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7 janvier 2015 au 7 janvier 2023 rencontre inédite avec G.H. Rabbath de Charlie Hebdo

otage dessiné par GR charlie Hebdo

 Je vous remercie pour ce message et cette réponse.  Concernant le titre j'ai pensé à CELA VEUT DIRE "NOUS VIVRONS" : L'ART AU SERVICE D'UNE CAUSE

Cela  veut dire nous vivrons : L'ART AU SERVICE D'UNE CAUSE pour faire référence au célèbre dessin de Joan Sfar.

Le 7 Janvier 2015 , il y avait l'attentat de Charlie Hebdo .
Cela avait amené à une belle mobilisation d'une partie de la population française regroupée autour du célèbre slogan "Je suis Charlie".
Nous avons pu voir à quel point il était important de se battre pour la liberté d'expression mais aussi et surtout cela nous a rappelé que le dessin pouvait avoir un impact sur la société (encore aujourd'hui, quantité de dessinateurs de Charlie Hebdo se servent de leur art pour dénoncer les maux de la société). J'ai donc rencontré un artiste inspirant et engagé : GR , qui a récemment réalisé le portrait des otages du 7/10...

7 janvier 2015 au 7 janvier 2023 rencontre inédite avec G.H. Rabbath de Charlie Hebdo

7 janvier 2015 au 7 janvier 2023 rencontre inédite avec G.H. Rabbath de Charlie Hebdo

 

Paco DE LA PENA - Comment voyez-vous votre métier de dessinateur à une époque comme la nôtre ? 

G.H. Rabbath - L'artiste du futur sera engagé, ou ne sera pas artiste, à mon humble avis. Je vois beaucoup d'artistes de renommée mondiale qui se disent engagés, mais malheureusement, leur renommée s'etant faite au prix de l'aliénation de leur œuvre par les structures du pouvoir en place, cette œuvre même est d'ores et déjà vidée de son sens.

À mon avis, l'artiste doit, avant tout, préserver son œuvre de toute sorte de détournement politique ou idéologique et ce, en annonçant la couleur dès le départ et n'acceptant pas de jouer le jeu du circuit des galeries d'art ou des collectionneurs qui ne partagent pas ses engagements éthiques et moraux.

 portrait d'Omri Ran. otage du hamas

portrait d'Omri Ran. otage du hamas

Paco DE LA PENA  -Pensez-vous donc que l'art a un impact sur la société ? Vous définissez-vous donc comme un dessinateur, un artiste engagé ?

G.H. Rabbath - Que l'artiste ait un impact ou non, il se doit d'essayer. Mais disons que l'art contemporain, dans certains cas, offre des possibilités d'interaction et de participation du spectateur, si l'artiste en offre la possibilité bien entendu, sans compter des possibilités de levées de fonds, à l'aide d'événements et projets à buts caritatifs. C'est ce que j'essaie de réaliser à travers mon projet A R K.

Paco DE LA PENA- Vous avez ces derniers temps réalisé plusieurs dessins des otages du Hamas et des personnes décédées lors du massacre du 07 Octobre.
Qu'est-ce qui vous a amené à faire les portraits numériques d'Alex Dancyg, Sharon Avigdori, Tomer Ahimas et Omri Ram ?

G.H. Rabbath -Dans le cadre de mon projet A R K, j’essaie de donner vie aux personnes représentées dans de simples photographies, lesquelles photographies, à mon avis, ne rendent pas justice aux personnes.
Comme l’écrivait Roland Barthes, la photographie se rapporte finalement à la mort et non à la vie. Mon dessin dynamique cherche, au contraire, à insuffler la vie dans les représentations des disparus.
C’est la raison pour laquelle j’avais initié une série de portraits pour les otages et martyrs, d’après les photographies qui nous furent communiquées.

Malheureusement, très peu de photographies étaient d’assez bonne qualité pour que je puisse les dessiner et toutes les organisations et associations que j’avais contacté et qui étaient en contact avec les parents et les proches des otages et ou des martyrs, n’avaient su m’aider à trouver de meilleures photographies.

Ce n’est donc que partie remise, le temps d’être en contact avec des organismes qui puissent m’aider dans cette étape. Mon projet, consiste en effet, à réaliser autant de portraits dynamiques qu’il me sera humainement possible de faire, avant ma mort, et d’envoyer les versions numériques de mes dessins dans l’espace interstellaire, dans l’espoir que ces portraits puissent sortir du système solaire, dans les pas des sondes Voyager I et Voyager II, tels les passagers d’une Arche de l’Alliance.

Paco DE LA PENA-Comment vivez-vous aujourd'hui ce qui s'est passé le 07 Octobre ainsi que la recrudescence de la haine envers le peuple juif et israélien ?

G.H. Rabbath L'action terroriste du 7 octobre n'est en aucune façon justifiable, quelle que soit la violence et les exactions subies par les personnes vivant dans "cette forme de prison à ciel ouvert." Déjà, une organisation violente telle que le Hamas, n'aurait jamais dû gagner des élections démocratiques.
Cela témoigne, à mon avis du niveau de corruption auquel était arrivé ce que l'on appelle l'Autorité Palestinienne.
C’est, un peu, ce qui s'est passé en Afghanistan; la présence des USA avait tellement corrompu le gouvernement en place, que les gens ont finalement préféré traiter avec les Talibans, que continuer à défendre le gouvernement d'Ashraf Ghani, une fois les américains partis.
Je ne suis pas croyant, et pour moi toute religion renvoie à du dogmatisme et à de l'idéologie et empêche les gens de penser pour eux-mêmes, ce qui mène à de l'obscurantisme et à l'intolérance de l'autre. Je prône une sorte de judaïsme athée qui distille l'essence de ce que voudrait dire 'être juif' sans poser la présence ou la promesse d'un créateur. Sur un plan politique, je me sens de même proche de Hanna Assouline et des Guerrières de la Paix.

