
Jérusalem : la reprise des combats est « presque inévitable »
La situation entre Israël et le Hamas est de nouveau sur le point de basculer dans la violence. Malgré une trêve fragile en place depuis le 19 janvier 2025, les tensions sont montées d’un cran ces derniers jours, rendant la reprise des hostilités « presque inévitable », selon des sources militaires israéliennes.
Un cessez-le-feu sous haute tension
Le cessez-le-feu actuel, négocié avec l’aide de médiateurs internationaux, a permis la libération progressive d’otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens.
Cependant, le Hamas a récemment menacé de suspendre ces libérations, accusant Israël de violations répétées de l’accord, notamment en retardant le retour des déplacés et en limitant l’entrée de fournitures humanitaires essentielles dans la bande de Gaza.
En réponse, le président américain Donald Trump a lancé un ultimatum exigeant la libération de tous les otages israéliens d’ici samedi midi, faute de quoi il préconise l’annulation du cessez-le-feu et une reprise des hostilités.
Des échanges de prisonniers controversés
Malgré les tensions, un sixième échange de prisonniers est prévu ce samedi 15 février 2025. Le Hamas a libéré trois otages israéliens en échange de 369 détenus palestiniens. Les précédents échanges ont été marqués par des mises en scène orchestrées par le Hamas, où les otages israéliens, souvent affaiblis et amaigris, étaient contraints de remercier publiquement leurs ravisseurs, suscitant l’indignation en Israël et à l’international.
Les menaces d’une reprise des combats
Face aux menaces du Hamas de suspendre les libérations et aux accusations de violations du cessez-le-feu, Israël a averti que la reprise des combats était imminente si tous les otages n’étaient pas libérés d’ici samedi. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a déclaré que l’armée était prête à intensifier ses opérations dans la bande de Gaza si le Hamas ne respectait pas ses engagements.
Les propositions controversées de Donald Trump
Parallèlement, le président Trump a proposé une initiative controversée visant à placer la bande de Gaza sous contrôle américain, suggérant le déplacement temporaire de la population palestinienne vers des pays voisins pour permettre une reconstruction complète de la région. Cette proposition a été largement critiquée par la communauté internationale, de nombreux dirigeants la qualifiant de « nettoyage ethnique » et soulignant son incompatibilité avec le droit international.
Réunion de crise à 19 heures : Netanyahou face à l’ultimatum de Trump
À l’heure actuelle, les détails spécifiques de la réunion tenue par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à 19 heures, correspondant à l’échéance de l’ultimatum du président américain Donald Trump pour la libération de tous les otages, n’ont pas été divulgués publiquement.
Cependant, des informations antérieures indiquent que Netanyahou avait averti que si le Hamas ne libérait pas tous les otages d’ici samedi midi, l’armée israélienne reprendrait des opérations militaires intensives dans la bande de Gaza. Cette position fait écho à l’ultimatum de Trump, qui avait menacé de “laisser l’enfer se déchaîner” si les otages n’étaient pas libérés dans les délais impartis.
En préparation de cette éventualité, Netanyahou a ordonné le renforcement des troupes autour de Gaza, déclarant que l’armée israélienne était prête à reprendre les hostilités si nécessaire.
Parallèlement, le président Trump a réitéré son soutien à Israël, affirmant que les États-Unis soutiendraient la reprise des opérations militaires si le Hamas ne respectait pas l’ultimatum.
Bien que les détails précis de la réunion de 19 heures n’aient pas été rendus publics, il est probable que les discussions aient porté sur l’évaluation de la situation actuelle, les options militaires potentielles et les implications diplomatiques d’une reprise des combats, en coordination avec les alliés internationaux, notamment les États-Unis.
Une escalade presque inévitable
Alors que la date butoir de samedi approche, l’escalade des tensions rend la reprise des combats presque inévitable. Les efforts diplomatiques se multiplient pour tenter de sauver le cessez-le-feu, mais la situation sur le terrain reste extrêmement volatile. Les prochaines heures seront déterminantes pour l’avenir de la région et la stabilité fragile qui y règne.
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