
L’Iran menace d’intensifier ses attaques contre la population civile israélienne
Un haut responsable sécuritaire israélien a récemment averti que l’Iran s’apprêterait à durcir ses frappes, ciblant explicitement les civils israéliens, selon une alerte interne diffusée par le commandement du Front intérieur. Il encourage la population à suivre scrupuleusement les consignes gouvernementales.
Échange de frappes : chronologie et bilan humain
Le vendredi 13 juin, Israël a lancé une vaste offensive en Iran, frappant plus de 200 sites, notamment liés au programme nucléaire, et tuant au moins 78 personnes – dont une “large majorité de civils” – et en blessant plus de 320 autres, toujours d’après les sources iraniennes à l’ONU .
Dans les heures qui ont suivi, depuis le sol iranien, une centaine de drones Shahed ont été lancés sur le territoire israélien aux premières heures du 13 juin.
Les systèmes de défense israéliens et ceux de la Jordanie en ont intercepté la majorité . Mais les hostilités ne se sont pas limitées à ces drones : missiles balistiques et drones iraniennes ont visé Tel‑Aviv, Jérusalem et la Haute–Galilée, faisant au moins 10 morts et plus de 200 blessés . Le lendemain, les autorités israéliennes dénombraient treize décès, dont trois enfants, et 350 blessés depuis vendredi matin .
Face à cette escalade, le commandement militaire israélien a émis un ordre de confinement aux civils pour renforcer leurs protections et limiter les pertes civiles. La consigne insistait sur le respect strict des indications émises par le Front intérieur.
Montée des enjeux stratégiques
Selon un responsable cité par la chaîne 12, l’Iran a été mis en garde : si ses missiles balistiques touchaient des centres urbains israéliens, la riposte viserait non seulement les dirigeants iraniens, mais toutes les infrastructures étatiques majeures, y compris les raffineries de pétrole .
Du côté iranien, l’ampleur des frappes israéliennes a provoqué une mobilisation de défense nationale. Pour sa part, Israël revendique la neutralisation des défenses anti‑aériennes iraniennes, notamment la destruction de nombreux sites liés au nucléaire et aux systèmes anti‑missiles .
Vers une escalade régionale ?
La riposte iranienne, qualifiée de “Promesse honnête 3”, indique une volonté visible de frapper plus durement et plus souvent . Dans ce cadre, un responsable sécuritaire israélien redoute que Téhéran accentue ses attaques contre la population civile israélienne, selon ce que recommande le commandement du Front intérieur. L’appel à la vigilance vise donc à préparer la société à une éventuelle intensification de la campagne iranienne.
Des voix diplomatiques internationales — dont le secrétaire général de l’ONU — appellent à la désescalade immédiate pour éviter que ce conflit ne gagne d’autres États ou ne s’enfonce dans un cycle incontrôlable . En Israël, la France a réaffirmé son soutien au droit de légitime défense, sans pour autant vouloir s’engager militairement sur le terrain .
Un conflit au bord du gouffre
Si l’Iran choisit de multiplier et intensifier ses attaques contre la population civile israélienne, la guerre entre les deux pays pourrait s’étendre au-delà de ce duel direct, impliquant peut‑être les forces américaines et leurs alliés au Moyen‑Orient. Dans ce contexte, respecter les alertes du commandement et maintenir l’Europe engagée sur le diplomatique sont essentiels pour éviter une escalade générale aux conséquences imprévisibles.
NBC signale une réunion Décisive au Pentagone
Selon NBC, une réunion d’urgence se tient actuellement au Pentagone, à la demande d’Israël, pour évaluer la possibilité d’une entrée en guerre des États‑Unis aux côtés d’Israël contre l’Iran .
Le réseau cite des sources anonymes au sein du ministère de la Défense américain, précisant que cette réunion n’est pas simplement analytique, mais vise à délibérer sur un engagement militaire. L’urgence répond à une escalade sans précédent : l’Iran a intensifié ses attaques balistiques et par drones ces derniers jours, provoquant des pertes civiles en Israël et multipliant les tirs au-delà des frontières traditionnelles.
Les participants incluent des hauts responsables militaires et civils : chefs d’état-major, responsables du Pentagone et conseillers à la sécurité nationale.
Le cœur de la discussion porte sur les formes possibles d’engagement américain — de l’appui logistique et défensif à une participation offensive directe.
Le scénario envisagé comprendrait potentiellement le déploiement de systèmes de défense antimissile Patriot et THAAD, voire l’envoi de forces aériennes ou navales, à l’image du positionnement de destroyers dans la région observé hier .
Implications stratégiques et risque d’escalade
Cette réunion, si elle débouche sur une décision favorable, marquerait un tournant historique : les États-Unis s’engageraient formellement aux côtés d’Israël dans un conflit contre l’Iran. Une telle décision amplifierait la portée géopolitique de la confrontation, élargissant potentiellement le champ des cibles américaines en représailles à des frappes iraniennes – y compris sur le sol américain.
À ce stade, le Pentagone n’a pas encore pris de décision, mais le simple fait de réunir les décideurs à haut niveau indique l’importance du moment. Israël a, depuis vendredi, intensifié ses opérations ; l’Iran pourrait répondre en ciblant des bases américaines dans le Golfe ou en Irak, comme l’anticipaient déjà les exercices internes du Pentagone (Internal Look) en 2012 .
En somme, l’ouverture d’une réunion au plus haut niveau au Pentagone confirme que l’hypothèse d’un engagement américain direct dans la guerre contre l’Iran occupe désormais une place centrale du débat. Cela constitue une nouvelle phase à haut risque dans un conflit déjà aux portes d’un embrasement régional.
Chronologie des événements :
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13 juin matin : frappes israéliennes sur plus de 200 sites en Iran – bilan officiel iranien : 78 morts et 320 blessés
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14 juinnuit/matin : Iran riposte avec drones et missiles – au moins 10 morts, 200 blessés, confinement imposé
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Alerte en cours : Israël redoute de nouvelles attaques ; Israël prévient qu’il pourrait frapper en retour les dirigeants et infrastructures civiles iraniennes
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