L'hypocrisie des « ultra-orthodoxes modernes » qui refusent l'enrôlement : un danger pour le monde de la Torah
Les « modernes » qui rôdent autour des quartiers ultra-orthodoxes, un pied dans la synagogue et l'autre dans la vie mondaine, ternissent l'image de ceux qu'ils prétendent représenter. Ces familles, qui se revendent parfois de la communauté ultra-orthodoxe, adoptent un mode de vie contraire à leurs propres principes, tout en refusant d'envoyer leurs enfants servir dans l'armée israélienne.
Une hypocrisie enracinée dans la tradition et les contradictions
Dans les Psaumes , il est écrit : « Un cochon sauvage rongera » . On y décrit le cochon couché, exhibant son sabot fendu pour tromper et se montrer pur.
Cette image illustre parfaitement ces « modernes » qui, sous des airs d'ultra-orthodoxes, adoptent un comportement opportuniste et souvent indigne.
Ils veulent le meilleur des deux mondes : être associés au prestige de la Torah tout en vivant selon leurs propres règles. Pourtant, les principes ultra-orthodoxes ne souffrent aucun compromis , comme l'illustre l'histoire tragique de la fermeture de la Yeshiva de Volojine , sacrifiée pour refuser d'introduire des études profanes sous la pression des autorités russes. Aujourd'hui encore, le combat pour la pureté de l'étude religieuse continue.
Une génération de « modernes » qui abandonne ses responsabilités
Le phénomène des « ultra-orthodoxes modernes » cause des dégâts considérables au monde de la Torah. Leur refus de s'enrôler dans l'armée est symptomatique de leur détachement des valeurs qu'ils prétendent défendre. Ils adoptent une vie nomade religieusement , étrangère aux principes ultra-orthodoxes, et pourtant, ils ne se considèrent ni vraiment laïcs ni entièrement religieux.
Ces familles rejettent toute intégration dans l'État , sauf lorsqu'il s'agit d'organiser un barbecue le jour de l'Indépendance ou de profiter de ses infrastructures.
L'armée leur apparaît comme une institution pour les laïcs ou les « Mizrohnikes » (terme péjoratif désignant les sionistes religieux). Contrairement aux élèves de Yeshiva, qui croient fermement que l'étude de la Torah protège Israël, ces modernes évitent l'armée non par idéologie, mais par opportunisme.
Un mode de vie en rupture avec les valeurs traditionnelles
Des téléviseurs plasma dans les salons, des abonnements à Netflix, et des journaux laïcs comme « Yediot Ahronot » tournent sur les tables de Shabbat.
Ces familles dénoncent l'armée sous prétexte qu'elle ne serait pas adaptée à leur mode de vie spirituelle, tout en conduisant un quotidien bien éloigné des standards ultra-orthodoxes traditionnels. Ils fréquentent des clubs à l'étranger et se fondent dans le paysage local, adoptant des comportements qu'ils n'oseraient afficher en Israël.
Dans les unités militaires spécialement conçues pour les ultra-orthodoxes , les conditions de vie sont bien plus religieuses que leur propre quotidien. Pourtant, ils persistent à refuser l'enrôlement, avançant des excuses qui traduisent une absence totale de volonté de contribuer à l'effort national. Pour eux, Tsahal est un lieu où l'on perd son temps , tandis qu'un séjour de ski en Europe semble bien plus amusant.
Une responsabilité collective détournée
Ces familles cultivent une mentalité d'évitement, légitimée par des arguments fallacieux : « L'armée n'a pas besoin des ultra-orthodoxes » ou encore « Il ya d'autres déserteurs, pourquoi pas nous ? ». Pourtant, si leurs enfants acceptaient de s'enrôler, cela soulagerait considérablement les réservistes et renforcerait la sécurité nationale.
Pendant que des soldats comme le frère de l'auteur risquent leur vie sur les lignes de front , ces familles modernes préparent leur Pâque dans des hôtels luxueux à l'étranger. Quand les soldats veillent sur le pays, ces individus chantent « L'an prochain à Jérusalem » tout en profitant du confort occidental.
Des dégâts irréparables au sein du monde ultra-orthodoxe
Le plus grand tort causé par ces familles modernes n'est pas seulement leur refus de servir dans l'armée, mais aussi leur influence néfaste sur les valeurs ultra-orthodoxes.
Ils fragilisent la Torah , ébranlent les fondements de la communauté et ternissent l'image des véritables disciples de la Yeshiva. Ces comportements trahissent l'enseignement fondamental de la Torah : « Tu ne t'appuieras pas sur le sang de ton prochain » .
Leur hypocrisie est un poison , une trahison envers leurs propres principes et une insulte aux sacrifices consentis par ceux qui, dans l'armée ou dans les Yeshivot, portent véritablement le fardeau du peuple d'Israël.
Un appel à la responsabilité
Le temps est venu de poser une question fondamentale : en quoi ces familles sont-elles ultra-orthodoxes ?
Leur mode de vie, leurs choix éducatifs, et leur absence de contribution à l'effort national les éloignent des remarquables ultra-orthodoxes qu'ils prétendent incarner. Si leur refus de l'armée repose sur une crainte pour leur spiritualité, alors qu'ils commencent par se regarder dans le miroir. Leur éloignement du judaïsme traditionnel ne fait qu'accentuer la fracture au sein de la communauté.
La Torah en péril
L'hypocrisie des « ultra-orthodoxes modernes » est une trahison. Ils abandonnent leurs responsabilités, tournent le dos à l'armée et affaiblissent la Torah qu'ils prétendent défendre. Ce double jeu, qui leur permet de profiter des avantages d'un État qu'ils méprisent, ne peut plus durer.
Leur inertie est un danger pour le judaïsme, pour la sécurité d'Israël et pour la société toute entière. Le peuple d'Israël mérite mieux que des excuses et des prétextes. Il est temps de rétablir l'honneur de la Torah et de ceux qui la défendent véritablement.
Boostez la visibilité de votre entreprise avec Alliancefr.com
Touchez une audience ciblée et engagée grâce au principal magazine juif francophone. Nos solutions publicitaires sur mesure sont faites pour vous.
📞 Contactez-nous dès maintenant :
Vos réactions