L’amende de 18 000 shekels réglée en… 235 kilos de pièces, règlement de comptes à l'israélienne

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L’amende de 18 000 shekels réglée en… 235 kilos de pièces, règlement de comptes à l'israélienne

L’amende de 18 000 shekels réglée en… 235 kilos de pièces : un règlement de comptes à l'israélienne.

Quand une dette se transforme en performance burlesque

L’affaire avait déjà tout d’un vaudeville juridique avant même que les 18 boîtes ne soient déposées. Des débiteurs, condamnés à régler des frais juridiques de 18 000 shekels après le rejet de leur dossier, ont décidé de s’acquitter de la somme en utilisant exclusivement des pièces d’un demi-shekel, soigneusement scellées et certifiées par la Banque d’Israël. En tout, 235 kilos de monnaie sonnante et trébuchante, livrés tels quels sur le lieu de travail du créancier, sans prévenir personne.

Le créancier, découvrant ce dépôt hors normes, a refusé d’accepter ce qu’il considérait comme un paiement irréaliste et impraticable, arguant que les lois israéliennes limitant l’usage de l’argent liquide rendaient l’opération discutable. Le geste, volontairement provocateur, relevait autant du règlement de compte que de la performance théâtrale.

La décision du bureau d’exécution : oui aux pièces, non au coup d’éclat

Saisie de cette scène improbable, la régistre Keren Farjun Zitman du bureau d’exécution de Jérusalem a rendu une décision qui tranche net entre droit et mise en scène.
Elle a reconnu que le paiement en pièces n’était pas contraire aux règles encadrant l’usage de l’argent liquide. Mais elle a aussi pointé du doigt la manière, estimant qu’elle trahissait une intention peu honorable.
Selon elle, « exécuter un paiement de cette manière, sans informer le créancier à l’avance, ne constitue pas une bonne foi, même si l’objectif déclaré était la protestation ».

La régistre a donc sanctionné les débiteurs pour leur manque de bonne foi, tout en précisant qu’un règlement en pièces restait acceptable à condition d’être coordonné à l’avance.

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