
Confirmation de la fuite d’informations du cabinet par le Premier ministre israélien.
Une affaire explosive mêlant diplomatie, renseignement et intérêts étrangers secoue les plus hautes sphères du pouvoir israélien.
Surnommée le “Qatar-Gate”, cette enquête judiciaire vise plusieurs proches collaborateurs de Benyamin Netanyahou, suspectés d’avoir transmis des documents confidentiels à des agents liés au Qatar.
Au cœur du scandale : des fuites délibérées d’informations classifiées, des soupçons de corruption, et l’ombre d’un pays du Golfe qui aurait tenté d’influencer la politique israélienne par l’intermédiaire de réseaux proches du pouvoir.
Dernier rebondissement : le Premier ministre lui-même reconnaît avoir autorisé l’une des fuites — affirmant qu’elle visait à faciliter la libération d’otages du Hamas. Un aveu qui relance les spéculations sur l’ampleur de cette affaire d’État.
Le bureau du Premier ministre reconnaît la divulgation d’informations
Le bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a confirmé qu'il a autorisé la divulgation d’informations issues du cabinet de sécurité aux médias, dans le cadre de l’affaire dite du “Qatar-Gate”. Selon une déclaration officielle, cette fuite avait pour objectif de contrer la propagande du Hamas et de faciliter la libération des otages israéliens, ce qui a effectivement été accompli.
Témoignage de Netanyahou et implications judiciaires
Lors de son audition par la police dans le cadre de cette enquête, Netanyahou a assumé la responsabilité de la fuite effectuée par son conseiller, Yonatan Urich, affirmant que ce dernier avait agi avec son autorisation explicite.
Suite à ce témoignage, les soupçons pesant sur Urich concernant la transmission d’informations secrètes ont été levés. La semaine précédente, l’enquêtrice Zohar Erez avait informé le tribunal que l’incident de la fuite était devenu insignifiant à la lumière du témoignage du Premier ministre. Le juge Menachem Mizrahi avait alors noté une évolution significative dans l’affaire, ce que l’enquêtrice a confirmé.
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Nouveaux soupçons concernant des documents classifiés
Malgré cette clarification, une nouvelle accusation de transmission d’informations secrètes a été portée contre Urich et Feldstein. La police soupçonne qu’ils ont tenté de divulguer un document classifié concernant un pays étranger, document qui aurait été trouvé sur la table de la cuisine au domicile de Feldstein. Selon les enquêteurs, ce document aurait été remis à Feldstein par Ari Rosenfeld à la base militaire de Kirya. Les autorités pensent que les deux hommes avaient l’intention d’utiliser ce document pour servir les intérêts du Qatar.
Libération sous conditions et confrontations entre les suspects
Urich a été libéré aujourd’hui et placé en résidence surveillée, une semaine après son arrestation. Avant sa libération, une troisième confrontation a eu lieu entre lui et Feldstein. Durant cet échange, Feldstein a accusé Urich d’être responsable des paiements qu’il avait reçus de l’homme d’affaires Birger et du lobbyiste pro-Qatar Potlick, affirmant que ces fonds lui avaient été versés pour son travail au service du Premier ministre Netanyahou. Suite à cette confrontation, Urich a été renvoyé dans sa cellule à la prison d’Ayalon, tandis que Feldstein a été placé en détention à domicile.
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