Claudine Douillet

Claudine Douillet parisienne et juive de naissance de parents profondément sionistes (un père sur l’Altaléna ça laisse des traces).

Fondatrice du premier magazine Juif sur le net, Alliance, en 1997, avant Google !
220 000 lecteurs uniques par mois à son actif.

En 1999 création Alliance-Hosting LLC , une "Web Agency » conceptrice de sites internet pour les entreprises et leur migration sur le net. Formation d’internet pour chefs d’entreprise.

Alliance-Hosting LLC a permis grâce ses moyens techniques la retransmission en directe des 4 radios juives de France 94.8 FM sur le net ,dés 2000, pendant 12 ans.

Experte en communication digitale avec Alliancefr.com, et radiophonique avec "Internet sans prise de tête" sur judaïques FM 94.8 depuis 2000, ma passion est née de la découverte, dés 1996, du plus important moyen de communication avec le monde, internet.

Mon expérience est le résultat de 22 années au service des entreprises désireuses de migrer sur le net et des médias.

Rendre réel ce monde virtuel c’est l’alliance du savoir faire et du faire savoir.

Les articles de Claudine Douillet

Les têtes de smileys

Le 20/03/08,Afin de protéger ses élèves des pédophiles, une école anglaise a décidé de remplacer la tête des enfants sur les sites internet par des smileys!

L'école primaire de Cann Hall, à Essex, a pris une décision qui a fait grand bruit. En effet, pour protéger l'intimité de ses élèves, elle a tout simplement décidé de mettre un petit smiley jaune sur toutes les photos, à la place du visage des enfants !

La nouvelle, bien qu'ayant pour but de lutter contre la pédophilie sur le net, n'a pas fait l'unanimité, loin de là.

"Le politiquement correct devient fou!" se sont exclamés les parents d'élèves.

"Impossible de reconnaître un élève sur les photos, ce qui d'un point de vue sécuritaire est excellent." a répondu la chef d'établissement, Clare Reece.

En effet, impossible pour les parents de reconnaître leurs enfants... un comble !

Le StreetSurfer, une bicyclette pas comme les autres

Le 20/03/08,Une société australienne vient d'inventer le StreetSurfer, qui est équipé de 5 roues : 1 à l'arrière, et 4 à l'avant !

Le "véhicule", qui se dirigerait à la manière d'une planche de surf, aurait une très bonne tenue de route. Vu le nombre de roues embarquées sur l'engin, le contraire eût été étonnant...

Mark Palmer, le porte parole du StreetSurfer, a indiqué que la sécurité de la bicyclette était maximale.

"Nous entrons dans une nouvelle ère" a-t-il ajouté.

Gageons qu'un concurrent saura sortir un véhicule avec non pas 4, mais 5 roues à l'avant, oui madame!

Un Canadien affirme en justice qu'une mouche morte a ruiné sa vie sexuelle

OTTAWA,le 20/03/08 - La Cour suprême du Canada a entendu cette semaine un homme affirmant avoir perdu tout appétit sexuel après avoir trouvé une mouche morte dans une bouteille d'eau scellée.

Dans des documents présentés devant la cour, Waddah Mustapha affirme que sa femme et lui ont constaté la présence d'une mouche morte et la moitié d'une autre mouche dans une bouteille d'eau livrée en novembre 2001 à leur domicile de Windsor, dans la province d'Ontario. Le couple n'avait pas consommé l'eau de la bouteille.

L'homme dit souffrir "de dépression profonde, d'anxiété, de phobies" et d'obsessions depuis le contact visuel inopiné avec l'insecte. Un tribunal de première instance avait jugé "objectivement bizarre" la réaction de M. Mustapha, mais avait néanmoins tranché en sa faveur.

Le tribunal avait ordonné en 2005 le versement à M. Mustapha de plus de 340.000 dollars par l'embouteilleur car ce dernier n'avait pas assuré "la pureté et la propreté" de l'eau vendue.

Mais cette décision avait été invalidée un an plus tard en cour d'appel. La Cour suprême du Canada a entendu mardi la requête de M. Mustapha et mis son jugement en délibéré.

"Le mystère Lapérouse", ou comment une expédition scientifique devient mythe

PARIS ,le 20/03/08- A la veille de la Révolution française, les navires de l'expédition lancée dans le Pacifique sous le commandement de Jean-François de Galaup de Lapérouse manquent à l'appel: ce sera le début du "mystère Lapérouse", qui fait l'objet d'une exposition au Musée de la Marine.

