Choc en Judée-Samarie : des Arabes empoisonnent un troupeau pour chasser les fermiers juifs

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Choc en Judée-Samarie : des Arabes empoisonnent un troupeau pour chasser les fermiers juifs

Les habitants de Binyamin dénoncent un empoisonnement de troupeau : « Des Arabes ont empoisonné un troupeau de chèvres, certaines sont mortes. »

Un climat de rage domine chez résidents de la région de Binyamin, en Judée-Samarie.
Selon leurs témoignages, des individus issus du village de Al‑Mughayir auraient pénétré sur les pâturages de la ferme Mezoudet David. Ils y auraient répandu des dattes empoisonnées, entraînant la mort de plusieurs chèvres. « Ils tentent de nous effrayer pour que nous reculations, mais cela ne nous dissuadera pas une seule seconde », affirme le propriétaire.

Incident et déroulé

Les faits se seraient produits samedi, quand deux Arabes suspects ont été aperçus sur les terrains de pâture, à proximité de la route Alon, près d’une bâtisse illégale.
Un habitant de la zone a alerté les forces de l’Israeli Defense Forces (IDF) après avoir remarqué les deux hommes fouillant le sol. Malgré une intervention rapide, les suspects ont réussi à prendre la fuite dans leur village.
Sur place, un berger a découvert plusieurs animaux présentant des signes d’empoisonnement : « Quand je suis revenu à mon troupeau et suis arrivé au secteur où les suspects avaient été vus, j’ai remarqué des chèvres qui montraient des signes d’empoisonnement. J’ai ensuite trouvé sur place des dattes empoisonnées et une bouteille suspecte. Certaines sont mortes après avoir agonisé, et l’une d’elles a été sauvée grâce à une intervention rapide. »

Les forces de l’IDF sont intervenues, ont mené des fouilles, mais n’ont retrouvé aucun élément à l’issue immédiate de l’opération. Plus tard, l’arrestation d’un des suspects a été confirmée — le second reste introuvable.

Témoignages et enjeux symboliques

Le propriétaire de la ferme, Avi Karo, déclare : « Le terrorisme qui, dans le passé, touchait les voyageurs juifs sur l’axe Alon, nous l’endurons aujourd’hui à la ferme, qui se tient en première ligne et protège l’axe. » Il ajoute : « Ils essaient de nous faire peur pour que nous reculions, mais cela ne nous arrêtera pas un seul instant. Notre réponse sera l’expansion du pâturage et l’affermissement de notre emprise sur le terrain. »

Ce qui interpelle dans ce cas, c’est la transformation des méthodes du conflit. L’attaque ne vise plus uniquement les Juifs ou les forces en transit, mais touche directement l’économie locale – ici l’élevage. Le choix d’un mode opératoire discret, via l’empoisonnement de bétail, signale une volonté d’usure à bas bruit. Le message est double : nuire matériellement et semer l’intimidation. En ostracisant la ferme et en ciblant une activité agricole, l’acte cherche à rompre la résilience territoriale.

Pour les habitants de la région, cette attaque est perçue comme un avertissement : « Nous sommes à la ligne de front », affirme leur interlocuteur. Autrement dit, l’enjeu n’est plus seulement militaire, mais aussi civil – la consolidation d’un ancrage communautaire, l’exercice d’une présence sur le terrain, la défense par l’implantation. La riposte annoncée par le propriétaire  « l’expansion du pâturage et l’investissement du terrain »  vise à décliner cette logique en acte concret.

Ce que cela révèle

D’abord, une intensification des formes d’hostilité dans cette région de la Judée-Samarie, marquée par un basculement tactique : de l’affrontement direct à la nuisance ciblée. Ensuite, un défi majeur pour la stabilité locale : si l’élevage devient une cible, c’est tout un pan de l’économie de subsistance qui s’en trouve menacé. Enfin, cet épisode nourrit la perception d’une « guerre des nerfs » — non seulement d’un point de vue militaire, mais dans la vie quotidienne des habitants.

La violence observée à Binyamin dépasse l’acte isolé : elle signale une mutation stratégique dans le conflit israélo-palestinien. L’attaque de bétail n’est pas simplement une provocation, elle vise l’effritement du lien territorial, de l’ancrage communautaire et de la résilience économique. En choisissant de maintenir et d’étendre sa présence, la ferme exprime une réponse : non pas de repli, mais de consolidation. « Cela ne nous dissuadera pas une seule seconde. »

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