Féminicide et tentative d’infanticide : il brûle sa femme et son bébé de 6 mois à Bat Yam

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Féminicide et tentative d’infanticide : il brûle sa femme et son bébé de 6 mois à Bat Yam

Horreur à Bat Yam : il brûle vive sa compagne devant leur bébé, elle succombe à ses blessures

Un féminicide d’une barbarie inouïe secoue Israël : l’acte d’accusation est requalifié en meurtre

Bat Yam, Israël – Ce drame insoutenable s’est déroulé dans une rue tranquille, mais les flammes ont tout ravagé : une femme a été brûlée vive par son partenaire, sous les yeux de leur bébé de 6 mois également brûlé au second degré.

Après deux mois d’agonie à l’hôpital, elle a succombé à ses blessures. L’acte d’accusation initial de tentative de meurtre a été requalifié en meurtre aggravé. Un crime d’une rare cruauté, aux relents de préméditation et de sauvagerie.

Le piège mortel tendu par un compagnon violent

L’acte d’accusation, désormais renforcé, décrit un guet-apens glaçant. Le 27 février, l’homme de 38 ans, résidant à Bat Yam, attendait sa compagne dans l’appartement familial. Il avait préparé de l’essence. Lorsqu’elle est revenue, accompagnée de leur bébé installé dans un siège auto, il a versé le liquide inflammable sur elle et le bébé, puis a mis le feu. La mère s’est transformée en torche humaine sous les yeux de son enfant.

Des images de la scène, qualifiées d’insoutenables par les enquêteurs, montrent la jeune femme tentant désespérément de fuir l’enfer qui l’engloutissait. Grièvement brûlée, elle sera transportée d’urgence à l’hôpital où elle luttera pendant deux mois avant de mourir.

Un homme sans remords

L’acte d’accusation est formel : « Alors que le feu consumait le corps de sa compagne et mère de ses quatre enfants, l’accusé est entré dans l’appartement, a retiré ses vêtements imbibés d’essence et les a lavés afin d’effacer les preuves. » Cette tentative de dissimulation, froide et méthodique, est désormais considérée comme une entrave à la justice.

Pis encore, pendant sa détention, il a harcelé la famille de la victime. Selon le procureur Dia Ben Asa Zigelman, du bureau du procureur du district de Tel Aviv, l’accusé a appelé la mère et le frère de la défunte depuis le centre de détention, cherchant à influencer leur témoignage. Ce comportement a motivé l’ajout d’un nouveau chef d’accusation : subornation de témoin.

Une scène d’horreur marquée par des antécédents de violences

Barak Stone, commissaire chargé de l’enquête à la police de Bat Yam, confirme que ce n’était pas la première fois que le couple faisait l’objet de violences conjugales. « Cette scène nous ramène à des temps sombres. Deux policiers sont arrivés sur les lieux. La victime, à bout de forces, a réussi à dire que son compagnon était l’agresseur. Il a été arrêté immédiatement, sans comprendre pourquoi », raconte-t-il.

Les premiers éléments recueillis ont été corroborés par des interrogatoires plus poussés. Les preuves s’accumulent, solides, implacables. Le parquet a demandé que l’homme reste en détention jusqu’à la fin de la procédure judiciaire. Le réquisitoire est sans appel : « Il a tenté d’assassiner sa compagne de la manière la plus cruelle et la plus effrayante qui soit. La vision de son corps en flammes ne lui a inspiré ni remords ni panique. Il ne l’a pas aidée. Il n’a même pas appelé les secours. »

Une société en état de choc

Ce crime, qui dépasse l’entendement, relance avec violence la question des féminicides en Israël. Derrière la façade banale d’un couple avec enfants, se cachait un cycle de violence qui s’est achevé dans l’horreur.

Ce féminicide, comme tant d’autres, n’est pas un fait divers. C’est un cri d’alarme. Un appel à regarder en face la brutalité qui, dans l’intimité des foyers, peut exploser sans prévenir. Dans ce cas, elle a littéralement réduit une femme en cendres.

 

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