
Yuval Raphael, l’étoile d’Israël survivante, pas seulement présente !
Par la rédaction d’Alliance – 16 mai 2025
Il y a des silences qui tuent deux fois.
Celui prononcé hier par Stéphane Bern, en direct sur France 2, appartient à cette catégorie de renoncements déguisés en neutralité. En présentant Yuval Raphael, candidate israélienne à l’Eurovision, il a lâché : « Elle était présente au festival Nova, le 7 octobre. »
Présente ? Comme on l’est à un brunch ? À une foire artisanale ? Non, Yuval n’était pas seulement “présente” ce jour-là. Elle est une survivante.
Une jeune femme brisée mais debout
Yuval Raphael, 24 ans, était une jeune artiste israélienne parmi tant d’autres.
Elle avait cette énergie propre à sa génération, un amour pour la musique, une joie de vivre qu’elle emmenait avec elle au festival Nova, dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023. Là-bas, elle voulait danser, chanter, fêter la vie. Mais ce jour-là, la barbarie est venue à sa rencontre.
Ce que Yuval a vu ce matin-là ne s’effacera jamais de sa mémoire. Elle a couru, pieds nus, dans le sable, dans le sang, dans les cris. Elle s’est cachée, seule, au fond d’un champ, avec pour seule prière que le silence ne la trahisse pas. Pendant des heures, elle a entendu les rafales, les supplications, les derniers souffles.
Elle aurait pu mourir. Elle aurait dû mourir. Mais elle a vécu. Et c’est cela qu’elle a chanté hier soir, à Bâle.
Une chanson de lumière dans une salle d’ombres
Hier, dans l’enceinte de la St. Jakobshalle, Yuval Raphael n’a pas seulement interprété "New Day Will Rise”
– une chanson écrite à la mémoire de ceux qui ne sont jamais revenus du désert.
Elle a chanté pour les absents. Pour les otages. Pour les familles. Pour l’âme d’Israël.
Et dans cette salle glacée par les protestations, les drapeaux inversés et les regards biaisés, elle a fait exploser la vie.
Sa voix, mêlant l’anglais, le français et l’hébreu, a transcendé les barrières. Elle n’a pas supplié. Elle n’a pas quémandé l’amour d’un public hostile. Elle a simplement existé. Intensément.
Stéphane Bern et le syndrome du silence occidental
Et pendant ce temps, à Paris, un micro tremblait. Stéphane Bern, celui qu’on applaudit pour sa mémoire des rois et son panache dans les récits historiques, n’a pas eu le courage d’un mot.
Pas le mot “survivante”. Pas le mot “massacre”. Pas le mot “Hamas”.
Comme si la souffrance juive devait être estompée pour ne pas heurter. Comme si prendre parti pour la vie, pour une femme échappée de l’enfer, était déjà une compromission.
Mais son silence est une déclaration : en France, même les mots ont peur de l’islamisme.
Israël debout, à la face du monde
Ce que Yuval a accompli hier soir dépasse le cadre du concours. Elle a défié la haine par la beauté. Elle a prouvé que les survivants ne sont pas faits que de cicatrices, mais aussi de lumière.
Elle a rappelé que l’art israélien ne sera pas mis en cage, même sous les jets d’insultes, les huées des boycotteurs, les lâchetés diplomatiques. Et elle l’a fait sans colère. Sans haine. Avec la grâce des justes.
À méditer : qui a peur de dire le mot “survivante” ?
L’attitude de Stéphane Bern n’est pas isolée. Elle est le reflet d’un climat délétère en France, où l’antisionisme joue les faux-semblants, où l’on refuse de voir la réalité : une partie de l’Europe a peur de l’Islam radical, et choisit de se taire plutôt que de défendre les victimes.
Mais l’Histoire ne retient pas les lâches. Elle retient les voix. Celles comme celle de Yuval, qui chantent malgré tout.
Alliance la salue.
Et vous invite à la soutenir. Non pas parce qu’elle est israélienne. Mais parce qu’elle est vivante, debout, courageuse. Et parce qu’à l’heure où le monde hésite entre la soumission et la dignité, elle a déjà choisi son camp.