
Autorité palestinienne (AP)
- Melanie Phillips, journaliste anglaise : "Depuis les années 1920 les Arabes palestiniens provoquent une hystérie religieuse fanatique et le meurtre d'Israéliens en prétendant que les Juifs prennent d'assaut la mosquée d'Al Aqsa ou prévoient de la détruire.
De même en 2022, ils ont transformé « al Aqsa » en un magasin de munitions d'où ils ont jeté des pierres sur les Juifs qui priaient au Mur occidental et attaqué les Juifs qui s'y rendaient.
Le Temple juif était le centre de la vie religieuse dans l'ancien Israël jusqu'à sa destruction en 70. Le Mont du Temple est au centre même du droit unique des Juifs à Jérusalem et à la terre."
… Le statu quo empêche les juifs et les chrétiens de prier sur leur propre lieu saint ; il limite l'entrée des non-musulmans à une seule des 12 portes, alors que les musulmans peuvent utiliser toutes les portes ; il interdit aux juifs de boire à la fontaine d'eau dans l'enceinte, au motif que les juifs sont "impurs".
… De même les Palestiniens ont essayé de détruire les preuves archéologiques qui ont été déterrées sur le site. Ils tentent d'effacer les Juifs de leur propre histoire sur cette terre - des siècles avant que les premiers Arabes ou Musulmans ne l'envahissent - afin d'étayer l'affirmation selon laquelle les Arabes palestiniens en seraient le peuple indigène.
- Avec l'énorme soutien financier de l'ONU, de l'Union européenne, de la Banque mondiale etc… l’AP crée un État palestinien de facto à l'aide de documents de l’Empire ottoman, fournis par la Turquie, et de registres fonciers falsifiés.
Cette campagne est menée dans la zone C de la Judée-Samarie, qui, selon les accords d'Oslo, appartient à Israël. L'objectif est de modifier la réalité des accords passés et de créer de faux faits sur le terrain.
Gilad Ach, PDG de l'organisation Ad Kan : « L'État d'Israël néglige sa responsabilité de réglementer l'enregistrement des terres et permet à l'AP d'opérer en Judée et Samarie sans entrave, comme si elle était la souveraine de la région. Cela se fait sans coordination, ni approbation israélienne, d'une manière qui permet à l'AP de prendre le contrôle et d'intégrer la zone C à son futur État. Cette réalité installe des faits physiques et juridiques irréversibles sur le terrain.
En outre, Israël n'agit pas pour empêcher la violation de sa gouvernance qui est contraire aux accords d'Oslo avec l'AP et leur permet de continuer à opérer sans interférence. Il faut empêcher la poursuite de l'enregistrement dans la zone C, ainsi que l'activité diplomatique pour arrêter le financement provenant de l'Union européenne, des Nations unies et de la Banque mondiale »
- Un document confidentiel montre que l’UE travaille activement avec l'AP et en son nom, à la prise de contrôle de la zone C de la Judée-Samarie , alors que cette zone doit rester sous contrôle israélien jusqu'à de nouvelles négociations. En aidant les Palestiniens à voler des terres comme alternative à la recherche d'un règlement pacifique, l'UE les encourage ainsi à ne pas retourner à la table des négociations.
Selon l'ONG Regavim, les constructions palestiniennes illégales dans la zone C ont augmenté de 80 %, soit 5 535 nouvelles structures illégales construites en 2022, contre 3 076 en 2021.
- Israël pourrait être confronté à un conflit multifrontalier avec des groupes armés unis en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza, si son nouveau gouvernement à la ligne dure poursuit sur la voie de la provocation, avertissent des analystes palestiniens.
"Nous sommes face à un gouvernement fasciste, raciste par excellence, qui s'en vante ouvertement et publiquement. Le comportement, les lois et les décisions de ce gouvernement à l'encontre des Palestiniens indiquent clairement qu'il va définitivement entrer en guerre", déclare l’écrivain Adnan Alsabbah.