"J'arriverai en France en juin 1789", annonçait dans sa dernière missive le commandant de la Boussole, un vaisseau parti de Brest le 1er août 1785 avec son jumeau l'Astrolabe pour un périple de 4 ans dans l'océan Pacifique. Mais Lapérouse ne rejoindra jamais son port d'attache, et ce n'est que 38 ans plus tard que le voile commencera à se lever sur l'issue tragique du voyage.

La mission, voulue par Louis XVI pour "rechercher de nouveaux débouchés pour le commerce français et compléter la description de l'océan Pacifique dans les domaines de la science, de la cartographie et de la botanique (...) était ambitieux, peut-être trop ambitieux", note l'un des commissaires de l'exposition, Hélène Tromparent-de-Seynes.

Au fil des salles de l'exposition, documents, souvenirs, objets, marquent la route suivie par Lapérouse vers son destin: un manuscrit sur le projet, annoté par Louis XVI, de la verroterie embarquée comme monnaie d'échanges pour les autochtones, des plans de navires, des objets retrouvés dans les épaves comme des éléments de cuisine (passoire, écumoire...), des instruments de navigation (sextants...) ou scientifiques (observatoire portatif...), etc.

A chacune de ses étapes, Lapérouse enverra en France, par voie de terre ou sur des navires commerciaux, son journal, des dessins, des cartes, des rapports et des lettres, ce qui permet de suivre pas à pas son voyage jusqu'en Australie.

Après avoir largué les amarres à Brest, il fait route vers le Cap Horn, qu'il franchit pour atteindre le Chili, puis les îles de Pâques et de Mowée (Hawaï) en 1786. Il revient ensuite vers les côtes du continent américain, faisant escale à Port des Français (Lituya Bay, Alaska) et Monterey (Californie). Le voilà ensuite reparti pour Macao (Chine), Cavite (Philippines) et la Manche de Tartarie (Sibérie), découvrant entre autres en chemin le "détroit de Lapérouse".

Deux ans après son départ, il jette l'ancre au Kamtchatka, puis repart jusqu'aux îles Samoa, et aborde enfin à Botany Bay, en Australie. Il navigue depuis 909 jours et, écrit-il à un ami, "tu me prendras à mon retour pour un vieillard de cent ans" qui a perdu ses cheveux, ses dents... "Adieu, adieu jusqu'au mois de juin 1789", termine-t-il.

Il fallut deux ans à la France de la Révolution pour lancer une expédition à sa recherche, en 1791. Mais elle ne donna rien et ce n'est qu'en 1826 qu'un marin irlandais, Peter Dillon, retrouve des vestiges de Lapérouse, sur l'île de Tikopia (îles Salomon). Il apprend alors que les deux navires français ont fait naufrage sur l'île voisine de Vanikoro.

Plusieurs expéditions, dont deux en 1827 montées par Dillon lui-même et par le français Jules-Sébastien Dumont-d'Urville, ont peu à peu permis d'expliquer les grandes phases du drame, devenu un véritable mythe.

En 2005, une étude archéologique majeure des sites sous-marins a enfin permis de conclure que la Boussole s'était jetée sur les récifs de Vanikoro tandis que l'Astrolabe s'échouait dans une fausse passe. Le "mystère Lapérouse" avait enfin livré un de ses derniers secrets.

(Jusqu'au 20 octobre, ouvert tous les jours de 10H00 à 18H00 sauf le mardi et le 1er mai au Musée de la Marine, 17 place du Trocadéro, 75016 Paris, plein tarif 9 euros, tarif réduit 7 euros, tarif 3-6 ans 3 euros, tarif 6-18 ans 5 euros)

On l appelait l Oriental

Article paru dans "Libération",le 20/03/08

Crooner. Lili Boniche, titi juif de la casbah d’Alger, s’est éteint à 86 ans

«S’il vous plaît Lili, chantez-moi votre chanson.» C’est ainsi que le député François Mitterrand demandait, à la fin des années 40, au chanteur algérois de lui interpréter son succès l’Oriental quand il se rendait au cabaret le Soleil d’Algérie se distraire après une séance de nuit à l’Assemblée nationale. Lili Boniche avait adapté tango, mambo, swing et autres airs internationaux à la mode; crooner au chant «francarabe», il est mort discrètement le 6 mars à Paris, sans écho, fidèle à sa personnalité modeste.

