Israël rouvre la plage de Zikim, théâtre de l’attaque maritime du Hamas

Actualités, Alyah Story, Antisémitisme/Racisme, Contre la désinformation, International, Israël - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest
Israël : Pour la première fois depuis le début de la guerre, la plage de Zikim rouvre au public

Pour la première fois depuis le début de la guerre, la plage de Zikim rouvre au public

Le chef d’état-major de Tsahal, le général Eyal Zamir, a donné son feu vert à la recommandation du commandant du Commandement Sud, en coordination avec le conseil régional de Hof Ashkelon, pour rouvrir la plage de Zikim au public. Cette décision marque la levée de l’ordre militaire qui interdisait l’accès à la plage depuis le début de la guerre.

L’ouverture au public interviendra dès ce jeudi 16 octobre 2025. Elle fait suite à une série d’opérations militaires décisives menées par Tsahal dans le nord de la bande de Gaza, sous l’autorité du Commandement Sud, ainsi qu’à l’achèvement d’une « procédure de combat ordonnée » coordonnée avec la marine israélienne.

Les forces de Tsahal, et en particulier celles du Commandement Sud, poursuivront leur mission de protection des habitants du Néguev occidental. Selon un communiqué de l’armée, cette décision s’inscrit dans le cadre du processus de réhabilitation de la région. « Tous les moyens ont été déployés pour garantir un accès sécurisé et optimal à la plage », assure l’armée.

Un lieu de mémoire : Zikim, théâtre d’un massacre le 7 octobre

La plage de Zikim ne se contente pas d’être une bande de sable au bord de la Méditerranée. Le 7 octobre 2023, elle est devenue l’un des lieux les plus sanglants de l’attaque lancée par le Hamas contre Israël. Des dizaines de terroristes ont débarqué sur cette plage, à l’aube, en pleine attaque coordonnée contre le sud du pays.

Sur les trente-huit assaillants partis de Gaza par la mer, vingt-deux ont été tués en mer après la destruction de cinq des sept embarcations par les forces navales israéliennes. Mais seize terroristes ont réussi à atteindre la plage. Là, ils ont ouvert le feu sur les civils présents, massacrant dix-sept Israéliens, parmi lesquels des campeurs, des pêcheurs et des jeunes venus profiter du week-end.

Des soldats de la brigade Golani, postés à la base d’Erez, sont arrivés sur les lieux après avoir entendu les tirs. Trois se sont repliés. Un seul, le caporal Dvir Lisha, a affronté les terroristes. Il est mort en héros, seul contre tous.

Certains civils ont pu s’échapper vers la base militaire de Zikim, où ils ont été protégés. Les terroristes ont ensuite pris le contrôle d’un véhicule militaire abandonné et se sont dirigés vers le kibboutz Zikim. Mais la brigade d’alerte du kibboutz, déjà en position après avoir été informée par la marine, a su les stopper avant qu’ils n’atteignent les maisons.

Des défaillances militaires accablantes

Une enquête interne de Tsahal, publiée plusieurs mois après les faits, a mis en lumière des erreurs graves dans la chaîne de commandement et la réponse opérationnelle. Elle révèle que des soldats ont abandonné leurs positions et n’ont pas empêché les terroristes d’atteindre les civils. Selon un officier de Tsahal cité dans l’enquête : « Quatorze des dix-sept civils tués l’ont été après que les soldats se sont repliés, alors qu’ils auraient dû se positionner entre les terroristes et les abris où se cachaient les civils. »

Certains corps ont été retrouvés plusieurs jours plus tard, dans un abri transformé en piège mortel. L’enquête dénonce aussi un manque de coordination entre la division de Gaza et la marine, une mauvaise préparation de la zone considérée comme non stratégique, des dysfonctionnements radios et des ordres confus.

Malgré la gravité des manquements, aucun commandant de haut rang n’a été sanctionné.

Une réouverture placée sous le signe de la mémoire et de la résilience

La réouverture de la plage de Zikim, décidée deux ans après ce jour noir, est bien plus qu’un retour au loisir : c’est un acte de résilience nationale. Chaque grain de sable de cette plage porte la trace de ce 7 octobre où Israël a vacillé, et où la vie a été arrachée à des innocents.

Rouvrir cet endroit, après avoir sécurisé la zone, c’est envoyer un message clair : Israël est debout, vigilant, et n’oublie rien.

 

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi