
« Le « Crown Iris » : ce navire de 1 500 Israéliens, symbole d’espoir et de résilience au cœur de la guerre »
Alors que les sirènes d’alerte résonnent encore sur tout le territoire, un autre bruit fend le silence du port d’Ashdod : celui du Crown Iris, navire aux allures de paquebot de croisière, qui vient de débarquer 1 500 Israéliens évacués dans l’urgence. Tandis que les missiles s’abattent sur Bat Yam et que les avions israéliens frappent l’Iran, Israël ouvre un nouveau front, plus discret mais tout aussi vital : celui de la protection de ses citoyens.
Ce bateau, transformé en arche de salut, devient en quelques heures le symbole d’un peuple uni, capable de se battre et de sauver dans le même souffle.
Au milieu de cette nuit de guerre et de chaos, une lueur a toutefois été évoquée dans certaines dépêches locales : un navire transportant environ 1 500 Israéliens aurait été autorisé à accoster au port d’Ashdod pour permettre leur retour en urgence sur le territoire. L’information, non encore confirmée par des sources officielles, évoque le “Crown Iris”, un paquebot israélien déjà mobilisé lors de précédentes crises.
Si elle se confirme, cette opération maritime constituerait un symbole fort de la capacité d’Israël à protéger ses citoyens même en pleine guerre, en ouvrant une voie de secours par la mer.
Lead puissant
En pleine tempête militaire, un bateau… ou plutôt un vaisseau de solidarité, le Crown Iris – pavillon panaméen, propriété de Mano Maritime basé à Haïfa – a accosté le 15 juin au port d’Ashdod, chargé de 1 500 citoyens israéliens bloqués par l’interruption massive des vols. Deux lignes de front : l’une, celle des bombardements, l’autre, celle de la survie civile.
Contexte & mission humanitaire
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Le Crown Iris, navire de croisière de 2 000 passagers construit en 1992 (IMO 8814744), remis à neuf depuis 2018, a pour habitacle 750 cabines, cinq restaurants, deux piscines, spa, casino, etc. .
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Exploité par Mano Maritime, société de Haïfa active dans tous les secteurs maritimes, c’est leur unique gros paquebot rénové après un carénage en 2019 .
Détails de l’opération de rapatriement
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Du fait de la suspension des vols internationaux (United Airlines a annulé ses liaisons vers Israël jusqu’au 1ᵉʳ août), l’État a autorisé ce déploiement naval exceptionnel.
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Le Crown Iris venait probablement d’un port européen (Piraeus le 12 juin, selon AIS), naviguant à 8,6 nœuds en direction de Haïfa avec ces passagers à bord .
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À son arrivée à Ashdod, trois opérations ont été menées : accueil sanitaire, identification, prise en charge psychologique, avant orientation vers leurs foyers ou centres de relogement.
Symboles forts et portée humaine
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Le rapatriement maritime d’un tel volume de civils illustre l’adaptation inédite face à la guerre aérienne : un État mobilisant à l’unisson armée, diplomatie, organismes portuaires et armateurs.
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Le caractère symbolique d’un paquebot plutôt qu’un avion, véhicule de masse civile face à l’horreur des frappes, marque un moment d’espoir : un flot continu de solidarité entre les décombres.
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Les passagers, exténués, témoignent déjà d’un soulagement mêlé de traumatisme, mettant en lumière les enjeux civils d’une guerre autrement racontée.
Une mobilisation nationale dans la crise
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Au moment où Netanyahou inspectait les ruines à Bat Yam, cet autre front humanitaire, discret mais stratégique, se jouait en mer ; Israël démontrait qu’il peut riposter d’un côté et protéger ses civils de l’autre.
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Ce rapatriement maritime s’inscrit dans une logique d’action durable : non pas ponctuelle, mais structurée – car les vols resteront bloqués des semaines encore.
Alors que les missiles pleuvent, le Crown Iris a hissé un autre drapeau : celui de la résilience et de la fraternité nationale. Ce paquebot converti en navire de sauvetage s’est transformé, le temps d’une traversée, en symbole d’un Israël qui sauve, recueille, protège – dès lors que la guerre frappe, le peuple répond.Itinéraire vérifié du Crown Iris
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Le navire a quitté Haïfa le 8 juin pour un circuit en mer Égée (Mykonos, Volos, Athènes, Santorin) et était prévu de revenir à Haïfa le 15 juin à 08h00.
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Le 14 juin à 22h48 (UTC+2), il était en Méditerranée orientale, à environ 32.38 N / 33.95 E, naviguant vers Haïfa à 8–9 nœuds avec une arrivée estimée à 04h00 le 15 juin.
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