Paco DE LA PENA - Vous avez aussi peint les rabbins de Judaïsme en Mouvement.  Pourquoi et comment cela s'est-il fait ?

G.H. Rabbath -Bien que n'étant pas croyant, j'apprécie ce que défend le rabbin Delphine Horvilleur et les valeurs de Judaïsme en Mouvement, qui prône la modernité, l’égalité des sexes, le pluralisme, ainsi que le combat pour les droits de l’homme.
Le rabbin Delphine Horvilleur, ainsi que certains de ses confrères ont bien apprécié leurs portraits. Il n’est pas nécessaire d’être né juif, ou même d’être croyant, pour se sentir juif. D’ailleurs, depuis la Shoah, je crois fermement que nous devrions tous nous sentir juifs.

Paco DE LA PENA -Y-a-t'il un lien qui relie votre art au judaïsme.  C'est le cas de certains grands artistes comme Marc Chagall , est-ce votre cas ?

G.H. Rabbath-Comme je le disais donc plus haut, il nous faut tous nous réclamer du judaïsme, d’autant plus que la pensée transit notre vie intellectuelle. La question de l’Altérité dans la pensée de Levinas, la ‘Différance’ derridienne, le temps messianique de Gérard Bensussan, dont le travail revient sur la pensée juive moderne de Rosenzweig et Benjamin, pour montrer la différence radicale de la pensée juive du temps — qui sépare par le ‘pli’, olam hazé à olam haba — à la pensée circulaire des grecs, ou celle linéaire de la dialectique rationnelle de Hegel; autant de lectures qui ont transformé ma pensée et informé mon projet artistique actuel.

Bien entendu, l’art de Rothko, Pollock ou de Barnett Newman, dont les abstractions puissantes témoignaient, au sortir de la seconde guerre mondiale et des atrocités de la Shoah, de l’impossibilité d’une figuration humaine, m’avaient beaucoup touché et je leur rends hommage dans mon trait, lequel, quoique finalement figuratif, fait hommage à l’abstraction de ces artistes

Je n’oublie pas non plus Arshille Gorky, rescapé lui, de cet autre  génocide qui avait précédé la Shoah et qui et passé malheureusement inaperçu pour très longtemps et auquel mes grand-parents échappèrent de justesse. Les atrocités de la Shoah furent d'ailleurs en partie commises parce que l'Allemagne nazie avait noté que pas grand monde ne se souvenait du génocide arménien.

Propos recueillis par Paco DE LA PENA pour Alliance Magazine 

La plaidoirie au procès des attentats de janvier 2015 de Maître Axel Metzker

La plaidoirie au procès des attentats de janvier 2015 de Maître Axel Metzker

MA PLAIDOIRIE AU PROCÈS DES ATTENTATS DE JANVIER 2015

« Il est impossible de plaider quoi que ce soit. On pourra plaider, photographier, interviewer, filmer ou dessiner. Mais plaider des mots les uns après les autres comme des perles sur un fil, en s’imaginant qu’on obtiendra un ravissant bijou est vain.

Se croire capable de partager cette expérience avec les autres est une entreprise perdue d’avance. On ne transmet pas une désagrégation. On ne raconte pas un délitement.

Il faudrait plaider des mots nouveaux pour écrire la biographie de chaque parcelle de chair qui fut retirée de leurs corps. Et autant de plaidoiries pour toutes les miettes de viande découpée par des milliers de fourmis qui emportèrent sur leur dos un bout de leurs tripes et de leurs vies.

Chaque phrase plaidée sera une fausse victoire car il faudra en plaider des milliers d’autres, qui jamais ne suffiront à esquisser le portrait de l’abîme.

A quoi bon plaider, écrire ou dessiner. Nos efforts s’effondreront en direction du néant.

L’instant où il faudra reposer la parole sera cruel car il sonnera la fin de l’illusion. Celle d’espérer échapper à la solitude profonde de la victime.

On aimerait n’avoir jamais joué à ce jeu dangereux où l’on imaginait triompher du silence.

Le sortilège de la plaidoirie ou du dessin commence à l’instant où avance le crayon vers la feuille, la parole vers le micro, et il ne s’achèvera que lorsque la totalité prendra fin.

Même épuisé, on a envie de tout détruire.

Autour de soi la multitude s’arroge le droit de défaillir, de fuir, de gémir, de réclamer, de conspuer ou de diffamer.

Les pleurnichards me dégoutent, les geignards me révoltent, les nombrilistes me révulsent. Chaque microbe se croit le centre d’un monde qui n’a jamais existé.

Sans demander notre avis, ils se sont positionnés au milieu de tout et, par la même, ont expulsé les autres vers le dehors.

En se retirant, la sauvagerie a laissé place à la vulgarité. Elle fut l’autre violence infligée à leurs personnes. La vulgarité s’est assise à la table des disparus et les a souillés de sa laideur.

Il n’est pas possible de décrire la fureur qu’elle a fait bouillonner en moi sans être traversé des pieds à la tête par le désir d’écraser ceux qui ont sali le journal CHARLIE HEBDO.

Car ils avaient jeté pendant 23 ans la totalité de leur Energie, comme des buches dans une chaudière chauffée à blanc, jamais rassasiée toujours prête à exploser.

Jusqu’à ce mois de janvier 2015, où elle atteint son point d’incandescence ultime.

Il n’est pas sûr qu’il faille permettre à tous d’écouter ses paroles.

Peut-être certains en souffriront-ils. Mais il faut pourtant les plaider, pour la satisfaction d’au moins un seul.

La plaidoirie est un égoïsme dont le seul but est la délivrance de celui qui s’y prête.

Les autres peuvent pleurer.

Ils seront convoqués au détour des phrases, comme des fous et des cavaliers sur un échiquier où ils ne gagneront rien.

La vérité fera encore saigner ceux qui croyaient que tout était fini. Car cela ne finira jamais.

Terrorisme, fanatisme religieux, intolérance primitive.

Nos tourments personnels auraient dû avoir l’élégance de s’effacer derrière la nécessité impérieuse de lutter pour des valeurs communes.

Mais l’obscénité de notre époque, l’égocentrisme infantile érigé en valeur moderne d’épanouissement ont libéré des flots de narcissisme victimaire aussi déplacé que morbide.

Seules la charité et la compassion nous ont été autorisées. Il ne fallait pas se révolter, ne pas désigner de responsables, ni tendre le doigt en direction des lâches et des coupables présumés.

Et encore moins dénoncer le prosélytisme de croyances archaïques, de concepts réactionnaires, afin de ne pas heurter ceux qui les pratiquent, et veulent les propager pour se sentir moins seuls, enfermés qu’ils sont dans leur pensée moyenâgeuse et totalitaire.

Tout cela fut déjà écrit, et il ne sert à rien de radoter.

La violence. Elle n’a pas disparu. On l’a supportée. On l’a encaissé. On l’a absorbée. TAPIE dans nos entrailles, elle attend le moment d’en sortir.

Comme un volcan endormi pendant des millénaires, un jour elle explosera de nouveau à la face du monde. Ou peut être jamais. Ceux qui croient qu’elle est dernière nous n’ont pas compris qu’elle est maintenant à l’intérieur de nous.

Il n’y aura pas de reconstruction.

Ce qui n’existe plus ne reviendra jamais.

RISS, « Une minute 49 secondes », paru en 2016.

LA NARRATION

La parole des victimes est pour nous la priorité. La Justice est faite avant tout pour les victimes. Leur parole a été protégée.

Le devoir de mémoire s’impose à jamais et leurs mémoires nous obligent.

Mais la lecture du livre de RISS m’a convaincu que le mot victime est peut-être inadéquat. Il préfère le mot innocent à celui de victime.

Pour Riss, le mot « victime » « est un faux ami qui ne vous aide pas mais au contraire vous met la tête sous l’eau et vous noie »[1].

« Innocent », j’étais innocent. Pas victime.

« Innocents », nous l’étions tous. Nous n’avions rien fait pour mériter d’être fusillés. »

Riss déclare que le mot INNOCENT délimite deux mondes impossibles à mélanger. Celui des coupables et celui des non coupables.

Innocent est le mot qui nous protègerait des amalgames que tentent les confrères dans les prétoires, quand ils prétendent que les assassins qu’ils défendent sont autant « victimes » des injustices de la société que ceux qu’ils ont massacré gratuitement.

« Victime » est un mot qui permet à l’infamie de mettre les innocents dans la même cellule que celle des coupables.

Innocent et rien d’autre…

J’hésitai…moi-même entre les deux mots victimes ou innocents ?

Mes clients étaient ils des victimes ou des innocents ?

Convaincu par Riss, j’ai donc modifié ma plaidoirie en ce Sens.
On parlera de « la parole des innocents ».

CABU
Les victimes, enfin « les innocents » font partie de nos vies depuis plus de 5 ans, d’autres font parties de nos vies depuis notre enfance.

Avant d’évoquer mes clients, j’évoquerai la mémoire de quelques innocents partis trop tôt.

Le 7 janvier 2015, quand j’ai entendu le nom de CABU dans la liste des victimes (innocents), j’ai ressenti une immense tristesse, un pincement au cœur, comme si je venais de perdre un membre de ma famille, un bout de mes souvenirs d’enfance, l’effacement ou la perte d’un film de vacances.

CABU était notre « Madeleine » de Proust.

Ses milliers de dessins ont traversés nos vies à chacun. A chaque époque, il en fabriquait.

CABU était l’historien de nos sourires, de nos rires et de nos révoltes d’enfants, d’adolescents et d’adultes.

A chaque dessin, on ne pouvait que sourire ou mieux comprendre le Monde dans lequel on vit.

Cabu a eu une très belle vie.

Quand on consacre sa vie à faire rire ou sourire ses contemporains, on ne mérite que le Paradis.

La France venait de perdre l’un de ses plus grands dessinateurs ayant consacré sa vie à la réussite d’un journal CHARLIE HEBDO.

CHARLIE HEBDO

Tout d’abord, je souhaite un joyeux anniversaire à CHARLIE HEBDO.

JOYEUX ANNIVERSAIRE CHARLIE HEBDO.
50 ans de dessins, de débats et de polémiques,
50 ans de lutte contre la connerie humaine,
50 ans de bêtises contre les bobos, les réac, les beaufs, les intolérants, les frustrés, les sauvages
50 ans de lutte contre le politiquement correct.
CHARLIE HEBDO c’était la provocation, l’art de vivre à la française, le droit au blasphème.

CHARLIE HEBDO C’était mon enfance dans laquelle j’ai grandi avec mon tendre Professeur CHORON qui avait disparu quelques années plus tôt…en 2005 (10 ans avant)

Le 7 janvier, on a ainsi décimé les compagnons de route du Professeur CHORON et la Relève.

On a tué pour la première fois de l’histoire « des éclats de rire. »

Heureusement que les rescapés se sont relevés et je suis fier de montrer cet exemplaire TOUT EST PARDONNE.

Ce journal TOUT EST PARDONNE est la preuve de la Relève et de la résurrection.

Ce dessin DE LUZ réalisé quelques jours après la tuerie était l’espoir donné à une nouvelle Relève d’entrer en piste pour le meilleur et pour le Rire.

Je ne serai jamais autant reconnaissant à RISS d’avoir pu poursuivre ce combat au nom de tous les siens mais aussi au nom de tous les nôtres.

Depuis 50 ans, malgré la censure, et toutes ses lâchetés, CHARLIE HEBDO est devenu un symbole 

LIBERTE EGALITE FRATERNITE DISAIT CHARLIE. Telle est notre devise à JAMAIS.

CHARLIE HEBDO a toujours pu renaitre de ses cendres et faire résurrection

Dans 1000 ans, CHARLIE HEBDO sera encore là.

LES GUIGNOLS DE L’INFO

Mais attention, la liberté d’expression a subi d’autres coups en France, plus sournois…récemment...

J’en profite pour dénoncer la disparition des Guignols de l’info le 22 juin 2018, autre forme de provocation à la française qui a disparu de la télévision, sans la moindre polémique en donnant raison à ceux qui combattent la liberté d’expression (les djihadistes) et qui ne supportent pas la caricature (les politiques) et qui manquent profondément d’humour. (Quelques milliardaires patrons de chaine, les djihadistes et certains politiques)

Il est vrai que « tuer des marionnettes » est moins grave que tuer des hommes et des femmes.

Il n’empêche force est de constater que nos libertés reculent.

Force est de constater que notre société de droits régresse, face au terrorisme, aux pandémies, à l’intolérance.Nos Libertés reculent. L’intolérance progresse. On ne supporte plus autrui.

Dessiner est devenu suspect. Aller à la Messe devient dangereux. Dire qu’on est juif, est source d’inquiétude pour celui qui le dit et pour celui qui l’entend. Enseigner la liberté d’expression à des enfants peut entrainer la décapitation. Enseigner à des enfants ou à des adultes, l’histoire de la shoah est une provocation.

Notre Droit est faible face à eux

Un juge d’application des peines a libéré COULIBALY, KOUACHI, BENYETTOU, POLAT.

L’Archange de la révolution, SAINT JUST  DISAIT : PAS DE LIBERTE POUR LES ENNEMIS DE LA LIBERTE

Les Droits de l’Homme exigent une nouvelle politique. Il faut nous adapter à cette nouvelle menace. L’avenir du genre humain en dépend.

SAINT JUST a également déclaré : "Chez les peuples vraiment libres, les femmes sont libres et adorées."

Antoine de Saint-Just - 1767-1794 - L'esprit de la Révolution Cette très jolie phrase de Saint JUST est une déclaration d’amour à toutes les femmes.

Or, les terroristes se vantent « de ne pas tuer les femmes ».

Tout le monde aura compris le gros mensonge, la publicité mensongère, la turpitude, l’esprit de malice de celui qui prononce une telle phrase après avoir tué ELSA KAYAT. En effet une seule femme est morte dans la rédaction de CHARLIE.

Je dis bien une seule femme. Or, les terroristes, ces voyous, ses djihadistes, ses fous d’Allah, ses sordides personnages ont osé se « vanter de ne pas tuer les femmes » juste après l’avoir assassiné avec une kalachnikov.

Pourquoi le proclamer alors qu’ils ont tué ELSA ? Cette question est pour nous fondamentale.

Qui était ELSA KHAYAT ? Un célèbre psychiatre…certes.

Une femme juive sépharade qui recevait des menaces de mort et des invectives antijuives à la suite de son article sur la SHOAH. Une sépharade qui s’intéressait à un drame ashkénaze. Quel courage.

Mais pour CHERIF KOUACHI c’était avant tout une JUIVE. En réalité, ses assassins affirment ne pas tuer les femmes sauf les femmes juives.

COCO
CHERIF KOUACHI savait qui il assassinait. Ils avaient identifié toute la rédaction.

Pour preuve, juste avant la tuerie, en bas de l’immeuble, les terroristes ont identifié COCO, cette sublime femme, dessinatrice qui a vécu un calvaire.

Son chemin de croix est dans tous nos esprits. Son témoignage nous a transformé en statue de sel.

Survivre à un calvaire, est un combat héroïque. Survivre à un calvaire c’est pire que disparaître. Je souhaite rendre ainsi hommage vibrant au courage de COCO. Elle est inscrite dans le livre des Justes et des vivants.

