Quatre partisans de l’État islamique arrêtés à Jérusalem, prêts pour une « grande guerre » 

Une enquête d’envergure menée par les forces israéliennes

Les services de police de la capitale israélienne et l’Shin Bet ont annoncé, vendredi 15 novembre 2025, l’arrestation de quatre jeunes hommes – tous résidant dans le quartier de Beit Safafa, au sud de Jérusalem – soupçonnés d’être affiliés à l’État islamique (EI) et de s’être préparés à mener une « grande guerre », anticipant la fin des temps. 

L’un des suspects, identifié comme Muhammad Abd al‑Nabi, 26 ans, est précisément mis en cause : selon les informations , il aurait nourri depuis plusieurs années une croyance dans un conflit apocalyptique dans lequel il entendait combattre « les infidèles, notamment les Juifs ». 

Son complice présumé, Jibril Mash’al, 23 ans, aurait été convaincu de l’aider à acheter une arme : un pistolet acquis pour environ 11 000 $ et dissimulé dans un poulailler situé à son domicile. 

Une menace d’usage antisémite explicite

Lors des interrogatoires, Mash’al aurait déclaré que l’arme était destinée « à la grande guerre » et qu’il entendait l’utiliser
« contre les Juifs ou contre toute personne qui n’est pas musulmane ». 

L’enquête a par ailleurs établi que les quatre suspects visionnaient en ligne des contenus liés à l’EI, notamment des vidéos de tueries et de propagande sanglante, ce qui témoigne de leur radicalisation. 

Les chefs d’accusation et la suite judiciaire

Le procès verbal déposé au tribunal de Jérusalem accuse al-Nabi et Mash’al de trafic d’armes et de munitions, d’association terroriste en vue de manipuler des armes, de possession d’armes et de munitions.  Les deux autres suspects sont maintenus en détention alors que l’enquête suit son cours. 

Pourquoi cette affaire revêt-elle un enjeu majeur pour Israël ?

Cette arrestation souligne l’une des menaces les plus directes auxquelles fait face l’État hébreu : des cellules terroristes implantées sur son territoire, motivées par un antisémitisme explicite et une idéologie djihadiste mondiale.
Elle rappelle aussi l’importance de la vigilance des forces de sécurité israéliennes dans un climat régional déjà fortement tendu. Enfin, le fait que l’arme ait été dissimulée dans un lieu banal – un poulailler – illustre la dangerosité des modes d’action contemporains, furtifs et insidieux.

L’État d’Israël reste sur ses gardes

Face à une menace réelle, domestique et idéologiquement motivée, Israël démontre une fois de plus sa capacité à détecter et neutraliser des actions terroristes avant qu’elles ne passent à l’acte. Cette affaire, tout en restant un succès d’intervention, rappelle aussi que la guerre qu’Israël mène contre le terrorisme prend de multiples formes — ici une guerre clandestine, idéologique, mais non moins mortelle.