« Elle était là » : le père de Roni Ashal raconte la visite nocturne de sa fille tombée le 7 octobre

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« Elle était là » : le père de Roni Ashal raconte la visite nocturne de sa fille tombée le 7 octobre

« Elle était là » : le père de Roni Ashal raconte la visite nocturne de sa fille tombée le 7 octobre

 Une apparition qui ne se produit presque jamais

Il raconte que « Roni ne vient pas souvent, mais cette nuit c’était le cas ».
Dans son sommeil, il l’a vue apparaître aux côtés de Shakhaf. Il les décrit « toutes les deux en tee-shirts blancs à manches courtes », les cheveux attachés, souriantes, comme si le temps n’avait jamais suspendu leur jeunesse. « Roni avait une tresse, Shakhaf avait les cheveux relevés », dit-il. Elles avançaient, se tenant la main, et « sont entrées pour dire bonjour ».

 Le rêve ouvert sur le monde réel

Il dormait fenêtre ouverte et dit avoir entendu « les arroseurs du parc de Roni », cette bande sonore familière qui, dans la nuit, semblait faire entrer la réalité dans son rêve. « Elle était là. Je dormais, je rêvais, et elles étaient là. Cela n’arrive pas souvent, et le manque est si lourd et si profond », confie-t-il. Il ajoute les avoir vues « lumineuses, avec des visages purs de jeunes filles, arrachées à nous en un seul samedi », comme si leur innocence intacte se superposait à l’absence.

Le réveil brutal, les larmes et le départ au travail

Il raconte : « Je me suis réveillé en sursaut ». Sharon, ma femme,  déjà éveillée, lui a dit : « J’ai tout entendu, tu parlais avec Roni et Shakhaf, tu t’en souviens ». Cette phrase a brisé ce qu’il tentait de retenir. « J’ai pleuré », dit-il simplement. Il s’est ensuite levé machinalement, s’est habillé, puis « est parti au bureau », emportant ce rêve comme un poids nouveau.

Le souvenir comme punition quotidienne

Il décrit ce qu’il ressent comme « l’expérience, le souvenir, la punition reçue : regarder des autocollants avec son visage et rêver d’elle ». Le manque est devenu une forme d’air qu’il respire malgré lui. « Roni, le manque est immense », dit-il en s’adressant directement à sa fille. Il lui confie ce qu’elle aurait aimé savoir : « Demain, Yaël termine son cours de commandement dans l’armée, et Alon est parti en voyage scolaire. Belle journée ma Roni adorée ».

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