L’ange Clarissa
A l’instant présent, je pense à tous les disparus : Fréderic, Franck, CABU, ELSA, CHARB, HONORE, Oncle  BERNARD, Mustapha, Michel, TIGNOUS, Georges et AHMED.
J’ai une tendresse particulière pour la princesse CLARISSA, l’ange des abîmes qui s’est envolé pour rejoindre les cieux.Nous le savons, cette princesse a protégé à jamais tous nos petits frères et toutes nos petites sœurs de l’école juive YAACOV, l’école juive de Montrouge.

J’évoquerai Philippe et François Michel sans oublier mes autres petits frères que je porte dans mon cœur : YOHAN et YOAV.

Ainsi, je plaiderai aussi Au nom de tous les miens.

Source Blog media part Maître Axel Metzker

Antisémitisme : les attentats en France de janvier 2015 face à la justice, cinq ans après

Les attaques de Charlie Hebdo, de l'Hyper Casher et de Montrouge, face à la justice. Quatorze suspects doivent comparaître devant une cour d'assises spéciale du 20 avril au 3 juillet 2020. Ils sont soupçonnées à des degrés divers d'avoir soutenu logistiquement les terroristes.

14 suspects doivent comparaître devant une cour d'assises spéciale du 20 avril au 3 juillet 2020. Ils sont soupçonnées à des degrés divers d'avoir aidé les terroristes.…

Ces attaques avaient bouleversé la France. Le 7 janvier 2015, les frères Chérif et Saïd Kouachi tuent 12 personnes dans la rédaction de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo à Paris avant de prendre la fuite. Le lendemain, Amédy Coulibaly abat une policière municipale à Montrouge, près de Paris. Le 9 janvier, il assassine quatre hommes, tous juifs, lors de la prise d'otages du magasin Hyper Cacher, dans l'Est parisien. Le jihadiste est mort sur place dans un assaut policier. Les frères Kouachi avaient été abattus peu avant dans une imprimerie où ils s'étaient retranchés, à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne).

Parmi les quatorze suspects, onze sont aux mains de la justice française et trois sont visés par un mandat d'arrêt. Ces trois derniers sont Hayat Boumedienne, compagne de Coulibaly, et les deux frères Belhoucine, partis quelques jours avant les attaques pour la zone irako-syrienne. Leur mort a été évoquée par diverses sources sans être officiellement confirmée.

Les juges ont retenu les charges les plus lourdes, la "complicité des crimes" commis par les trois terroristes, contre l'aîné des frères Belhoucine, Mohamed, et contre Ali Riza Polat, un proche de Coulibaly pour sa part en détention en France.

Des deux, seul Ali Riza Polat sera vraisemblablement sur le banc des accusés. Cet homme proche de Coulibaly, en détention depuis quatre ans, est mis en cause pour son rôle central dans les préparatifs des attentats, en particulier la fourniture de l'arsenal utilisé par le trio terroriste.

Les attaques de janvier 2015 ont fait 17 morts. Il s'agit du premier procès organisé pour un attentat jihadiste commis en France depuis les attaques de Toulouse et Montauban en 2012, perpétrées par Mohamed Merah.

BHL accusé pour diffamation par Siné de Charlie Hebdo

 Après avoir été accusé d’antisémitisme, l'ancien dessinateur  «Charlie Hebdo», Siné, attaque BHL en diffamation

Siné, l'ancien dessinateur de Charlie Hebdo, licencié en 2008, annonce qu'il attaque le philosophe Bernard-Henri-Lévy pour l'avoir accusé d’antisémitisme et de racisme dans une chronique publiée dans «Le Point», en janvier.

En effet, l'ancienne figure historique de Charlie Hebdo, a porté plainte pour diffamation contre  le magazine Le Point et le philosophe Bernard-Henri-Lévy.

Selon un communiqué, BHL, Bernard Henri-Levy, a accusé celui-ci d’antisémitisme dans le magazine.

«Siné, pourtant peu susceptible, en a plus que marre des insultes obsessionnelles racistes, antisémite proférées à la moindre occasion et dans tous les médias par Bernard-Henri Lévy (...) Il a décidé de le poursuivre pour injures et diffamation», annonce son journal, Siné Mensuel.

Une pétition circule également. En effet, Siné appelle également ses soutiens à la signer , dans cette énième bataille judiciaire qui  a marqué la carrière de cet humoriste.

Ce que reproche Maurice Sinet, alias Siné, à Bernard-Henri Lévy c'est de l’avoir présenté comme «un ancien de Charlie, viré pour antisémitisme et racisme»,  dans une chronique parue en janvier dans l'hebdomadaire.

Bernard Henri-Levy

Bernard Henri-Levy

Le 13 mai 2016, le philosophe est cité à comparaître devant la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris.

«Monsieur Siné peut raconter ce qu’il veut et faire tous les procès du monde. Rien n’effacera la honte des propos tenus, en 2008, sur la "fiancée juive" du fils de Sarkozy», a répondu Bernard-Henri Lévy, rappelant plusieurs déclarations du caricaturiste.

En 2008, Siné avait été licencié de Charlie Hebdo par son rédacteur en chef, Philippe Val, après avoir ironisé dans une chronique sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy. Journalistes et intellectuels s’étaient alors divisés entre pro-Val et pro-Siné.

Siné avait été alors poursuivi par «La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme» Licra pour «incitation à la haine raciale», mais il avait été relaxé par le tribunal, qui avait considéré que ses propos tenaient plus de la satire que de l’antisémitisme. Bernard-Henri Lévy avait été cité comme témoin par la Licra.

Siné avait riposté en portant plainte en diffamation contre le journaliste Claude Askolovitch, qui l’avait taxé d’antisémitisme, mais avait été débouté par le tribunal en 2009.

