Antisémitisme Italie :  Naples accueille les Israéliens par la haine - “Zionistes non désirés ici” -

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Antisémitisme Italie :  Naples accueille les Israéliens par la haine , “Zionistes non désirés ici” 

Italie : des passagers israéliens accueillis par des cris de haine à l’aéroport de Naples

Une campagne de harcèlement ciblé sous couvert de soutien à la cause palestinienne

Ce qui devait être un simple atterrissage à Naples s’est transformé pour plusieurs passagers israéliens en une scène d’intimidation glaçante. Drapeaux palestiniens levés, slogans haineux hurlés, pancartes appelant à chasser les « sionistes » : un comité d’accueil militant a transformé la zone d’arrivée de l’aéroport en tribunal politique. Selon les médias italiens, ces actions ne sont plus des faits isolés, mais s’inscrivent dans un climat de plus en plus délétère à l’égard des citoyens israéliens.

Un étudiant israélo-américain installé à Naples témoigne d’un quotidien désormais marqué par la peur : « Ils cherchent à déverser leur haine sur des Israéliens qui en font les frais. Ils n’ont aucun moyen de savoir qui est sioniste, mais ils nous traitent tous comme des criminels. » Il évoque une ambiance où « le délire collectif est devenu une norme », et où la simple nationalité israélienne suffit à déclencher un harcèlement public.

Une escalade tolérée, voire banalisée, par les autorités locales

Sur les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on voit des militants massés dans les couloirs de l’aéroport, attendant l’arrivée des vols en provenance d’Israël pour conspuer les passagers. Les slogans sont sans équivoque : « Libérez la Palestine », « Zionistes non désirés ici », le tout accompagné de gestes menaçants.

La société gestionnaire de l’aéroport se contente de déclarer que « les manifestations n’ont pas affecté les opérations aériennes », minimisant ainsi la gravité du harcèlement ciblé.
Aucun dispositif de sécurité renforcé n’a été observé, et les manifestants n’ont pas été tenus à distance des voyageurs, laissant supposer une forme de passivité complice.

L’Italie secouée par une vague de haine anti-israélienne

Cet incident survient dans un contexte plus large : plusieurs villes italiennes ont récemment été secouées par des manifestations anti-israéliennes violentes, notamment à Milan, où des bâtiments publics ont été pris pour cibles. La Première ministre Giorgia Meloni a dénoncé des « actes inacceptables » perpétrés par des militants se réclamant de la paix, affirmant que « les citoyens italiens paient le prix de ces exactions », et que « cela ne change rien à la vie des habitants de Gaza ».

Un harcèlement devenu banal et assumé

Benjamin Birley, doctorant israélo-américain résidant à Naples, confirme la systématisation de ce climat : « Ils continueront à faire cela. Ils n’ont aucune opposition ici. Ni les autorités ni la sécurité ne les arrêtent. » Il évoque une atmosphère devenue invivable : cafés et restaurants refusant de servir des Israéliens, collègues italiens adoptant des attitudes de boycott dès l’instant où ils apprennent sa nationalité.

« Ce ne sont pas quelques illuminés isolés. C’est devenu une tendance de fond, majoritairement portée par des Italiens eux-mêmes. Et ce délire ne connaît plus de limites. » Pour lui, c’est une psychose collective masquée derrière un activisme de façade qui n’épargne plus les civils, quels que soient leurs avis ou engagements personnels.

Des soldats israéliens en vacances pris pour cible dans la presse

L’affaire prend une dimension nationale, car elle s’inscrit dans un débat médiatique déjà brûlant : la presse italienne a révélé que des soldats israéliens venus passer leurs vacances dans des stations balnéaires bénéficiaient d’une protection spéciale assurée par les autorités. Cette révélation a déclenché un tollé au sein de l’opposition, qui exige des explications immédiates du gouvernement.

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