
Pedro Sánchez ou la tentation nucléaire contre Israël : l’hypocrisie d’une gauche “humanitaire” démasquée
Quand un chef de gouvernement européen évoque la bombe nucléaire face à Israël
Le 8 septembre 2025, dans une allocution officielle depuis le palais de la Moncloa, Pedro Sánchez a prononcé une phrase qui résonne comme un aveu glaçant :
« L’Espagne ne dispose pas de bombes nucléaires, de porte-avions, ni de grandes réserves de pétrole. Nous seuls ne pouvons pas arrêter l’offensive israélienne. »
Sous prétexte de déplorer son impuissance, le Premier ministre espagnol laisse entendre que s’il détenait de telles armes, il pourrait — ou voudrait — stopper Israël par la force. Le message est clair, même s’il reste enveloppé de rhétorique. La bombe nucléaire devient, dans sa bouche, un levier de justice. Une justice qui, ici, revêt les habits du châtiment absolu.
L’aveu d’un désir enfoui : punir Israël par l’arme suprême
Le propos dépasse le simple constat militaire. Il dessine les contours d’une pensée dangereuse : vouloir mettre fin à ce que l’on appelle un “génocide” par un autre génocide.
La menace n’est pas frontale, mais elle est implicite, et d’autant plus grave. Car lorsqu’un dirigeant européen évoque la bombe nucléaire comme solution morale, c’est toute la mémoire de l’Europe qui vacille.
Il ne s’agit plus d’un débat sur Gaza, ni d’une critique des opérations militaires israéliennes. Il s’agit d’un glissement moral vers la légitimation d’une violence sans limite, au nom d’un humanisme dévoyé.
Israël répond : une “menace génocidaire flagrante”
Face à l’ambiguïté insupportable de cette déclaration, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a dénoncé une “menace génocidaire flagrante”. Et il a raison :
Que signifie dire “je ne peux pas agir car je n’ai pas l’arme nucléaire”, sinon exprimer le regret de ne pas pouvoir l’utiliser ?
Cette formule ne vise pas seulement Tsahal. Elle vise Israël dans son existence même. Elle insinue que la survie de l’État juif pourrait être une injustice à corriger.
La gauche espagnole et son obsession : Israël comme coupable universel
Sous le vernis des droits de l’homme, l’antisionisme devient une idéologie d’État.
Depuis des mois, le gouvernement espagnol alimente une campagne unilatérale, accusant Israël de “génocide” tout en soutenant politiquement Mahmoud Abbas et en fermant les yeux sur les crimes du Hamas.
La phrase de Pedro Sánchez s’inscrit dans cette logique. Il ne s’agit plus de défendre les civils palestiniens — dont la souffrance est instrumentalisée — mais de désigner Israël comme l’ennemi à abattre.
L’“humanisme” affiché masque une haine politique viscérale.
Un humanisme de façade, une haine du Juif plus forte que tout
Le glissement est terrifiant : lorsqu’un dirigeant dénonce un “génocide” supposé, puis déplore de ne pas posséder l’arme ultime, il ne parle plus de paix, mais de guerre.
Et quand cette guerre prend pour cible l’unique État juif au monde, il ne s’agit plus d’un débat politique — mais d’un acte de haine.
La haine du Juif plus forte que la prétendue humanité.
Voilà ce que révèlent les mots de Sánchez.
Car dans sa bouche, l’arme nucléaire devient outil moral, le châtiment prend la forme de l’effacement, et la paix se construit sur les ruines d’Israël.
L’histoire se répète — mais Israël n’est plus sans défense
L’Espagne a chassé ses Juifs en 1492. Elle ne peut pas effacer leur État en 2025. Les temps ont changé.
Israël n’est plus une diaspora vulnérable. C’est une nation forte, souveraine, dotée d’une armée et d’une mémoire.
Que Pedro Sánchez sache ceci : on ne menace plus le peuple juif impunément.
L’ombre de la bombe ne fera pas plier Israël. Elle dévoile seulement le visage d’une gauche européenne qui, à force de haine d’Israël, oublie sa propre morale.
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