Israël : la coalition veut la guerre, Avi Weiss accuse l’armée d’avoir sacrifié les otages !

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Israël : la coalition veut la guerre, Avi Weiss accuse l’armée d’avoir sacrifié les otages !

Netanyahou à Washington : la pression de l'extrême droite israélienne pour un retour à la guerre

Une visite sous haute tension

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s'est rendu à Washington pour rencontrer l'ancien président Donald Trump. Cette visite a pour objectif principal de négocier la deuxième phase du cessez-le-feu avec le Hamas, mais elle est loin de faire l'unanimité au sein du gouvernement israélien.

En effet, les factions d'extrême droite de la coalition, notamment représentées par Bezalel Smotrich, ministre des Finances, exercent une pression intense sur Netanyahou pour que la guerre reprenne à l'issue de la première phase du cessez-le-feu.
Ces ministres menacent de faire chuter le gouvernement si un retour aux combats n'est pas envisagé rapidement.

Cette situation place Netanyahou dans une position délicate, entre les attentes de la communauté internationale, la nécessité de garantir la sécurité d'Israël et les revendications de son propre camp politique. L'entretien avec Trump pourrait influencer la stratégie à venir, alors que les négociations avec le Hamas sont au cœur des débats.

Des otages sacrifiés par une idéologie progressiste ?

En parallèle de cette pression politique, des révélations fracassantes émergent au sein des forces armées israéliennes. Le commandant Avi Weiss* affirme que Tsahal savait où étaient retenus la plupart des otages depuis plusieurs mois, mais que les opérations de sauvetage ont été annulées par crainte de blesser des civils palestiniens.

"Nous savions depuis six mois où se trouvaient les personnes kidnappées, mais le service juridique de l'armée a mis un terme à nos plans !"

Selon Avi Weiss, cette décision aurait été influencée par une vision juridique progressiste, limitant les actions de l'armée israélienne face aux terroristes. Il dénonce une politique qui aurait non seulement freiné le retour des otages, mais aurait également empêché l'élimination de 400 terroristes de la brigade Nokhba par des frappes aériennes. Ces terroristes auraient ainsi pu continuer leurs opérations hostiles contre Israël.

Avi Weiss ne cache pas son indignation face à cette approche :

"Si les Alliés avaient appliqué ce principe à Berlin, les nazis seraient restés au pouvoir. Ni plus, ni moins."

Ces révélations soulèvent des questions fondamentales sur les limites imposées aux opérations militaires israéliennes et sur les conséquences pour les otages encore détenus. La priorité accordée aux principes juridiques internationaux doit-elle primer sur la sécurité nationale et le sauvetage de citoyens israéliens ?

Quelles conséquences pour la suite ?

Ces deux informations remettent en question la stratégie de Netanyahou, tiraillé entre les exigences de son gouvernement et la réalité du terrain.
La pression pour un retour à la guerre pourrait entraîner une fracture politique majeure en Israël, alors que les familles des otages attendent toujours des réponses et des actes concrets.

Avec cette rencontre à Washington et les débats internes qui agitent le gouvernement, l'avenir du conflit avec le Hamas demeure incertain, et chaque décision prise par Netanyahou sera scrutée avec la plus grande attention.

*Qui est Avi Weiss

Avi Weiss est  un colonel israélien à la retraite. Selon une interview rapportée par Al Mayadeen, il a critiqué certains officiers supérieurs de l’armée israélienne pour leur comportement lors des événements du 7 octobre, les qualifiant d’« actes de lâcheté ».

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