
Terreur, luxe et meurtres : les mafias arabes qui gangrènent Israël
Ils roulent en voitures de luxe, tuent sans scrupules et imposent leur loi : plongée au cœur des familles criminelles qui contrôlent la société arabe en Israël
Ils vivent dans l’opulence, paradent dans des véhicules haut de gamme, utilisent des méthodes d’une violence extrême et n’ont aucun scrupule à assassiner des proches innocents pour asseoir leur autorité.
Leurs “soldats”, souvent recrutés dès l’adolescence, exécutent des contrats, rackettent les commerçants et terrorisent des villages entiers. Leur principale arme : la peur.
Leur carburant : l’impunité. Leur terrain de jeu : la société arabe israélienne.
Et les chiffres font froid dans le dos.
Des chiffres alarmants : une escalade sanglante
237 personnes assassinées en 2024
244 en 2023.
115 en 2022.
135 en 2021.
123 en 2020.
À cela s’ajoute un autre constat accablant : sur les 244 meurtres recensés l’année dernière, seuls 37 ont été élucidés. Moins de 15 %. Une situation dramatique qui permet aux organisations mafieuses de s’enraciner toujours plus profondément dans la société.
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Les familles du crime qui dominent la société arabe israélienne
Le clan Abu Latif : des hommes d’affaires criminels et intimidateurs
Basé en Galilée, au nord d’Israël, le clan Abu Latif est composé de quatre frères : Suleiman, Latif, Nidal et Alaa. Leur domaine : le marché gris, les extorsions de fonds, les menaces, et la prise de contrôle d’appels d’offres publics. Ils sont notamment soupçonnés d’avoir imposé leur influence jusqu’au ministère de la Défense, terrorisant les entrepreneurs.
Leur pouvoir est tel qu’à Rama, Shauki Abu Latif – l’un des frères – a été élu président du conseil municipal avec 99 % des voix, alors même qu’il était accusé d’avoir aidé un réseau de racket. Il lui est interdit de résider dans la ville ou même d’utiliser un téléphone. Selon un rapport du Shabak, la situation était si critique qu’il avait été recommandé de ne pas organiser d’élections à Rama.
Leur armée privée compte environ 220 hommes de main. Ce chiffre ferait des Abu Latif la famille du crime la plus puissante du pays.
Le clan Hariri : un empire divisé en deux branches rivales
La famille Hariri, influente dans le Triangle Sud et Wadi Ara, s’est scindée en deux branches. L’une est dirigée par Wissam Hariri, l’autre par Nassam Hariri, actuellement en prison.
Chacune des factions dispose de près de 90 “soldats”, armés, entraînés et loyaux. Leurs spécialités : le racket et l’extorsion, souvent accompagnés de menaces directes contre les familles.
Le clan Bakri : guerre sanglante avec les Hariri
À Nazareth, le clan Bakri, dirigé par Samir Bakri (également incarcéré), est en conflit armé avec les Hariri. L’organisation compte elle aussi environ 120 hommes armés répartis dans plusieurs régions. Les Bakri pratiquent les mêmes activités : extorsions, menaces et protections forcées. La guerre entre ces deux familles a déjà causé la mort de 36 personnes, dont plusieurs proches des chefs eux-mêmes. Un bain de sang qui semble loin de s’achever.
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Le clan Naimi : une guerre ouverte avec Abu Latif
Également actif en Galilée, le clan Naimi est basé à Jdeideh-Makr. Son chef, Firas Naimi, dirige une organisation composée de près de 70 hommes. Ils opèrent dans les mêmes sphères : extorsion, intimidation, menaces. Un conflit armé les oppose à la famille Abu Latif, et en deux ans et demi, ce différend a fait plus de 25 morts. Leurs combats s’apparentent à de véritables guerres de territoires, où les armes automatiques sont courantes.
Le clan Jarushi : puissance mafieuse à Ramla
À Ramla, la famille Jarushi est considérée comme l’un des groupes criminels les plus puissants d’Israël. Elle compte environ 120 hommes armés, et ses figures centrales – Hossam, Ismail et Zaid Jarushi – sont perçues comme des “leaders charismatiques” du monde souterrain. Le clan est en guerre avec la famille Mosrati. Ce conflit, très médiatisé, a déjà coûté la vie à plus de 12 personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants.
La banalisation de la violence et de l’accès aux armes
Dans ces milieux, les armes sont une évidence. Chaque membre de gang peut se procurer facilement un pistolet, un fusil d’assaut, voire un équipement militaire. Certains rapports évoquent un trafic d’armes en provenance des bases de Tsahal ou de la frontière jordanienne. Des drones sont parfois utilisés pour surveiller les mouvements adverses, et les règlements de compte se déroulent en plein jour, dans les rues.
Ce phénomène est aggravé par la culture de l’impunité. Lorsque moins de 15 % des meurtres sont résolus, cela encourage les criminels à continuer. La peur paralyse les témoins, les familles refusent souvent de coopérer avec la police, et les clans se substituent parfois aux autorités pour “gérer” les conflits dans leur territoire.
Les facteurs de cette spirale criminelle
Plusieurs causes expliquent l’explosion de la criminalité organisée dans la société arabe israélienne :
•La marginalisation économique et sociale : chômage, pauvreté, manque d’opportunités.
•L’effondrement des structures communautaires : les clans criminels prennent la place des autorités locales, parfois avec la complicité passive des habitants.
•La défiance envers la police : les interventions policières sont rares, tardives ou inefficaces, parfois accusées de négligence ou de manque d’implication.
•Le financement parallèle : certaines de ces organisations blanchissent de l’argent via des entreprises légales, investissent dans l’immobilier ou contrôlent des appels d’offres.
Et maintenant ?
Le gouvernement israélien a annoncé un plan d’urgence pour enrayer cette hémorragie, avec l’aide du Shin Bet et de la police. Mais tant que les organisations criminelles continueront de régner sur certains territoires comme des États dans l’État, la société arabe restera otage de cette violence.
Comme l’explique un ancien haut responsable sécuritaire : “Tant que l’État ne reprendra pas le contrôle de ces zones, ces familles continueront d’agir comme si elles étaient au-dessus de la loi.”
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