De son côté, Charlie Hebdo, son côté, avait été condamné à verser des dommages et intérêts à Siné pour rupture abusive.

Nathalie ZADOK

 

Charlie Hebdo : Hanouna le virus qui rend con

 

Cyril Hanouna a été violemment attaqué dans le nouveau numéro de Char­lie Hebdo. La couverture de la une qui le traite de "virus"  fait polémique pour l'animateur le plus en vogue du moment.Cyril Hanouna ne veut pas rentrer "en conflit" 

Le journal satirique jette cette semaine un énorme pavé dans le PAF. Le dessin de couverture montre en effet un Cyril Hanouna en mous­tique qui à l’aide d’une paille aspire le cerveau d’en­fants placés devants des postes de télévision.

Hanouna le virus qui rend con

Hanouna le virus qui rend con

Le titre  «Pire que Zika: Hanouna le virus qui rend con» consomme une déferlante de critiques sur les réseaux sociaux. Les anti et les pro Hanouna se déchaînent, les uns s’amu­sant de la nouvelle provocation de Char­lie Hebdo, les autres la trouvant honteuse ou violente.

le journal attaque l'animateur de D8 a un moment où celui-ci est vivement critiqué.  En janvier, Michel Onfray s'en était pris à lui en décla­rant au Figaro Maga­zine: «Aujourd'hui, et ce depuis la gauche, on nous présente des modèles tragiques qui font rêver les jeunes: Bernard Tapie , la Rolex, la Ferrari, Cyril Hanouna (…)Vouloir ressem­­bler à Serge Reggianiou à Yves Montand, c'est tout de même moins désho­­no­­rant que vouloir ressem­­bler à Cyril Hanouna ! Il est donc logique que de nos jours, la kala­ch­­ni­­kov devienne le rêve ultime».

Quelques jours plus tard, Bruno Donnet s'en est lui aussi pris à Cyril Hanouna  après une séquence où l’in­vité du jour, Stéphane Rotenberg , a vidé un bol de nouilles dans le caleçon de Matthieu Delormeau . Une humi­lia­tion «immonde» selon le chro­niqueur de France Inter.

Cyril Hanouna se répond au journal dans une vidéo. L'animateur dit "je suis charlie, et nous sommes là pour rigoler". L'animateur prend "la critique" du bon côté.   http://www.d8.tv/d8-divertissement/ms-touche-pas-a-mon-poste/pid6319-videos-extraits.html?vid=1360599

L'émission pétillante de D8 Touche pas à mon poste cartonne tous les jours, l’au­dience bat régu­liè­re­ment des records

Cependant, suivant l’axiome qui régit le monde des médias «on lèche, on lâche, on lynche», le programme entre dans un nouveau cycle, le vent tournerait-il..

Nathalie ZADOK

Attentat de Janvier 2015 : deux vidéos retrouvées des frères Kouachi

Selon RTL, deux vidéos des frères Kouachi ont été retrouvées. Contrairement au tueur de l'Hyper Cacher Amedy Coulibaly, les frères Kouachi, auteurs de l'attentat contre Charlie Hebdo avaient pris grand soin d’effacer toutes  les traces de leur organisation, les experts ont cependants identifié deux vidéos effacées sur une carte mémoire.

hypercasher

Sur la première, on voit un des deux frères dans une cave, faisant semblant de tenir un fusil et de mimer une revendication.

La vidéo est sans son et dure 57 secondes. Dans l'autre, on aperçoit une simulation d'attaque, avec une main brandissant une arme de poing.

Ces contenus dateraient du 5 mai 2014, soit huit mois avant l'attaque de Charlie Hebdo.
Les deux frères semblaient déterminés à passer à l'action depuis longtemps, et confirment l'idée d'un plan prémédité et organisé.

Il reste des points  à éclaircir, même si l'enquête avance, certains aspects restent toujours obscurs.
Deux agressions ayant eu lieu en dehors des attentats pourraient être attribuées à Coulibaly, les circonstances exactes ne sont pas déterminées ,l'agression d'un joggeur à Fontenay-aux-Roses, près du domicile de Coulibaly, le premier jour des attentats et l'explosion d'une voiture dans une rue de Villejuif. Les explosifs sont semblables à ceux retrouvés dans le magasin Hyper Cacher.

La victime, le jaugeur,  avait estimé reconnaître son agresseur dans un ami de Coulibaly actuellement inculpé pour complicité.
Un témoin dit avoir croisé le tueur de Vincennes en tenue de combat, un gros sac à la main, aux environs de l'agression, toujours selon RTL.

Plus inquiétant,on est sans nouvelle de cette complice présumée du terroriste, Hayat Boumeddiene la compagne d'Amedy Coulibaly est activement recherchée, elle  aurait gagné la Syrie le jeudi 8 janvier, au lendemain de l'attaque de Charlie Hebdo. Une interview d'elle, mais qui est impossible à identifier, a été publiée par l'outil de propagande de Daech Dâr-al-islam.

Sources http://www.lefigaro.fr/  Nathalie  ZADOK

 

Sophie Tapie un nouveau genre musical

Sophie Tapie après the Voice son projet d'album

SOPHIE TAPIE, LA FILLE … DU NOUVEAU GENRE MUSICAL

Découverte dans « The Voice », la fille de Bernard Tapie sort un album de country.