Iran
- L’Iran des ayatollahs compte sur les forces suivantes et de dizaines de milliards $ de capitaux subtilisés pour se maintenir au pouvoir :
. Les Gardiens de la révolution islamique : 20 000 hommes répartis en forces terrestres, navales et aériennes contre 600 000 hommes pour l’armée régulière d’Iran, (3 milliards $, contre 1,22 milliard $ pour l’armée régulière)
. La milice des bassidjis, 5 millions de personnes sur une population de 88 millions d’habitants.
. Al-Qods : 15 000 hommes qui interviennent hors des frontières
- Alors que les manifestations se poursuivent en Iran, par précaution, les responsables du régime iranien obtiennent des passeports et l'asile dans les pays d'Amérique latine, notamment au Venezuela. Il y a chaque jour 3 à 4 vols entre l'Iran et le Venezuela.173 passeports et cartes d'identité vénézuéliens ont été délivrés.
- Pour diffuser sa propagande islamiste, le régime iranien a créé Hispan TV, une chaîne de télévision en langue espagnole. Les pays d'Amérique latine sont des lieux propices aux opérations des services de renseignement iraniens et des cellules secrètes se sont développées.
L'Université Internationale « Al Mustafa » a joué un rôle clé dans l'expansion de la présence et de l'idéologie des mollahs dans la région. Cette université a pour mission de former la prochaine génération d'érudits religieux et de missionnaires shiites de l'Iran.... On estime qu'elle compte 40 000 étudiants étrangers inscrits, dont environ la moitié étudie dans des campus en Iran.
La création de cellules dormantes en Amérique latine, l'augmentation du nombre d'imams et de militants formés en Iran et le recrutement croissant de radicaux sont une menace sérieuse.
Liban
Depuis quelques semaines, les terroristes du Hezbollah aveuglent chaque soir les habitants de Metula avec des pointeurs laser. Les harceleurs se tiennent à environ 180 mètres de distance, sur une colline surplombant la communauté, et utilisent de puissants rayons laser pour aveugler les personnes qui marchent sur la promenade orientale, ou qui voyagent en véhicule, et aussi à l'intérieur des maisons des résidents.
Un projecteur a été placé à l'intérieur de Metula pour tenter d'éclairer les Libanais et de les éloigner de la colline d'où ils harcèlent les habitants. Mais cela n'a pas résolu le problème. Le commandement nord des FDI s'est tourné vers la force de la FINUL au Liban, qui a promis d'intervenir, mais pour l'instant, les tentatives d'aveuglement se poursuivent et les FDI n'ont pour l'instant aucune réponse réelle au problème. Outre le harcèlement et la menace qui pèsent sur les habitants, on craint qu'un laser ne cause des dommages irréversibles à l'œil, voire la cécité.
Arabie
L'Arabie saoudite est aujourd'hui non seulement un des principaux fournisseurs d'énergie de la Chine, mais elle est également un maillon important de "la Ceinture et la Route" (BRI) de la Chine - un gigantesque projet de développement mondial visant à renforcer l'influence de la Chine, de l'Asie de l'Est à l'Europe, en rendant les pays du monde entier de plus en plus dépendants de la Chine. Dans le cadre de la BRI, la Chine a signé des accords de coopération avec 20 pays arabes.
Oman
Les Omanais ou les personnes à double nationalité résidant à Oman pourraient faire l'objet de sanctions pénales, non seulement pour avoir tenté de faire des affaires avec Israël, mais même pour avoir échangé des conversations privées.
Cette décision d’Oman laisse entrevoir que l'Arabie saoudite pourrait perdre de son influence au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et que d'autres acteurs, dont l'Iran, gagnent en influence. Il s'agit certainement d'un moyen pour entraver l'expansion des accords d'Abraham.
L’Iran est l'un des principaux partenaires commerciaux et investisseurs dans l'économie omanaise en difficulté, et un partisan du rôle d'Oman, en tant que foyer de la minorité religieuse proche des musulmans chiites, les « Ibadi » L'Oman abriterait des bases secrètes des services de renseignement et de l'armée iranienne et fermerait les yeux sur la contrebande d'armes des Houthis vers le Yémen.
