Le budget déposé, qu'en est-il des promesses faites contre la vie chère ?

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Le budget déposé, qu'en est-il des promesses faites contre la vie chère ?

Pas d'éducation gratuite, pas de guerre contre les importateurs alimentaires : le budget a été déposé sur la table de la Knesset.

D'importantes mesures prévues pour lutter contre le coût de la vie ont finalement été retirées de la loi de finances et d'aménagement .
L'octroi de points de crédit fiscal aux parents des 13-18 ans a finalement été reporté à l'année prochaine.

L'annulation de l'exonération de TVA pour les touristes qui a suscité l'opposition du ministre du Tourisme a finalement été annulée, l'augmentation de l'exonération de pension se poursuivra comme prévu malgré la tentative du Trésor de l'annuler. Ben Gvir ne recevra pas les milliards qu'il lui ont été promis.

Le budget qui sera soumis à l'approbation de la Knesset comprend 77 milliards de shekels pour le ministère de l'Éducation et au moins 63 milliards de shekels pour le ministère de la Défense.
Le ministère de la Sécurité nationale recevra moins de 3 milliards contre les 9 milliards promis et seulement après l'insistance et les menaces du ministre Ben Gvir.
Il recevra probablement aussi une partie des fonds de la coalition disposés dans le budget.

Hier (jeudi), le ministère des Finances a soumis le budget de l'État et le plan économique à la Knesset pour approbation, un processus qui ne devrait se terminer qu'en mai.
Le budget sera d'environ 484 milliards de shekels en 2023 et d'environ 514 milliards de shekels en 2024, mais les estimations de l'économie indiquent que ce montant devrait être réduit si la croissance est compromise en raison de la révolution juridique.

Il s'agit d'une loi plus restreinte particulièrement concernant la lutte contre le coût de la vie - comme celui qui était censé lutter contre la centralisation dans le secteur alimentaire, ou celle de garantir des points de crédit fiscal pour les parents qui travaillent.
Ces différents chapitres promis pourtant lors de la campagne, n'ont pas été retenus.

Le ministre des Finances Smotrich avait déjà espéré promouvoir l'élargissement des privilèges pour les parents qui travaillent dans cette loi de finances, aucune source budgétaire n'a été trouvée. Ainsi cet avantage fiscal s'élevant à un montant de milliers de shekels par an pour les parents d'enfants âgés de 13 à 18 ans n'arrivera qu'en 2024.

Un autre front auquel sont confrontés les financiers vient de la direction des autorités locales. La loi sur les colonies supprime l'influence que les autorités avaient sur la planification et la construction et rend les pouvoirs aux ministères du gouvernement.

Parallèlement, la loi stipule que pour les projets gouvernementaux définis comme urgents comme le métro ou le tramway, l'État pourra agir de manière plus agressive contre les autorités s'ils entraînent des retards, comme changer de prestataires en cours de chantier, ce qui sera probablement le cas si le tramway reliant Tel-Aviv au sud des villes côtières, Bat-Yam -, Rishon-Leztion,  n'est pas opérationnel en mai selon ce qu'a annoncé la ministre des transports.  

Une autre section qui irrite les autorités établies est la section du fonds de l'impôt foncier, "Arnouna"
Une partie de ces impôts fonciers sera prélevé afin de créer un fond pour la construction de logements pour les communautés à faibles revenus notamment pour les ultra-orthodoxes.

La semaine dernière, le "15e Forum", l'organisation des plus grandes villes d'Israël à forts revenus, a arrêté les travaux des comités de planification et de construction,  ils prévoient également de désactiver les licences commerciales.

Miri Regev ministre des transports essaie de contrecarrer les péages urbains.

Certains programmes avec lesquels le Trésor espérait économiser des budgets ont été retirés de l'ordre du jour en raison de pressions politiques.

Le premier est l'exonération de la TVA pour les touristes. Le Trésor a cherché à abolir l'exonération fiscale pour les touristes étrangers, qui était censée économiser environ 2 milliards de shekels - mais nuire au tourisme entrant.

Dans un précédent projet de loi sur les arrangements, il était également proposé de nuire aux prestations des retraités, d'une manière qui permettrait d'économiser des centaines de millions par an. Après la pression de la Histadrut - les dommages ont été évités.

L'économie estime que les nombreuses dépenses inscrites au budget de l'État reposent sur une prévision de croissance qui n'est plus pertinente, en raison de l'incertitude de l'économie et des dommages à la croissance produits par la révolution juridique. Si le PIB est endommagé et que la croissance est réduite, le Trésor devra trouver une source de financement supplémentaire - ou réduire les dépenses.

Même sans les conséquences de la réforme, le ministère des Finances a récemment renoncé à sa demande d'annulation du programme 0 TVA pour le tourisme - et n'a donc pas économisé les 2 milliards de shekels qu'il avait prévu d'économiser.

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