Eran
Kolirin est un cinéaste comblé. Les récompenses attribuées à son film :
La Visite de la Fanfare, n’ont pas manqué. Seule petite déception
toutefois : il n’ira pas aux Oscars d’Hollywood. Mais qu’importe.

La
Visite de la Fanfare recevait, il y a encore trois jours, le Grand Prix
du Festival international du cinéma à Tokyo. Il s’agit de la seconde
récompense japonaise attribuée à un film israélien, après "Knafaïm
Chvourot" (Ailes brisées), du cinéaste Nir Bergman, décernée en 2002.

Surtout,
ce Grand Prix japonais apparaît comme l’une des plus importantes
distinctions existant parmi tous les Festivals cinématographiques
internationaux. Cette importance se traduit ainsi par le montant de la
somme d’argent remise au vainqueur : 50 000 dollars. Le Festival de
Tokyo se place en tête des manifestations liées au Septième art dans
toute l’Asie. Sur le plan mondial, il figure dans la liste des dix plus
importants rendez-vous cinématographiques. La Visite de la Fanfare sera
projeté à travers le Japon en décembre prochain.

Ce
prix vient s’ajouter aux nombreux précédents : le prix du meilleur film
israélien de l’année aux Ophir (César israéliens), le 26 ème prix de la
Jeunesse dans la section Un certain regard au dernier Festival de
Cannes, prix du meilleur film au Festival de Munich, quatre récompenses
au Festival de Jérusalem, prix du public au Festival de Copenhague,
prix de la meilleure réalisation à Athènes, du meilleur film à Zurich
jusqu’au dernier Festival de Varsovie (agrémenté de la somme de 5000
euros) la semaine dernière. Le Film a finalement été vendu dans 58 pays
du monde.

Cette visite semble poursuivre sa longue et belle route : qui s’en plaindra ..