santé (nourriture végétarienne) », or, en arabe, le mot utilisé pour « végétarien » peut également signifier autre chose. Cette maladresse trahit ce qui semble être une dictée imposée par les ravisseurs, que Keith Siegel aurait été forcé de retranscrire en hébreu.
Une mise en scène grossière
Le document publié sur les réseaux sociaux montre clairement la mainmise du Hamas sur le discours de ses otages. Dans cette lettre, Keith Siegel écrit :
"J’ai été bien traité par les gardes. Je pense que le gouvernement israélien n’a pas fait ce qu’il fallait pour parvenir à un accord et ainsi restituer les otages et mettre fin à la guerre qui a causé des dommages inutiles des deux côtés."
Ce passage illustre parfaitement la stratégie de propagande du Hamas, qui cherche à utiliser ses prisonniers comme instruments politiques. Loin de refléter une quelconque gratitude sincère, ces mots portent la marque d’une pression psychologique intense exercée sur un otage en détresse.
Le point culminant de cette manipulation survient à la fin de la lettre, où Keith Siegel « remercie » ses ravisseurs :
"Aux combattants qui ont pris soin de moi pendant cette période, je voudrais dire merci."
Un remerciement absurde et insoutenable, sachant que l’homme a été enlevé contre son gré et détenu dans des conditions traumatisantes.
La réaction de la famille : indignation et dénonciation
Face à cette mise en scène cynique, la famille de Keith Siegel a vivement réagi :
"Les terroristes du Hamas qui détenaient Keith l’ont forcé à leur écrire une lettre de remerciement détaillée. C’est un exemple des nombreuses conduites cruelles et cyniques du Hamas."
Ces propos témoignent de l’horreur psychologique que les otages et leurs proches subissent encore après leur libération. Le Hamas ne se contente pas de retenir des civils en captivité, il leur impose également un rôle dans sa stratégie de propagande, les contraignant à devenir malgré eux des outils de communication au service de l’organisation terroriste.
Un nouvel exemple de la brutalité du Hamas
Ce document n’est pas une lettre, c’est une preuve supplémentaire des méthodes inhumaines du Hamas. Loin d’être un témoignage spontané, il s’agit d’un texte fabriqué sous la menace, destiné à manipuler l’opinion publique et à masquer la réalité de la captivité.
Le monde doit savoir : les otages ne sont pas seulement privés de leur liberté, ils sont aussi instrumentalisés par leurs ravisseurs. Et chaque mot écrit sous la contrainte est une nouvelle preuve de l’ignominie du Hamas.
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