François Hollande: la conférence de paix est en danger

Actualités, Alyah Story, Antisémitisme/Racisme, Contre la désinformation, International, Israël - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest

Dans une interview avec le Jerusalem Post, le président français François Hollande a déclaré que la conférence de paix de Paris prévue en décembre était en danger après la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines.

"Les chances de tenir la conférence de paix à Paris ne sont pas bonnes", a déclaré M. Hollande lors de la Conférence de Marrakech sur le changement climatique.

"Cependant, le problème n'est pas seulement l'annulation de la conférence", a-t-il soutenu. "Si Trump tient parole, la communauté internationale ne pourra pas se rassembler pour soutenir le processus de paix. L'engagement pour la paix et l'avenir du processus seront en danger".

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a lui aussi confié: "Je ne sais pas ce qui va se passer en ce qui concerne la conférence."

Ou en est la conférence de paix?

Ou en est la conférence de paix?

Avant les résultats des élections américaines, Israël craignait que l'administration américaine n'utilise ses semaines restantes non seulement pour participer à la conférence internationale, mais pour refuser de s'opposer à une éventuelle résolution contre Israël au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Cependant, il semble maintenant que la victoire de Trump représente une perturbation majeure dans ces plans.

Les Palestiniens, au début du mois de novembre, se sont félicités du plan français, mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a répondu à la visite de l'envoyé français Pierre Vimont en demandant à Abbas de tenir immédiatement des négociations directes avec lui.

Abbas a invariablement rejeté ces appels, affirmant qu'Israël devait arrêter toutes activités de colonisation et de constructions juives à Jérusalem-Est avant que de tels pourparlers puissent avoir lieu.

Israël avait averti la France que son plan enhardirait Abbas dans son refus de négocier. "Les vrais progrès réalisés dans le processus de paix et l'obtention d'un accord ne se feront que grâce à des négociations directes entre Israël et l'Autorité palestinienne et toute autre initiative poussera la région plus loin de ce processus", ont déclaré les envoyés israéliens Jacob Nagel et Yitzhak Molho à Vimont pendant sa visite.

Un jour auparavant, Vimont avait appelé Israël à participer à la conférence comme signe de son attachement à la paix avec les Palestiniens.

Cependant, Nagel et Molho ont précisé à Vimont que cela ne se produirait pas.

Source : Jpost

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi