Israël/Iran : Le gardien de l’enfer de la prison d’Evin en Iran a fui et condamné à mort 71 prisonniers

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Le gardien de l’enfer de la prison d’Evin en Iran a fui et condamné à mort 71 prisonniers

Le gardien de l’enfer de la prison d’Evin en Iran a fui : Israël l’aurait prévenu juste avant l’attaque

Un message glissé dans l’ombre a suffi pour faire fuir l’un des hommes les plus redoutés d’Iran

Quelques instants avant que les frappes israéliennes ne s’abattent sur des cibles sensibles à Téhéran, le directeur de la prison d’Evin, symbole du cauchemar carcéral iranien, a disparu dans la nature.
Selon la chaîne américaine Fox News, Mostafa Farzadi, responsable de ce centre de détention tristement célèbre pour ses sévices et tortures, aurait pris la fuite suite à une menace directe transmise à son fils par les services israéliens.

Un avertissement glaçant aurait été envoyé par Israël au fils du directeur :
« S’il convainc son père de libérer les prisonniers politiques, il survivra à l’attaque imminente. »
Le fils, interloqué, aurait demandé si quelque chose était déjà arrivé à son père. La réponse, froide et nette, serait venue : « Non – s’il transmet le message. »

Mais Mostafa Farzadi n’a pas choisi de sauver les prisonniers.
Selon des informations concordantes, il a préféré prendre la fuite, abandonnant derrière lui les détenus politiques, condamnés à mort ou à l’oubli, parmi lesquels au moins 71 personnes seraient morts lors de l’attaque, faute d’évacuation ou de protection.

Ce bilan inclut des détenus politiques, mais aussi des membres du personnel, des militaires en service, des visiteurs, et des habitants à proximité  .

En refusant l’ultimatum, il a scellé leur sort et démontré, une fois de plus, l’impitoyable hiérarchie de valeur du régime iranien : sa propre survie avant toute humanité.

Ce silence complice, ce refus de grâce, jette une ombre encore plus sinistre sur son rôle dans l’appareil répressif. La fuite du bourreau ne fut pas une démission, mais un acte de lâcheté suprême, qui restera gravé dans la mémoire des familles de prisonniers sacrifiés.

Depuis 2022, Mostafa Farzadi dirige la prison d’Evin, un centre dont la seule évocation suffit à faire trembler quiconque s’oppose au régime des mollahs.
Son nom est associé à des violations graves des droits humains, notamment des actes de torture, des viols d’opposantes politiques, des privations de nourriture et même des exécutions extra-judiciaires.
Les États-Unis et l’Union européenne ont d’ailleurs imposé des sanctions contre lui et rendu publics plusieurs rapports détaillant des pratiques abominables sous sa responsabilité, y compris des amputations pratiquées en public dans d’autres prisons qu’il a dirigées.

La prison d’Evin, nichée dans les hauteurs de Téhéran, incarne la répression brutale de toute dissidence en Iran. Elle est notamment utilisée pour détenir des intellectuels, des journalistes, des militants des droits humains et des opposants politiques. Le départ précipité de son directeur dans un contexte de menace militaire suggère l’efficacité redoutable des moyens psychologiques et opérationnels déployés par Israël dans le cadre de sa stratégie actuelle de pression maximale sur les élites sécuritaires iraniennes.

Le message transmis au fils de Farzadi n’était pas seulement un avertissement. Il était une offre de vie en échange d’un geste de clémence. Un geste que le régime iranien ne connaît que trop peu.

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