
Les élections françaises ont révélé l'hypocrisie : « Macron soutient aussi l'antisémitisme »
Le président français Emmanuel Macron a échoué aux dernières élections, mais cela ne l'empêche pas d'évoquer les propos antisémites entendus depuis des millénaires contre les Juifs.
Il impute ses problèmes à Israël et, bien sûr, au ministre de la Diaspora Amichai Shikli, qui a soutenu son adversaire, Marine Le Pen.
Cela survient après que la France a été accusée de soutenir le terrorisme. Le rabbin de l'Azerbaïdjan est furieux : « La position de la France reflète un double standard, ils accusent Israël et l'Azerbaïdjan d'actes malveillants sans raison, les mettant en grand danger, ce qui inquiète les rabbins des communautés juives ».
La France change de visage ces jours-ci, et bien que certains puissent en rire en affirmant que rien de spécial ne s'est produit, ceux qui comprennent la politique française savent que nous entrons dans une nouvelle ère qui n'augure rien de bon pour les Juifs.
Le président Macron tente de concilier deux fronts. Au début du conflit, il affichait un soutien à Israël, mais en même temps il a commencé à se tourner en faveur du côté palestinien.
Cela a commencé lorsque la France a soutenu la Cour internationale de justice de La Haye contre Israël, et s'est poursuivi lorsqu'elle a annulé la participation d'Israël à l'une des expositions de sécurité les plus importantes.
Israël n'est pas resté silencieux.
Le ministre de la Diaspora Amichai Shikli a publiquement soutenu Marine Le Pen, l'adversaire jurée de Macron. « À mon avis, ce qui se passe avec la victoire de Le Pen est bon pour Israël. Elle a participé aux côtés de la communauté juive à la marche contre l'antisémitisme à laquelle Macron a choisi de ne pas participer. Elle a une position ferme contre le Hamas et soutient Israël à La Haye. C'est excellent pour Israël qu'elle soit présidente de la France. Netanyahu et moi partageons le même avis », a déclaré Shikli. Il a ajouté que Macron « a jeté la communauté juive de France sous les roues », provoquant ainsi la colère des Français.
Selon un rapport de Walla, Macron a discuté de cette question avec Netanyahu et a exprimé sa colère face à l'ingérence de Shikli dans les élections françaises. Netanyahu a rapidement cédé et a demandé à tous les ministres du gouvernement de ne pas parler publiquement des élections législatives françaises.
Il y a quelques semaines, la France a soutenu la Cour pénale internationale lorsque le procureur a exprimé son intention d'émettre des mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens. La France a déclaré soutenir la Cour et son indépendance, tout en s'opposant à l'idée d'une immunité de poursuites dans certaines situations.
En outre, des hommes politiques français ont appelé à une action contre Israël après le bombardement d'un camp de réfugiés à Rafah par des terroristes du Hamas. Jean-Luc Mélenchon, leader de la gauche, a qualifié Israël d'« armée d'assassins ».
Les députés de l'opposition ont même appelé au boycott d'une chaîne de télévision française suite à une interview de Netanyahu. Ces événements font suite à plusieurs attentats antisémites en France.
Le rabbin Zamir Isaev, de la communauté séfarade géorgienne de Bakou, a vivement critiqué la France, soulignant que « l'administration de Paris accuse systématiquement Israël et son allié l'Azerbaïdjan d'actes malveillants sans aucun fondement ».
Il rappelle que la France a accusé l'Azerbaïdjan d'inciter la Nouvelle-Calédonie à l'indépendance et de fournir des armes à l'Arménie pour nuire à la paix avec l'Azerbaïdjan. La France s'apprête également à envoyer des armes à l'armée libanaise, qui tomberont entre les mains du Hezbollah.
« Ainsi, la France met Israël et ses alliés en danger en fournissant un soutien militaire à des forces hostiles comme le Hezbollah et l'Iran », affirme le rabbin Isaev.
Il ajoute que la France applique un double standard, accusant l'Azerbaïdjan d'intervenir en Nouvelle-Calédonie, tout en soutenant les adversaires d'Israël et de l'Azerbaïdjan. Cette position porte atteinte à la légitimité et à l'honnêteté des déclarations politiques françaises, et les rabbins craignent que « l'ingérence de Macron dans les affaires intérieures d'Israël puisse accroître l'antisémitisme en Europe ».
La position de la France est devenue clairement anti-israélienne, et ses critiques constantes envers Israël et ses alliés constituent une ingérence manifeste dans leurs affaires intérieures.
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