
500 000 réfugiés de Gaza : L’Égypte se dit prête à les accueillir temporairement.
Sous pression des États-Unis et dans un contexte régional explosif, l’Égypte semble prête à infléchir sa position historique : selon des sources diplomatiques arabes, Le Caire envisagerait d’ouvrir temporairement sa frontière aux Palestiniens de Gaza, accueillant jusqu’à 500 000 réfugiés dans le nord du Sinaï. Une décision lourde de conséquences, entre calcul stratégique, impératif humanitaire et enjeu de sécurité nationale.
Un changement radical de position
Selon le quotidien libanais Al-Akhbar, proche du Hezbollah, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi aurait récemment donné son accord de principe pour accueillir temporairement 500 000 Palestiniens en provenance de la bande de Gaza.
Des sources diplomatiques arabes citées par le journal affirment que la position du Caire a connu une évolution notable au cours du dernier mois. L’Égypte serait désormais prête à héberger ces réfugiés dans le nord du Sinaï, une région historiquement sensible pour la sécurité nationale égyptienne.
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Cette décision impliquerait également l’ouverture temporaire de la frontière égyptienne, permettant aux Gazaouis qui le souhaitent de quitter l’enclave pour se réfugier de l’autre côté de la frontière. Pour l’heure, aucune confirmation indépendante de cette information n’a été obtenue.
Pressions américaines et réalignement régional
Le quotidien qatari Al-Arabi Al-Jadeed a rapporté, la semaine dernière, que les États-Unis ont récemment informé l’Égypte de leur intention de réduire leur aide militaire.
Cette mesure, qui devrait entrer en vigueur cette année, représenterait un sérieux coup dur pour le régime d’al-Sissi.
À l’heure actuelle, l’aide annuelle américaine à l’Égypte s’élève à 2,1 milliards de dollars, dont 1,3 milliard est destiné au soutien militaire, le reste étant alloué à l’aide économique.
La menace de cette réduction pourrait bien avoir pesé dans la nouvelle posture du président égyptien.
Ce réalignement semble aussi lié à la réaction régionale face à la proposition choc de Donald Trump au début du mois dernier. L’ancien président américain avait appelé à l’expulsion des Palestiniens de Gaza, une initiative qui a provoqué l’ire de nombreux pays arabes, dont la Jordanie et l’Égypte.
En réponse, al-Sissi avait alors déclaré fermement : “L’Égypte ne participera pas à ce geste d’injustice”, avant d’ajouter : “Le déplacement des Palestiniens conduirait à l’instabilité et constituerait une menace pour la sécurité nationale de l’Égypte.”
Pourtant, selon plusieurs analystes, la pression exercée par Washington pourrait avoir eu raison des réticences initiales du Caire.
Si les réfugiés ne sont accueillis que temporairement, cette décision pourrait malgré tout changer la donne sur le terrain et dans les négociations internationales.
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Une coalition arabe autour de la reconstruction de Gaza
Parallèlement, la chaîne saoudienne Al-Hadath a révélé que les ministres des Affaires étrangères de l’Égypte, de l’Arabie saoudite, du Qatar, des Émirats arabes unis et de la Jordanie se sont retrouvés à Doha, capitale du Qatar, pour une réunion de haut niveau avec l’envoyé américain Steve Whitkoff.
À l’ordre du jour : le plan égyptien de reconstruction de la bande de Gaza, soutenu par l’ensemble des puissances arabes présentes. Cette rencontre a également permis de discuter de la création d’un comité de gestion qui serait chargé de superviser la situation dans l’enclave palestinienne, notamment en matière de sécurité, de logistique humanitaire et de gouvernance.
Une stratégie régionale en mutation
Ces récentes initiatives démontrent une volonté croissante de la part des pays arabes de prendre en main le dossier gazaoui, longtemps instrumentalisé par des puissances extérieures. L’Égypte, en tant que voisin direct et acteur central, semble prête à assumer un rôle plus actif, quitte à remettre en question ses principes antérieurs.
Ce possible accueil de demi-million de réfugiés sur son sol, même temporaire, serait une première historique et un signal fort à la communauté internationale. Il marque également une reconfiguration stratégique où la question palestinienne est de nouveau au cœur des tensions géopolitiques du Moyen-Orient.
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