C’est au Café de La Danse, pour son show case, qu’Alliance a découvert Sophie Tapie, dans un registre dans lequel on ne l’attendait pas. Interprétant les titres de son album Sauvage, sortie début mai en France en format digital.

Sophie Tapie chanteuse découverte dans The Voice équipe de Jenifer

Sophie Tapie talent découvert dans l'émission The Voice . Equipe de Jenifer

Une scène à l’ambiance Country/Folk, une fille sexy pétillante et glamour au look « western », du chapeau de cow-boy, guitare en main au mini short rouge passion… Sophie Tapie, impose, par sa prestance, sa beauté et son talent !!!
Entourée de « Ses loups », comme elle aime les appeler tout le long du concert, deux guitaristes et un batteur au style excentrique.

Sophie TAPIE, pour ALLIANCE

 

Nathalie Zadok : Sophie Tapie bonjour, on t’a découverte dans "THE VOICE" en 2012 où tu as intégré l'équipe de Jenifer.... mais qui est cette jolie Sophie ?

Sophie Tapie : Déjà, merci !! (sourire), je dois vous avouer que je suis juste une fille super simple qui aime la vie, sa famille, ses amis, la musique et les animaux.

Nathalie Zadok : Cette envie de musique t'es venue comment alors ?

Sophie Tapie :  Mais toute ma famille est mélomane, alors forcément je suis tombée dedans dès mon plus jeune âge !!

Nathalie Zadok : Être la fille de Bernard Tapie t’aide ou te dessert pour ta carrière ?

Sophie Tapie : Tout le monde me pose la même question, non je n’ai pas peur de ce genre de remarques car le Bernard Tapie,dont tout le monde parle n’est pas celui que je connais.
Mon papa c’est celui qui est avec cette femme, ma maman depuis 40 ans et qui fait super bien la cuisine…
Je ne pense pas que cela serve ou desserve ma carrière, c’est simplement mon papa (sourire)

Nathalie Zadok : Pourquoi ne pas avoir changé de nom ? Comme d'autres l'ont fait ? Comme par exemple Hollysiz (fille de Jean-Pierre Cassel)..Izia (fille de Higelin)

Sophie Tapie : Parce que ce n'est pas mon genre d'éviter un challenge ou un problème. Je préfère l’affronter…

Nathalie Zadok : Tu sors ton 1er album de 12 titres écrit et composé par toi, un choix ?

Sophie Tapie : Oui, c'était primordial pour moi de composer et d'écrire mes titres. Je trouve ça plus authentique surtout pour un 1er album, le public peut nous cerner plus facilement.

Nathalie Zadok : Quelle sont tes passions Sophie ?

Sophie Tapie : La musique et les animaux, en particulier les chevaux.

Nathalie Zadok : Le cheval est tout pour toi, tes parents n'auraient pas préféré que tu te consacres à cette passion plutôt qu'au show biz ?

Sophie Tapie : Je passe beaucoup de temps en concours hippiques, si je ne suis pas en concert.

Nathalie Zadok : Tu écris et compose tout ton album. N'as tu pas souhaité être entourée ?

Sophie Tapie : Si vous regardez bien les crédits de l’album vous verrez qu’effectivement j’ai composé et écris une grande partie mais je me suis entourée de personnes très talentueuses comme mon ami John Mamann ou encore Elodie Hesme mais également d’un des meilleurs auteurs au Quebec, Steve Marin.

Nathalie Zadok : Sophie Tapie aime faire quoi de son week-end ?

Sophie Tapie : Dans des écuries dans le 78 ou dans le sud de la France d'où je viens.

Nathalie Zadok : L'endroit où tu te ressources ?

Sophie Tapie : Dans les écuries ou je m’entraine, auprès de ma famille et mes amis

Nathalie Zadok : quelles sont tes inspirations ?

Sophie Tapie : J.Cash, Amy Lou Harris, Mumford and son...

Nathalie Zadok : Ton album s'intitule "sauvage" très country/folk un nouveau style ?

Sophie Tapie : Un nouveau style, du moins pour la France !! C'est un style plus répandu en Amérique du Nord et aux USA… C’est un style qui a bercé mon enfance, j’ai toujours voulu faire un album Folk Country.

Nathalie Zadok : l'exposition médiatique ne te fait pas peur ?

Sophie Tapie : Non, pourquoi devrais-je en avoir peur ? J'ai choisi de faire un métier public, il faut en accepter certaines contraintes.

Nathalie Zadok : Ton 1er single "des milliards de petit corps" n'était pas le choix de ton equipe de production,car moins commercial, mais pourquoi toi  y tenais tu tant ? 

Sophie Tapie : Suite aux évènements de Charlie Hebdo, j’avais envie de sortir en premier un titre vrai, authentique, loin des exigences commerciales , peut-être...

Nathalie Zadok : ton duo rêvé ?

Sophie Tapie : De toute évidence avec Johnny Halliday

Nathalie Zadok : Quelle sont tes attentes pour ton avenir ?

Sophie Tapie : Que mon projet puisse perdurer et qu'un nouveau style musical voit le jour en France.

Alors bonne et longue route à toi… !! Pétillante et dynamique Sophie et merci.