La décision d'Oman en matière de BDS constitue également une bouée de sauvetage pour les Frères musulmans en difficulté et d'autres mouvements islamistes de la région.
Israël
- Pour Pr Israel Aumann, prix Nobel d’économie en 2005, les décisions de la Cour suprême sont tendancieuses et nettement orientées à gauche. Il est favorable à la réforme judiciaire promue par le gouvernement Netanyahou. La première de ces raisons est à ses yeux l’activisme de la Cour suprême: “Les décisions de la Cour sont tendancieuses, orientées nettement à gauche. Sur ses 15 juges, 13 sont des activistes de gauche du point de vue politique”, a-t-il déclaré, ajoutant que les mêmes, loin de se limiter à des questions de légalité, prennent des décisions idéologiques sur des questions de valeurs: “Ils ne jugent pas selon la loi, mais selon leurs convictions politiques. Ce qui serait tout à fait acceptable si leur rôle était de faire de l’idéologie, mais ce n’est pas le cas”, a-t-il conclu.
Plaidant donc pour une composition plus équilibrée de la Cour suprême, il souligne que ladite composition ne peut passer que par une modification de la commission de nomination des juges: “Il faut que les juges soient, pour partie libéraux, et pour partie conservateurs, certains activistes et d’autres non. Pour cela, il faut revoir la façon dont les juges sont nommés car, aujourd’hui, ils se nomment eux-mêmes et choisissent des magistrats qui pensent comme eux”.
Revenant sur la réforme mise en place en 1992 par le juge Aharon Barak, qui donna un pouvoir inédit à la Cour suprême, il la considère comme étant à l’origine de cette faille dans la répartition des pouvoirs, au sein de l’Etat d’Israël : “Cette réforme a abouti à une dictature du pouvoir judiciaire. Tout ce que la Cour dit doit être exécuté ; or ses décisions n’ont rien à voir avec le peuple ou la démocratie, étant donné que les juges se nomment eux-mêmes”.
- L'ancienne ministre israélienne de l'intérieur, Ayelet Shaked, n'ayant pas réussi à franchir le seuil électoral lors des dernières élections, est prête à entamer sa nouvelle carrière apolitique en tant que présidente du conseil d'administration du groupe immobilier Kardan, sous réserve de l'approbation du conseil.
- Jonathan S. Tobin rédacteur en chef du « Jewish News Syndicate » : « Au cours des dernières semaines, la colère et la détermination de l’opposition au gouvernement élu du Premier ministre Benjamin Netanyahu et sa proposition de réforme judiciaire ont atteint des tons hystériques, voire apocalyptiques. Cette rhétorique vise à maintenir le pouvoir d’une minorité et à contrecarrer la démocratie, pas à la protéger ».
Les Américains ne devraient pas être influencés par la panique de la gauche israélienne. Cela devrait sembler familier aux Américains, qui se sont habitués au même genre de discours fébrile depuis l’émergence de Donald Trump sur la scène politique.
- Le chercheur Jacques Bendelac observe que l’Etat hébreu, en état de guerre permanent depuis 1948, a transformé ses dépenses militaires en atout économique et technologique.
Depuis 74 ans, les Israéliens ont pris l’habitude de voir leur rythme de vie et de travail marqué par des opérations militaires... Très vite, les dirigeants israéliens ont compris que le fardeau financier imposé par les guerres ampute les budgets consacrés aux dépenses civiles comme l’éducation, la santé ou l’emploi.
L’économie israélienne ne s’est pas seulement adaptée à la situation de guerre permanente. Elle a répondu aux besoins militaires en jetant les bases d’un secteur de haute technologie qui est devenu son principal moteur de croissance. Rapidement, la recherche militaire a débouché sur des applications civiles dans des domaines variés comme l’aéronautique, l’électronique ou l’espace, conduisant à la naissance d’une « start-up nation.
