Israël : Sept paires de jumeaux nés à Hadera, juifs et musulmans côte à côte

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Israël : Sept paires de jumeaux nés à Hadera, juifs et musulmans côte à côte

Une pluie de jumeaux à Hadera.

Alors que certains continuent d’accuser Israël d’apartheid, une image prise à l’hôpital Hillel Yaffe de Hadera parle d’elle-même. Sept paires de jumeaux y sont nées en une semaine, entourées de mères juives et musulmanes, soignées par une équipe unie. Une scène d’une normalité bouleversante, qui dit tout d’un pays où la vie défie les clichés.

Sept paires en une semaine au centre médical Hillel Yaffe

Une semaine de miracles à l’approche de Shavouot

Il y a des semaines où les couloirs d’un hôpital résonnent d’une magie toute particulière. C’est ce qu’a vécu le centre médical Hillel Yaffe de Hadera, où sept paires de jumeaux sont venues au monde en l’espace de quelques jours. Un phénomène rare, qui tombe à point nommé, à la veille de la fête de Shavouot, symbole de vie et de renouvellement.

Au total, quatorze bébés, dont plusieurs prématurés, sont actuellement hospitalisés dans l’unité néonatale de l’établissement. Cinq des sept paires nécessitent des soins intensifs en raison de leur extrême fragilité.

« Un défi passionnant », selon le Dr Hochberg

« Ce n’est pas tous les jours que nous avons sept paires de jumeaux. C’est un défi particulier et passionnant », confie le Dr Amit Hochberg, directeur du service de néonatalogie et de soins aux prématurés. Certains des nourrissons pèsent moins d’un kilogramme et doivent être placés sous ventilation assistée ou recevoir des traitements complexes.

« Chaque paire de jumeaux nécessite une attention personnalisée et adaptée. L’équipe du département offre une réponse complète aux parents, avec des conseils sur l’allaitement, les soins et le développement », ajoute le Dr Hochberg.

Témoignages de mères : entre angoisse et soulagement

Parmi les mères concernées, Hani Schwartz Goresh, résidente d’Or Akiva et déjà mère de trois enfants, a donné naissance à ses jumeaux par voie naturelle. « J’ai accouché à Hillel Yaffe. Je me sens comme chez moi ici », confie-t-elle. Les bébés, nés avec un faible poids, sont suivis de près dans l’unité des prématurés. Leur sortie est espérée dans les prochains jours.

Autre témoignage émouvant, celui de Almog Dan Hadad, de Hadera. Elle a accouché prématurément à 34 semaines après avoir souffert de prééclampsie, une complication potentiellement grave. « J’avais très peur d’accoucher. Ce fut difficile, compte tenu de mon état de santé », raconte-t-elle. Ses deux fils ont passé deux semaines en soins intensifs. « Et aujourd’hui, nous sommes enfin libérés pour rentrer chez nous », annonce-t-elle avec soulagement.

Une image qui fait mentir les accusations

La photo prise dans l’unité néonatale témoigne d’un autre miracle silencieux : des femmes juives et musulmanes côte à côte, unies par la même joie, celle de donner la vie.
Soignées par une équipe multiculturelle, ces mères posent ensemble, souriantes, tenant leurs bébés comme un symbole éclatant d’une réalité israélienne que le monde refuse souvent de voir.

En Israël, nul ne s’étonne que des mères arabes et juives partagent la même chambre, les mêmes médecins, les mêmes angoisses et les mêmes espoirs. C’est une normalité absolue, ici. Et pourtant, à travers le prisme déformant de certains regards internationaux, Israël reste accusé d’apartheid.

Dans ce petit hôpital de Hadera, la vie naît sans distinction de religion, avec le même amour et les mêmes soins. Et dans les cris des nouveau-nés, c’est une autre vérité qui se fait entendre : celle d’un pays où l’humanité précède les slogans.

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