Hezbollah en Faillite : Commet Tsahal Détruit le Réseau Financier Terroriste

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Hezbollah en Faillite : Commet Tsahal Détruit le Réseau Financier Terroriste

La Banque du Hezbollah en Ligne de Mire : Tsahal Frappe Fort sur les Infrastructures Financières du Groupe Terroriste

Al-Qard Al-Hassan , surnommée "l'association", est une banque puissante avec 31 succursales à travers le Liban, servant plus de 200 000 clients .

Tsahal a récemment pris pour cible cette institution, affirmant qu'elle joue un rôle clé dans le financement du Hezbollah, en soutenant à la fois ses infrastructures militaires et son acquisition d'armes.

Créée en 1982, la banque opère sous une licence délivrée par le ministère de l'Intérieur libanais en 1987, et prétend fournir des prêts pour résoudre des "problèmes sociaux" sans discrimination. Pourtant, selon ses détracteurs, elle constitue un rouage essentiel dans la construction d'un « mini-État du Hezbollah », nuisant aux institutions publiques libanaises et affaiblissant l'économie nationale.

 "Un actif économique clé pour le Hezbollah"
L'Institut "Alma", qui étudie les enjeux sécuritaires au nord d'Israël, désigne la banque comme l'un des principaux atouts économiques du Hezbollah. Elle détient plusieurs tonnes d'or et gère des prêts dépassant le demi-milliard de dollars annuels. La banque a été impliquée dans des opérations de blanchiment d'argent pour le Hezbollah, et elle a été frappée par des sanctions depuis 2016.

En 2021, un piratage massif de la banque a révélé des informations sensibles, y compris des détails sur des comptes liés à des membres du Hezbollah. Les renseignements ont montré comment le groupe terroriste utilisait la banque pour contourner les sanctions internationales et blanchir des fonds via des banques tierces.

Le financement du Hezbollah repose non seulement sur les activités bancaires d'Al-Qard Al-Hassan, mais aussi sur un large éventail de réseaux financiers clandestins.
Le groupe bénéficie de dons venant de la diaspora chiite mondiale, des revenus de contrebande de drogue, de proxénétisme voir le document "Hezbollah l'enquête interdite"
et de fonds provenant d'investissements immobiliers et commerciaux au Liban et à l'étranger.

En plus de ces sources, le Hezbollah profite également de l'aide économique directe de l'Iran, estimée à environ 700 millions de dollars par an, permettant ainsi de financer son infrastructure militaire, son réseau social et son influence politique au Liban.

Ces flux financiers, bien que partiellement entravés par des sanctions internationales, continuent de soutenir les opérations militaires et la mobilisation au sein de la communauté chiite, malgré les récentes frappes israéliennes.

Tsahal intensifie les frappes contre les actifs du Hezbollah

Dans une série de frappes aériennes récentes, Tsahal a infligé de sérieux dégâts aux infrastructures bancaires du Hezbollah dans le quartier de Da'ah à Beyrouth. Ces frappes visaient non seulement à perturber les transactions financières, mais aussi à frapper l'épine dorsale économique du Hezbollah, qui est devenu, selon l'armée, "le plus riche employeur du Liban" en dépit de la crise économique nationale.

Les livres iraniens, convertis en dollars, arrivent au Liban par valises via la Syrie et sont principalement destinés aux salaires des combattants et au financement d'armements, tandis qu'une partie sert aux infrastructures du groupe. Tsahal a confirmé que toutes les réserves financières du Hezbollah sont concentrées dans ces succursales bancaires, en espèces et en or.

Enjeux pour le Liban et le Hezbollah

Les critiques au Liban dénoncent Al-Qard Al-Hassan pour avoir affaibli le secteur bancaire et public tout en renforçant le pouvoir du Hezbollah dans la communauté chiite. Le groupe continue de financer ses activités militaires à travers ces mécanismes financiers tout en contournant les sanctions internationales.

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