Le poids important du budget militaire, 15 % de la dépense publique, a contribué à élargir la place de la haute technologie dans l’économie. En 2020, ce secteur représentait 10 % de l’emploi total, 15 % du produit intérieur brut et 40 % des exportations de biens et services.
Ce modèle israélien d’économie de guerre, axée sur la technologie, a cependant conduit à la création d’une société à deux étages : à l’étage supérieur, les entreprises de haute technologie tirées par le militaire, à la productivité forte et aux salaires élevés ; à l’étage inférieur, les activités de basse technologie à faible productivité et bas salaires.
- Un consortium dirigé par le groupe indien « Adani » a finalisé l'achat du port israélien de Haïfa, pour un montant de 4 milliards de NIS. L'un des propriétaires, « Adani Ports and Special Economic Zone Limited », appartient au milliardaire indien Gautam Adani, classé 3ème homme le plus riche du monde par le magazine Forbes. Sa valeur nette est estimée à 125 milliards $.
- Les nouveaux hommes forts de la droite radicale Ben Gvir et Smotrich ont le vent en poupe et sont populaires auprès des jeunes issus de la périphérie du pays qui n’ont connu que des périodes de violences et d’attentats palestiniens entrecoupées de trêves fragiles.
- Pierre Lurçat, politologue : Qui met en péril la démocratie en Israël ? L’offensive généralisée contre la réforme judiciaire et contre le gouvernement élu en Israël dépasse de beaucoup le cadre restreint du débat politique et juridique. Elle procède en fait d’une tentative désespérée du « Deep State » en Israël de regagner le pouvoir qu’il vient de perdre dans les urnes.
« Deep State » ou « l’État profond » évoque le titre d’une série d’espionnage. S’agit-il d’un véritable « État dans l’État », ou plus simplement du pouvoir de l’administration et des groupes de pression, qui s’oppose parfois à celui des élus du peuple ? Plus précisément, il pourrait s’agir de tous ceux qui – au sein de l’administration, de l’armée, de l’économie ou des médias – se donnent pour tâche non pas de servir l’Etat, le peuple et le gouvernement qu’il s’est donné, mais au contraire de renverser ce dernier par des moyens non démocratiques, pour servir leurs propres intérêts, matériels ou idéologiques.
Quelle que soit l’acception précise qu’on lui donne, ce concept permet de comprendre les causes profondes de la situation politique sans précédent que traverse l’État d’Israël depuis plusieurs années. En effet, comme l’écrivait la commentatrice Caroline Glick,
« l’usurpation du pouvoir des élus par l’État profond au cours des trois dernières décennies est la question politique la plus brûlante en Israël aujourd’hui »…
Etats-Unis
- Selon l’ex-président de la Chambre des représentants, Newt Gingrich, la famille Biden est un centre de corruption par trafic d’influence digne d’une série de HBO, mais malheureusement pour l’Amérique, « ce n’est pas une fiction ». Comme Tony Soprano, le président Joe Biden est clairement le chef d’une famille qui, à plusieurs reprises, a exploité ses charges officielles pour faire de l’argent.
Entre le scandale de l’ordinateur portable de Hunter Biden et les divers projets douteux de capital-investissement des Biden avec des fraudeurs étrangers, il n’est pas difficile de faire l’analogie. Le centre « Biden Center for Diplomacy and Global Engagement » de l’Université de Pennsylvanie a donné aux Biden un accès remarquable à l’argent du Parti Communiste Chinois et selon les rapports du New York Post, l’Université, « a raflé un total de 54,6 millions $ de 2014 à juin 2019 en dons de la Chine, dont 23,1 millions $ en dons anonymes à partir de 2016 » - De plus « les médias traditionnels sont devenus les médias d’État de facto de M. Biden et du Parti Démocrate dans son ensemble », a noté M. Gingrich.
- Selon un sondage Gallup, 62 % des Américains ont déclaré que les membres du Congrès étaient peu éthiques et peu intègres, la 2ème profession la moins digne de confiance, après les vendeurs de voitures et les cadres d'entreprise, et seulement 2 % plus digne de confiance que les télévendeurs.