Nathalie ZADOK

Un individu se revendiquant de l'EI terrorise les passagers d'un bus

Alors que les récents attentats du mois de janvier à Paris, ont laissé en France une atmosphère pesante, un incident a semé la terreur la semaine dernière. Un homme armé d'un tournevis est monté dans un bus de Givors  (Rhônes-Alpes) en menaçant les passagers et en citant les frères Kouachi. Parallèlement à ces provocations, toujours plus nombreuses, la rédaction  de Charlie Hebdo sortira un nouveau numéro du journal satirique mercredi. La liberté d'expression doit l'emporter sur la violence. 

La semaine, dernière, un homme ivre, est monté dans un bus de Givors et a terrorisé les passagers. L'homme, armé d'un tournevis s'en est pris au chauffeur puis a blessé une jeune femme au doigt, en l'insultant. Ce nouvel acte de violence n'est pas le fruit du hasard, puisqu'il aurait cité les frères terroristes Kouachi. L'individu est ensuite monté dans un autre bus où il a pronnoncé des paroles antisémites à l'égard du chauffeur.

L'homme âgé de 37 ans, a été interpellé et placé en garde à vue. Il revendiquerait son appartenance à l'EI. Il sera jugé pour violences volontaires aggravées, menaces avec arme, injures publiques à caractère raciste et antisémite et apologie d'actes terroristes.

Un nouveau numéro de Charlie Hebdo, la liberté d'expression doit gagner le combat. 

Le dernier numéro de Charlie Hebdo, sorti une semaine après l'attentat avait connue une vente record de près de huit millions d'exemplaires. Mercredi, la rédaction sortira un nouveau numéro.

"Il fallait souffler, qu'on se pose et qu'on prenne un peu de repos. Il y avait ceux qui avaient besoin de retravailler tout de suite, comme moi, et ceux qui voulaient prendre plus de temps," explique Gérard Biard, le rédacteur en chef de Charlie Hebdo.

La couverture sera choisie demain. Fera t-elle polémique, comme la précédente, qui caricaturait le prophète Mahomet? Le journal agira t-il encore dans la provocation, au risque de provoquer des dérapages?

"Après Copenhague, on va encore être obligés de parler de ça! Mais il y aussi Dominique Strauss-Kahn, heureusement qu'on l'a celui-là! Le journal comme n'importe quel journal doit continuer parce que la vie continue, l'actualité continue. On n'est pas là pour faire pleurer dans les chaumières, c'est un journal satirique, qui est drôle, il faut que l'on fasse rire avec la matière quotidienne" a t-il ajouté

Caroline Haïat

Avec France 3 et la presse

Charlie Hebdo: 8 millions d'exemplaires diffusés à travers le monde entier

Après l'effroyable attentat contre Charlie Hebdo le 7 janvier dernier, la rédaction avait décidé de sortir un numéro coûte que coûte, ce dernier a obtenu le succès espéré. Huit millions d'exemplaires ont été diffusés dans le monde entier!

Patrick André, le directeur des MLP a déclaré qu'environ huit millions de numéros du magazine satirique Charlie Hebdo avaient été diffusés. Ce numéro était sorti peu après l'attentat du mois de janvier, dans lequel les célèbres dessinateurs avaient été froidement assassinés par les frères Kouachi.

Les chiffres exacts annoncent que 7,950 millions d’exemplaires ont été tirés. Parmi eux, 7,1 million d’exemplaires ont été distribués en France et 760.000 ont été envoyés dans 25 pays.

L'attentat aurait-il permis de relancer la popularité du journal...?

Selon Patrick André, le nombre d'abonnés a toutefois battu des reccords depuis l'attaque du 7 janvier. Aujourd'hui, Charlie Hebdo compte environ 220 000 abonnés contre 10 000 avant l'attentat.

Y-a-til une coïncidence entre l'attentat et le regain d'intéret pour le magazine satirique? Pourquoi les français s'abonnent-ils soudainement à Charlie Hebdo? Est-ce pour marquer de façon significative, leur soutien à la liberté d'expression, qui a violemment été bafouée lors de l'attaque du 7 janvier?

Le prochain numéro de Charlie Hebdo sortira  le 25 février. Le succès sera t-il au rendez-vous?

Caroline Haïat

Avec AFP

Le Pakistan promet 200 000 dollars au tueur du patron de Charlie Hebdo

La folie et la haine n'ont pas de limites. Hier, Ghulam Ahmad Bilour, un ancien ministre pakistanais a annoncé qu'il offrirait 200 000 dollars à celui qui tuerait l'actuel propriétaire du magazine satirique Charlie Hebdo. 

 

Alors que la France est encore endeuillée à cause des attentats du mois de janvier, l'annonce d'un ex-ministre pakistanais fait froid dans le dos. Ghulam Ahmad Bilour promet d'offrir 200.000 dollars à celui qui voudrait bien assassiner l'actuel patron de Charlie Hebdo. Riss, le propriétaire du magazine est donc clairement visé.

Toutefois, étant donné que les terroristes meurent en martyr ou se font abattre par les forces de sécurité, il y a peu de chance pour que quelqu'un ne remporte la mise...

"J'avais déjà déclaré que je ne tolère aucune attaque sur la sainteté du Saint Prophète», a déclaré le député pakistanais.

Il a également dit qu'il proposerait 100.000 dollars aux héritiers des frères terroristes Kouachi et d'Amédy Coulibaly, auteurs des attentats de Charlie Hebdo et de l'HyperCasher de Vincennes.

Ce n'est pas la première fois que l'ex-ministre fait une telle annonce. En 2012, il avait promis une récompense pour celui qui abattrait le réalisateur du film "L'innocence de l'Islam".

Caroline Haïat

Avec le Parisien