Financé par l’État, Kan 11 insulte Tsahal : un film qui traite nos soldats de meurtriers

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Financé par l’État, Kan 11 insulte Tsahal : un film qui traite nos soldats de meurtriers

Indignité nationale : la chaîne publique Kan s’apprête à diffuser un film accusant Tsahal de crimes de guerre

Une provocation publique financée par l’État : Kan veut salir l’armée israélienne en pleine guerre

C’est une décision qui scandalise profondément une partie de l’opinion israélienne : la chaîne publique Kan a confirmé la diffusion prochaine d’un film documentaire qui présente les soldats de Tsahal comme des “meurtriers, violeurs et criminels de guerre” dès la guerre d’indépendance de 1948. Une accusation frontale, choquante, à l’heure même où des milliers de soldats risquent leur vie sur le front sud et nord pour défendre l’État hébreu.

Le film, dont le nom n’a pas encore été révélé, a pourtant été formellement interdit de diffusion aux moins de 16 ans par la Commission israélienne de classification, précisément en raison de la nature extrêmement “offensante” de son contenu. Selon cette instance officielle, “le film porte atteinte à la morale publique et à l’honneur de l’armée israélienne”, et sa diffusion risquerait d’alimenter une haine inutile en période de guerre.

Malgré l’interdiction, Kan persiste et signe : la haine projetée à heure de grande écoute

Contre toute attente, la chaîne Kan – financée par les contribuables israéliens – a décidé de maintenir la diffusion, arguant de la liberté éditoriale. Cette décision intervient alors que l’armée mène une guerre acharnée contre le Hamas à Gaza, et que les citoyens israéliens pleurent encore leurs morts du 7 octobre.

Le choix de diffuser un film aussi destructeur pour l’image de Tsahal est vécu comme une trahison morale, d’autant que plusieurs témoins – notamment des vétérans de la guerre d’indépendance et des familles endeuillées – ont appelé à l’annulation de la diffusion.

Dans une déclaration poignante, un parent ayant perdu son fils lors des attaques du 7 octobre a dénoncé une humiliation publique : « Ce film ment sur notre histoire, il insulte la mémoire de nos soldats, et il blesse les familles déjà ravagées par le deuil. »

Shai Glick (BeTzalmo) dénonce une violation de la loi et un mépris des citoyens

Du côté des organisations civiles, la réaction est sans équivoque. Shai Glick, directeur de l’ONG BeTzalmo, a dénoncé cette décision comme une “violation de la loi” et un mépris total pour la douleur nationale. Il déclare :
« C’est un scandale. La commission a estimé que ce film est inapproprié pour les jeunes et même pour les adultes. Pourtant, le diffuseur insiste pour le projeter, en pleine guerre. C’est un film mensonger, haineux, qui fait du mal à des centaines de milliers de citoyens, dont des orphelins et des soldats. »

Il va plus loin : « S’ils continuent à diffuser ce type de contenu, alors il est peut-être temps de fermer ce diffuseur. Le public israélien n’a pas à payer pour être insulté. »

Une offensive contre la mémoire de Tsahal et l’unité nationale

Dans un contexte aussi tendu, le timing de cette diffusion est interprété comme une attaque directe contre la légitimité de Tsahal. Le film s’inscrit dans une tendance préoccupante de réécriture de l’histoire israélienne à des fins idéologiques. En ciblant l’armée de 1948, c’est en réalité toute la chaîne de commandement moral de Tsahal jusqu’à aujourd’hui qui est remise en cause.

Des vétérans, interrogés par la chaîne C14, affirment que le documentaire “détourne les faits, ment sur les événements, et réécrit l’histoire au service d’une idéologie délétère”. Plusieurs appellent à un mouvement citoyen pour s’opposer à la diffusion et demander des comptes à la direction de Kan.

Un choix éditorial incompréhensible, en contradiction avec l’esprit du service public

Alors que la société israélienne est plongée dans l’émotion, la peur, et le deuil, le service public choisit de projeter un contenu qui remet en cause les fondements mêmes de la fierté nationale. Ce choix est non seulement irresponsable, mais également politiquement lourd de conséquences, car il pourrait alimenter les campagnes anti-israéliennes à l’étranger en leur offrant une “preuve” interne, créée de toutes pièces, d’une prétendue culture de guerre au sein de Tsahal.

Le film ne fait pas que questionner, il accuse. Il ne documente pas, il condamne. Il ne propose pas une réflexion historique honnête, mais une réécriture militante, au pire moment.

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