- Selon « Pew Research Center », 6 % des membres du 118ème Congrès américain s’identifient comme juifs, contre seulement 2 % de la population. 88 % s’identifient comme chrétiens, contre 63 % pour l’ensemble des États-Unis.
France
- Selon l'Insee, plus d'un million d'entreprises ont été créées en France en 2022, soit 1,072 million d'immatriculations. 61% l'ont été par des auto-entrepreneurs.
Le nombre de micro-entreprises créées a augmenté de 2,8% à plus de 656.000.
En revanche, les créations d'entreprises individuelles classiques sont en baisse de 7,4% à 122.000, notamment celui du transport et entreposage avec 34,5% en moins.
- Philippe Val : « Mais qu’est-ce qu’Israël a fait au monde ? …L’actualité, dans les médias français, c’est tous les jours frapper sur Israël….Tel ce bouton que l’on s’acharne à gratter. Ceux-là, pathologiquement et démoniaquement obsédés, grattent jusqu’au sang. Et cet acharnement a quelque chose de terrifiant, mais encore de grotesque.
… Je voudrais exprimer un gros malaise. Nous vivons dans un pays, qui certes n’est pas parfait, mais où les citoyens sont éduqués, où l’immense majorité de la population réprouve le racisme et l’antisémitisme, où Simone Veil et Joséphine Baker reposent ensemble au Panthéon.
Bref, la France est une nation râleuse mais pas haineuse… On ne peut pas en dire autant d’une partie significative de nos médias, de nos intellectuels et de nos politiques qui s’ingénient à susciter la haine de l’État d’Israël. .. On a pu lire entre autres, cette « information du journal le Monde», reprise par un journaliste du service public, qu’Israël, sous couvert de démocratie, est un régime militaire qui tue les journalistes….Sans parler d’un éditorial du même journal, visant à accréditer l’idée selon laquelle l’apartheid règne en Israël, et reprenant la propagande du Hamas, lequel est une source « digne de foi », financé par les Frères musulmans, le Hezbollah et par l’aide financière internationale détournée – un modèle de fiabilité démocratique… »
(792) "Mais qu’est-ce qu’Israël a fait au monde ?" : La chronique de Philippe Val - YouTube
- Selon une étude menée en 2022 par l’office statistique de l’Union européenne, Eurostat, les Corses bénéficient de l’espérance de vie la plus longue à la naissance en Europe, avec 84 ans en moyenne pour les hommes et 87 ans pour les femmes. La moyenne dans l’Union européenne s’établit à 80,4 ans.
En 2ème position, les habitants des îles Baléares, en Espagne, peuvent espérer vivre jusqu’à 83,9 ans. Les résidents de la région d’Épire, dans l’ouest de la Grèce, complètent le podium avec une espérance de vie moyenne de 83,8 ans.
Qu’est-ce qui fait cette longévité spectaculaire du peuple corse ? Du soleil, bien manger … La qualité de vie en Corse, on ne peut pas la trouver ailleurs, … Sur le continent, on ne peut pas vivre vieux, ce n’est pas possible, il y a trop de stress !
Vatican
Lors de sa visite en Israël, alors que Benjamin Netanyahou rappelait que Jésus parlait hébreu, le pape François répondit que « Jésus parlait araméen… »
L’araméen est une langue sémitique, proche de l’hébreu, mais qui ne lui est pas identique. Elle a été introduite en terre d’Israël par les exilés de retour de Babylone, et elle a été la langue des élites de Jérusalem, beaucoup plus que celle du petit peuple.
Or Yeshoua-Jésus était un homme du peuple, s’adressant au peuple. De plus les citations et références bibliques nombreuses relayées par Jésus dans ses discours et commentaires ne peuvent être également qu’en hébreu : à la synagogue, les rouleaux de la Torah et des Prophètes sont écrits et lus en langue hébraïque. Les psaumes sont chantés en hébreu.
Espagne
- A l’initiative d’un parti antisioniste et d’une myriade d’associations pro-palestiniennes et antisémites dont le BDS, le Conseil municipal de Barcelone cherche à annuler son jumelage de 1998 avec Tel Aviv, pourtant l’une des villes les plus ouvertes au Moyen Orient et dans le monde !
Absurdité de l’histoire, Barcelone garderait son jumelage avec Gaza, bien connu pour son esprit de tolérance, de liberté individuelle, de progressisme et son empathie pour les homosexuels !
Sous l’égide d’une extrême-gauche plus puissante que jamais l’obsession anti-israélienne qui gagne l’Europe est inquiétante.
Russie & Ukraine
- Aucune guerre n'est gagnée ou perdue jusqu'à ce qu'un camp admette sa défaite ou qu'un camp détruise totalement l'autre.
Lorsque Poutine a envahi l'Ukraine, la plupart des analystes voyaient encore la guerre comme un court hymne à la victoire, et non comme une longue symphonie de la mort.
À l'aube de sa 2ème année, la guerre en Ukraine semble devoir devenir une longue symphonie de la mort plutôt qu'un court hymne à la victoire.
Ce qui avait commencé comme une guerre de mouvement s'est transformé en une guerre de position. Depuis lors, les succès ukrainiens dans la reconquête de morceaux de territoire ont créé l'illusion du mouvement. Cependant, la réalité sur le terrain dépeint une impasse en termes militaires.
La guerre en Afghanistan a été écourtée lorsque l'administration du président Ronald Reagan a fourni à l'insurrection antisoviétique des missiles Stinger qui ont mis fin au contrôle du ciel par l'Armée rouge avec des hélicoptères de combat et des transporteurs de troupes.
Le « moment Stinger » qui pourrait raccourcir cette guerre n'est pas encore arrivé.
L'Occident n'a pas la vision, ni le courage, de fournir à l'Ukraine le matériel nécessaire pour menacer le sentiment d'immunité de la Russie. Les gros chèques, l'offre d'une gamme limitée d'armes recyclées et les gesticulations diplomatiques telles que la création d'un tribunal contre Poutine et ses associés ne raccourciront pas cette symphonie de la mort.
La récente décision de l’Occident de fournir à l'Ukraine un certain nombre de chars lourds, comme les Abrams ou les Leopard, montre que les puissances occidentales ne sont plus enfermées dans l'impasse et que peut-être on réussira à se désempêtrer de cette guerre qui risque d’être mondiale.
- Fareed Zakaria, géopolitologue : « Je crois que Poutine est fermement accroché au pouvoir. Il a éliminé toute forme d’opposition politique, il est protégé par une garde présidentielle et aucun autre régiment de l’armée – la seule source de menace potentielle pour lui – n’a le droit d’entrer dans Moscou. Les oligarques doivent leur puissance à Poutine et ne peuvent rien contre lui. J’ai rencontré Poutine à plusieurs reprises. C’est un homme rationnel et très intelligent. J’ai tendance à comparer l’Ukraine à l’Algérie française. Pour de nombreux Russes, il y a un attachement viscéral à l’Ukraine. Mais les Ukrainiens, comme les Algériens, ne veulent pas faire partie de l’Empire. Cette question impériale n’est plus compatible avec le monde moderne. Si Poutine est capable de le comprendre, tout est possible. Certes, il a complètement sous-estimé la résistance des Ukrainiens et la cohésion des Occidentaux, mais il est capable de raisonner, et de calculer et il est tout à fait possible qu’il finisse par prendre les décisions raisonnables qui s’imposent ».
Russie
- Vladimir Poutine a licencié Aleksey Pavlov un haut responsable de la sécurité nationale qui avait récemment fait l'objet de nombreuses condamnations pour avoir qualifié le mouvement hassidique H’abad-Loubavitch en Ukraine de culte suprémaciste, néo-païen, et appelant par ailleurs à "désataniser" l'Ukraine.
