L'Iran : « plus besoin de détruire Israël, il le fait très bien tout seul.»

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L'Iran : « plus besoin de détruire Israël, il le fait très bien tout seul.»

Le « dilemme » des ayatollahs, et les stratégies opposées de Tsahal et de Ben Gvir

Situation au début du Ramadan : En Iran, les dirigeants sont convaincus qu'Israël marche vers sa destruction et se demandent s'il faut "l'aider à s'enrouler la corde autour du cou".

En Cisjordanie, Tsahal tente de calmer la région, mais à Jérusalem-Est, la police - dirigée par Ben Gvir accroît en fait la tension.
A Gaza : le Hamas attend et prêt à bondir.

La crainte est la fusion de tous les conflits dans un même temps. 

La situation du renseignement qui s'est dessinée dans l'establishment sécuritaire avec le début du mois de Ramadan qui a commencé hier (jeudi) n'est pas encourageante et est fondamentalement différente des deux années précédentes. La différence vient de la crise politico-sociale en Israël et du fait que le gouvernement utilise ses forces de sécurité selon deux canaux d'action et deux stratégies différentes, qui se contredisent et s'interfèrent généralement.

Le système de sécurité opérant par l'intermédiaire de Tsahal en Judée-Samarie s'efforce par tous les moyens, militaires et économiques, de rétablir le calme pendant le Ramadan, malgré les troubles qui sévissent dans la région. Les responsables du système de sécurité affirment que les actions de la police, sous les ordres du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gabir, ont pour effet d'attiser les tensions dans la zone de Jérusalem ainsi que parmi les prisonniers de sécurité.

Ce qui pourrait en résulter, c'est une propagation de la violence à Jérusalem et à la question des prisonniers, et par conséquent une exacerbation de la situation déjà explosive en Judée-Samarie. Lorsqu'on interroge les hauts responsables de l'establishment de la sécurité sur leurs préoccupations en matière opérationnelle, ils répondent d'une seule voix : "La fusion de toutes les zones de conflit en une seule zone sera explosive"

Penchons-nous à présent sur l'arène lointaine qu'est l'Iran. Selon les informations accessibles ou plus confidentielles parvenues aux forces de sécurité israéliennes et à la communauté du renseignement, les dirigeants iraniens ainsi que les dirigeants des Gardiens de la Révolution sont persuadés que la destruction d'Israël est imminente et que la crise actuelle constitue une étape cruciale dans la désintégration de l'État juif de l'intérieur. Selon eux, la prochaine étape serait la disparition d'Israël de la carte du Moyen-Orient.

Au sein des ayatollahs et des commandants des Gardiens de la Révolution, deux écoles de pensée s'affrontent actuellement : devraient-ils "aider Israël à se pendre" en organisant des actions terroristes semant le chaos en Israël, ou bien devraient-ils laisser les Israéliens poursuivre seuls leur propre autodestruction ? Les partisans de la seconde école de pensée estiment qu'une attaque terroriste ou toute autre action offensive contre Israël en ce moment ne ferait que piéger le peuple israélien, accentuer les graves tensions au sein de l'armée israélienne et, par conséquent, stopper le processus de désintégration d'Israël.

Il y a une préoccupation très intense parmi les dirigeants iraniens et les médias concernant ces deux questions, signalée avec inquiétude par l'establishment de la sécurité. "Ils reconnaissent une faiblesse en Israël et ils ne savent toujours pas entre eux comment et s'il faut l'exploiter", affirment-ils. C'est probablement l'une des raisons pour lesquelles, pour l'instant du moins, les Iraniens n'encouragent pas le Hezbollah à agir directement contre Israël depuis le territoire libanais.

Au contraire, les Iraniens considèrent le Hezbollah plus comme un partenaire stratégique qu'un simple messager, étant un élément clé de leur dissuasion stratégique. Ainsi, ils cherchent à maintenir le Hezbollah hors du jeu pour le moment, afin qu'il puisse agir si et quand le moment d'une grande confrontation entre Israël, peut-être les États-Unis et l'Iran arrivera. Le discours de Nasrallah, dans lequel il réitère ses menaces du passé et affirme que "toute agression recevra une réponse", n'a pas modifié cette position.

Pour l'instant, les Iraniens continuent de fournir de l'argent et des armes à des Palestiniens individuels ou à de petits groupes locaux en Judée-Samarie, qu'ils envoient pour mener des actions. Ce modèle d'action n'est pas nouveau, mais il a récemment pris de l'ampleur et contribue de manière significative aux troubles en Judée et en Samarie. Le Jihad Islamique Palestinien est le principal bénéficiaire de l'opération iranienne en Judée-Samarie.

 

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