La mère de l’Émir du Qatar choisit Israël pour une opération de chirurgie esthétique

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la haine viscérale qatarie de l’État hébreu

Un secret pas si bien gardé et  qui concerne la Cheikha Moza bint Nasser, l’une des trois épouses de l’ancien Émir du Qatar, qui a abdiqué pour laisser la place à un de leurs fils.

Présidente de la Fondation du Qatar pour l’Éducation et les Sciences, elle est celle qui l’accompagnait lors de ses visites officielles, très en vue publiquement, avec ou sans lui. Très photographiée, elle est également reconnue pour son élégance.

Ce qui rime pour elle avec chirurgie esthétique. Pourtant cette fois, l’information a fuité et elle est loin d’être anodine. Car c’est en Israël que la Cheikha a choisi de se faire opérer.

Ce qui va de soi quand on connaît l’excellence israélienne dans les domaines de la médecine ou du high-tech. Opération en toute discrétion, ce que l’on peut comprendre. Mais, là où le bât blesse, c’est que l’on connaît la haine viscérale que porte le petit émirat immensément riche, sur lequel règne désormais l’un de ses fils, à l’État hébreu et aux Juifs.

Contexte : Qatar et haine active d’Israël et des Juifs

Pour mémoire, le Qatar est un soutien majeur de mouvements jihadistes dans le monde.

Il finance entre autres le Hamas, organisation islamiste reconnue comme terroriste, non seulement par Israël ou les États-Unis ce depuis 1997-, mais aussi l’Union européenne, depuis 2001

Quant aux Talibans, ils ont un bureau à Doha depuis 2013.

Des liens que le Qatar utilise subtilement, jouant parfois les médiateurs, y compris en négociant des cessez-le-feu avec Israël dont le sud, avec ses populations civiles, a été et est régulièrement et durement frappé depuis Gaza transformé en plateforme terroriste, le Hamasland, par l’organisation islamiste.

Ce sont des fonds qataris qui alimentent principalement le Hamas. Pour des raisons humanitaires, certes, mais immanquablement militaires également car toutes ces armes ont un coût. Ce qui donne la mesure de la haine anti-israélienne, aux relents antisémites, des Qataris envers l’État hébreu.

Et il y a, bien sûr aussi, le soutien du Qatar au mouvement des Frères musulmans, lui aussi anti-israélien et antisémite. Il ne faut pas oublier que l’un de ses chefs de file, Karadawi, habite à Doha d’où il déverse des sermons haineux. Les références abondent.

Parmi ses déclarations on trouvera sa justification des attentats suicide ou de la Shoah. Son extrémisme est tel que Nicols Sarkozy, alors Président, lui refusa l’entrée en France. Quelque temps plus tôt l’entrée en Grande-Bretagne lui avait été interdite . Ce qui ne l’empêche pas de rester la coqueluche de Doha et, en tant que président de l’Union internationale des savants musulmans, membre du Conseil européen de la fatwa, très influent dans le monde sunnite, version transnationale des Frères musulmans.

En Janvier 2007, à titre d’exemple, la Cheikha Moza assistait à l’inauguration d’une  conférence dialogue entre les différents courants de pensée islamique, à laquelle participait en bonne place Youssef Qaradawi.

Chirurgie esthétique et fuite…

C’est alors qu’intervient Irina Tsukerman, avocate américaine spécialiste en matière de droits de l’homme, de sécurité nationale, notamment pour la région ANMO, soucieuse de promouvoir des relations interculturelles et dont les nombreux articles de fond traitant de ces sujets sont publiés dans un grand éventail de publications et souvent repris par des médias arabes.

C’est grâce à une fuite venue de l’entourage de Tzipi Livni – avocate de formation, devenue femme politique israélienne, ayant occupé des postes dans divers gouvernements dont ceux de vice-Premier ministre et ministre de la Justice de 2006 à 2009, retirée de la vie politique l’an dernier- qu’Irina Tsukerman a appris que la Cheikha Moza avait choisi Israël pour une opération de chirurgie esthétique, au moins.

Fait à la fois sidérant, compte tenu de la haine viscérale qatarie de l’État hébreu et des Juifs, mais aussi révélateur de l’immense hypocrisie de nombre de dirigeants arabes, pourtant hostiles à Israël, dont on sait qu’il leur arrive de se faire soigner ou de faire soigner leurs proches en Israël. Or ici il ne s’agit pas de santé mais d’un souci esthétique…

Source Dreuz

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