- Israël est partie prenante dans la crise ukrainienne et les intérêts israéliens seraient bien servis s’il était possible de créer un espace pour que les pourparlers de paix commencent entre Moscou et Kiev. Netanyahu a l’oreille de Poutine et peut également jouer un rôle auprès de l’administration Biden, comme aucun autre dirigeant occidental ne peut le faire.
D’un autre côté, le programme nucléaire de l’Iran se transforme en un volcan tellement fumant qu’il obligera Netanyahu à agir.
Poutine a déclaré dans un message à Netanyahu : « En Russie, nous apprécions grandement votre contribution personnelle et de longue date au renforcement des relations amicales entre nos pays ». Le ministère russe des Affaires étrangères s’est dit « prêt à une coopération constructive avec Israël pour éclaircir le climat au Moyen-Orient et la scène internationale en général ».
Netanyahu a déclaré à Poutine qu’il espérait qu’une résolution mettant fin aux hostilités serait trouvée dès que possible, pour arrêter les souffrances qui en résultent. Il a également déclaré à Poutine qu’il était déterminé à empêcher l’Iran d’obtenir des armes nucléaires et à freiner les tentatives de Téhéran d’établir une présence militaire au Liban et en Syrie le long de la frontière nord d’Israël. Poutine est tout ouïe pour écouter Netanyahu.
- Vladimir Poutine : « La politique de nos adversaires géopolitiques vise à diviser la Russie, la Russie historique. Ils ont toujours essayé de nous diviser pour mieux régner ; ils essaient de le faire maintenant, mais notre objectif est tout autre, unir le peuple russe»
Chine
Au large de l’Afrique de l’Ouest, 40% des prises sont considérées comme illégales. Une razzia sous-marine qui représente une catastrophe aussi bien écologique – la destruction d’écosystèmes marins et côtiers – qu’économique, car certains pays de la région sont contraints d’importer du poisson, alors que leurs eaux territoriales comptent parmi les plus poissonneuses au monde.
Ces flottes illégales sont devenues un outil à part entière des velléités expansionnistes de la Chine.
25 millions de tonnes c’est la quantité de poissons pêchée chaque année hors de tout cadre réglementaire, selon l’ONU. 30 % des navires ayant pêché de manière illégale au cours des dernières années appartiennent à la Chine, devant le Ghana (4%) et la Corée du Sud (4%)
90 % des chalutiers enregistrés au Ghana ont un propriétaire et un équipage chinois. 8 des 10 plus grosses sociétés maritimes mondiales impliquées dans la pêche illégale sont chinoises
Islam
- Le célèbre jésuite égyptien Père Henri Boulad : « L’islamisme radical qui se déchaîne en Syrie et en Irak n’est pas une déviation ou une perversion du véritable islam, dont l’orientation serait uniquement spirituelle et religieuse, c’est de fait l’islam le plus traditionnel »,
Le Père Boulad rejette avec vigueur le qualificatif d’islamophobe : « Je ne suis pas islamophobe… J’ai un rapport d’amitié avec les musulmans, que je côtoie depuis toujours. Dans nos écoles catholiques, nous accueillons 50 à 60% de musulmans, certaines fois jusqu’à 95%. Dans nos cliniques et nos dispensaires, la majorité des patients sont des musulmans. C’est l’islam qui pose problème. La grande majorité des musulmans rejette l’islamisme radical, mais à la fin, ce sont les extrémistes qui ont le dernier mot, car leur argument décisif, ce n’est pas le dialogue, c’est le couteau ou le fusil… »
« Malheureusement, c’est l’islam le plus obscurantiste que l’on enseigne dans les mosquées et dans les institutions d’Al-Azhar », insiste-t-il : « Dans ces institutions, dans les manuels, on trouve quantité de textes islamistes, comment haïr le juif et le chrétien, comment couper les mains. C’est toujours enseigné ! Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a tancé Al-Azhar à ce sujet ».
