Netanyahou au Congrès : un discours de guerre pour la souveraineté d’Israël

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Netanyahou au Congrès : un discours de guerre pour la souveraineté d’Israël

Netanyahou au Congrès : un discours de guerre pour la souveraineté d’Israël

« Nous protégeons la civilisation contre la barbarie » : devant le Congrès américain, Netanyahou affirme la mission sacrée d’Israël et annonce ses intentions stratégiques

Dans une allocution historique prononcée devant le Congrès américain à Washington, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a dressé un tableau implacable du combat que mène Israël depuis le 7 octobre 2023, en soulignant :
« Ce qui nous a été infligé ce jour-là équivaut à vingt 11-Septembre. » Le ton est donné. Le chef du gouvernement israélien n’est pas venu supplier.
Il est venu déclarer la guerre au mensonge, à la terreur et à l’hypocrisie internationale.

Le 7 octobre : une date charnière dans l’histoire juive et mondiale

Netanyahou n’a rien édulcoré : « Ce jour-là, des bébés ont été décapités, des jeunes filles brûlées vives, des enfants kidnappés et des femmes violées. »
Le Premier ministre, visiblement ému, mais déterminé, n’a pas cherché l’apaisement.
Il a voulu exposer l’horreur, la réalité nue, sans le filtre des diplomates. Pour lui, ce jour-là,
« Israël a été attaqué parce qu’il est la première ligne de défense de la civilisation. »

Et il avertit : « Si Israël tombe, vous tomberez aussi. Nous protégeons non seulement notre peuple, mais l’ensemble du monde libre. »

Objectif : la victoire totale et irréversible sur le Hamas

L’intention est claire. Pas de compromis. Pas de cessez-le-feu imposé. Pas de solution qui laisserait intacte l’infrastructure islamiste. Pour Netanyahou, toute solution future à Gaza doit commencer par une démilitarisation complète, suivie d’une administration civile si, et seulement si, elle reconnaît Israël et ne prêche pas sa destruction.

Il prévient : « Il n’y aura pas de retour au statu quo ante. Plus jamais Israël ne tolérera une enclave terroriste à ses portes. »

Une souveraineté assumée, y compris en Judée-Samarie

S’il n’a pas évoqué frontalement les implantations, le message implicite est sans ambiguïté : le contrôle sécuritaire d’Israël sur les territoires de Judée-Samarie est, selon lui, non négociable.
En affirmant que
« seule la force militaire israélienne peut empêcher une répétition du 7 octobre », Netanyahou inscrit la souveraineté israélienne sur l’ensemble des zones stratégiques comme une nécessité existentielle.

Ce n’est plus une question d’idéologie : c’est une question de survie.

L’Iran, axe du mal moderne

Au cœur du discours : l’Iran. Netanyahou martèle : « Le Hamas, le Hezbollah, les Houthis, et leurs maîtres iraniens : c’est cela l’Axe du Mal de notre époque. » Il accuse Téhéran d’avoir orchestré les attaques et de préparer d’autres massacres par procuration.

Son avertissement à la communauté internationale est glaçant : « Si vous laissez l’Iran s’armer, ce ne seront pas seulement des Juifs qui mourront. »

Une Alliance d’Abraham renforcée et militarisée

Netanyahou tend la main aux pays arabes modérés, sans naïveté : « De nombreux États arabes comprennent aujourd’hui qu’Israël n’est pas leur ennemi, mais leur meilleur rempart contre l’Iran. » Il appelle à transformer les Accords d’Abraham en une alliance stratégique et sécuritaire, conditionnée à la neutralisation des forces terroristes dans la région.

Réactions : entre indignation et calcul géopolitique

Le discours a fait grincer des dents dans les milieux pro-palestiniens. Le Centre arabe de Washington dénonce un discours de « démagogie pure », qualifié de « manipulation émotionnelle orchestrée », tandis que le Carnegie Endowment parle d’« absence totale de vision politique à long terme ».

Certains États arabes ont évité de commenter frontalement, mais l’Arabie saoudite a rappelé fermement son rejet « de toute tentative de déplacer les Palestiniens hors de leur terre », sans nommer Netanyahou.

Côté américain, Donald Trump n’a pas directement réagi au discours, mais selon des sources proches de l’ancien président, il l’aurait trouvé « puissant, juste, et parfaitement aligné avec les intérêts américains. » sauf pour la souveraineté israélienne en Judée-Samarie

Mais, Donald Trump s’oppose clairement à la souveraineté israélienne en Judée-Samarie

Lors d’une déclaration publique qui a surpris même certains de ses alliés, Donald Trump a affirmé avec fermeté qu’il n’autoriserait pas Israël à annexer la Judée-Samarie. Il a déclaré sans détour : « Je n’autoriserai pas Israël à annexer la Cisjordanie. Non. Je ne le permettrai pas. Cela n’arrivera pas. » Et d’ajouter : « Il est temps d’arrêter maintenant. »

Malgré ses liens étroits avec le gouvernement israélien et son rôle central dans les Accords d’Abraham, Trump a voulu rassurer les pays arabes qu’il avait rencontrés quelques jours plus tôt : « Je leur ai dit que je ne soutiendrais pas la souveraineté israélienne en Judée-Samarie. »

Cette position, inattendue de la part d’un président historiquement proche d’Israël, semble répondre à des impératifs diplomatiques visant à préserver la stabilité régionale et à ne pas faire capoter les relations stratégiques avec les États arabes.

La réaction de l'Autorité Palestinienne

Le porte‑parole de Mahmoud Abbas, Nabil Abu Rudeineh, a réagi dans la foulée dudit discours en déclarant : « Le peuple palestinien […] est le seul à décider qui le gouverne. » et a réaffirmé que « la seule solution permanente est l’établissement d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale. » 

Cette réponse est un positionnement classique de l’Autorité palestinienne : elle conteste toute imposition externe de gouvernance et insiste sur les droits nationaux palestiniens, sans relever point par point les arguments du discours de Netanyahou.

Analyse : Netanyahou assume la rupture

Ce discours, loin d’être un simple plaidoyer, est une déclaration de rupture avec une diplomatie hypocrite qui réclame d’Israël ce qu’elle n’exige d’aucune autre démocratie sous menace existentielle.

Il place Israël non plus comme simple acteur régional, mais comme bastion occidental assiégé. Il remet au centre du jeu la notion de souveraineté juive pleine et entière, y compris là où cela dérange : à Jérusalem, en Judée, en Samarie, et à Gaza.

Loin de s’excuser, Netanyahou revendique. Et il avertit : « Ceux qui pensent qu’Israël cédera une fois de plus ne comprennent pas l’esprit juif. Nous avons survécu à Pharaon, à Haman, à Hitler. Nous survivrons au Hamas. Et nous vaincrons. »

 

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