Un espoir que les choses changent dans le monde musulman, c’est à ses yeux la croissance des musulmans libéraux et des athées : « Je ne suis pas pessimiste, peut-être que le XXIe siècle verra le basculement de l’islam… En effet, l’athéisme se développe en Egypte, car les jeunes et les moins jeunes en ont marre. Grâce notamment aux médias sociaux, internet, Facebook, les athées sont toujours plus nombreux, peut-être deux à trois millions. L’Etat ne pourra jamais mettre en prison une population si nombreuse ! »
- Michel Dray, politologue : 1979 -2023, plus de 40 années d’obscurantisme en Iran.
Prise du pouvoir par Khomeny, première vague des talibans en Afghanistan, terreur islamiste en Algérie, (pays désormais soumis à une régime de collaboration officieuse entre militaires et intégristes) ; poussée fondamentaliste en Tunisie (faisant de ce pays, malgré la défaite islamiste une zone toujours à risque), une Libye en proie aux démons du tribalisme et de l’islamisme ; apparition de l’Etat islamique à cheval entre Syrie et Irak, ou encore une Afrique sub-saharienne ravagée par l’islam radical. J’aurais pu m’appesantir sur les attentats islamistes et leurs centaines de morts, mais il suffit de s’en tenir à ces bouleversements géopolitiques pour comprendre que l’islamisme n’est rien d’autre, comme dit l’écrivain algérien Boualem Sansal, qu’un boa constrictor.
Il y a des peuples qui lisent de gauche à droite, d’autres de droite à gauche. Les islamistes, eux, lisent de travers. Mais surtout, ils égorgent ceux qui ne pensent pas comme eux ; ils décapitent ceux qui ne pensent pas comme eux ; ils déchiquettent à coup d’explosifs ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils condamnent à mort le courageux Hassen Chalghoumi, digne d’un résistant anti-nazi.
- Daniel Pipes, président de « Middle East Forum », précise les 16 prédictions du personnel du Forum pour l’année 2023 qui s’annonce intéressante pour le MO et l’islamisme :
. Gregg Roman, directeur - (i) Israël lancera une incursion terrestre au Liban ou en Syrie, ou les deux, pour mettre fin aux attaques provenant de ces régions ; (ii) Israël et l'Arabie saoudite signeront un accord de coopération économique ; et (iii) le gouvernement américain désignera la Syrie comme un État narcotrafiquant et la sanctionnera.
. Jonathan Spyer, directeur de recherche - (i) la violence du Hamas contre Israël augmentera autour du Ramadan et le nouveau gouvernement israélien "tondra à nouveau la pelouse" ; (ii) les protestations iraniennes s'intensifieront ; et (iii) la diplomatie négociée par la Russie entre Ankara et Damas commencera, y compris un éventuel sommet Erdoğan-Assad.
. Sam Westrop, directeur d'Islamist Watch - (i) les Républicains embrasseront de plus en plus les islamistes, tandis que les Démocrates flirteront avec les contre-islamistes ; (ii) les islamistes européens se renforceront, les voyous de la rue incitant à la violence ; et (iii) un axe islamiste turco-qatari-pakistanais-malaisien émergera, sauf querelle entre Ankara et Doha.
. Clifford Smith, directeur du projet Washington - (i) l'Arabie saoudite manifestera publiquement son alliance avec Israël, sans aller jusqu'à une normalisation complète - peut-être une frappe conjointe contre un mandataire iranien ; (ii) Erdoğan continuera à empêcher la Norvège et la Suède d'adhérer à l'OTAN jusqu'à ce que Washington le paie avec des concessions politiques ; et (iii) le Congrès découvrira que Téhéran fournit de l'argent aux universités américaines pour promouvoir ses anciens fonctionnaires en tant que professeurs.
. Et Daniel Pipes - (i) Erdoğan sera toujours le dictateur de Türkiye en juillet 2023 ; (ii) les juifs de la diaspora seront nettement plus éloignés d'Israël ; (iii) l'accord sur le nucléaire iranien ne sera plus au centre de l'attention ; et (iv) les tensions entre l'Irak et l'Iran augmenteront plus que jamais depuis 1988.
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