Sentimental. Dernière star juive de la mélodie maghrébine, Elie «Lili» Boniche détestait entendre qu’il jouait de la musique «judéo-arabe». «Est-ce qu’on dit d’un musicien musulman qu’il joue de la musique islamo-arabe ? Je joue de la musique arabe, un point c’est tout !» disait celui qui vient de clore la saga d’une génération de musiciens juifs nord-africains, après la disparition ces dernières années des Algériens Reinette l’Oranaise, Blond-Blond et Salim Halali, des Tunisiens Raoul Journo et Kahlaoui Tounsi. Outre l’Oriental («On m’appelle l’Oriental/ Parce que je suis sentimental»), que reprendra Enrico Macias, Lili Boniche a chanté aussi Bambino et la saudade primesautièred’Alger Alger («De son soleil/Je ne puis me passer»).

Elie Boniche est un titi de la casbah où il est né en 1921, rue Randon. «Bijoutier et joueur de mandoline, mon père venait d’Akbou, en Kabylie. D’ailleurs, quand mes parents s’engueulaient, ils le faisaient en kabyle pour que les enfants ne comprennent pas», se souvient le chanteur qui trouva sa vocation en entendant à Alger une chanson de Saoud Médioni, dit l’Oranais, maître de l’art andalou - qui fut gazé en déportation après son installation à Paris.

Radio Alger. Boniche doit faire des efforts pour persuader son père de le laisser partir trois ans à Oran apprendre au contact de Saoud l’Oranais. De retour à Alger, il joue de l’arabo-andalou dans diverses «sociétés musicales» et se forme pendant deux ans aux subtilités algéroises d’un genre décliné en une quinzaine de noubas, suites musicales répandues dans tout le Maghreb et dont chaque bastion constitue une sorte d’école stylistique. Un jour, avec trois copains, Boniche parvient à se faire auditionner par le directeur de Radio Alger. «Je lui ai demandé de me laisser chanter cinq minutes. ça a duré… Il m’a dit de revenir quinze jours plus tard et m’a confié une heure d’émission chaque semaine», racontait celui qui deviendra ainsi une vedette nationale à 15 ans à peine. «J’animais beaucoup de fêtes. Mais vers minuit, voyant les gens s’assoupir, je me demandais comment les réveiller. Alors, j’ai commencé à écrire des chansons mélangeant le français et l’arabe. ça a marché tout de suite.»

Comtesse. Arrivé à Paris, Lili Boniche est embauché au Soleil d’Algérie, rue du Faubourg-Montmartre. «Mitterrand me disait : "Je vais à l’Assemblée et je reviens vers 2 heures. Lili, restez-là."» Boniche rencontre une comtesse qui tombe amoureuse et lui dit : «Je ne veux plus que tu chantes.» Il abandonne la musique en 1949, se lance dans des affaires qui capotent. Et revient à la chanson à la fin des années 80, animant les fêtes communautaires jusqu’à ce que le producteur Michel Lévy le relance via la collection discographique «Trésors de la chanson judéo-arabe». Retour en grâce pour le crooner de la casbah, qui se fait photographier par Mondino, se produit au Japon et aux Etats-Unis. «Quand quelqu’un me disait un mot qui m’inspirait, le soir, j’en faisais une chanson. C’est le public qui m’a fait revenir.»

Lili Boniche s’était ensuite retiré à Cannes, où il recevait ses amis musiciens musulmans d’Algérie, avec qui il lui arrivait de faire encore la nouba.

Adam Rayski, responsable de la section juive du Parti communiste français

Article paru dans "Le Monde",le 20/03/08
 
Responsable de la section juive du Parti communiste français, Adam Rayski est mort le 12 mars à l'âge de 95 ans. Il appartenait à cette cohorte de juifs d'Europe orientale qui, dans les années 1920, se sont engagés à corps perdu dans l'aventure bolchevique et ont oeuvré en France au même titre que bien d'autres, tels Feintuch (1906-1990), Louis Gronowski (1904-1987), Boris Holban (1908-2004), Henri Krasucki (1924-2003), Léopold Trepper (1904-1982)...

  • Dates clés
  • 14 août 1913
  • Naissance à Bialystock (Pologne).
  • 1932
  • S'exile en France.
  • 1941
  • Organise la presse clandestine.
  • 1949
  • Secrétaire d'Etat du gouvernement polonais.
  • 12 mars 2008
  • Mort à Paris.

Rayski est né Abraham Rajgrodski à Bialystok, ville frontière entre Pologne et Russie. Fils de petits commerçants, engagé dès 16 ans dans l'action révolutionnaire, à l'exemple de son oncle dirigeant du PC polonais, il adhère aux Jeunesses communistes de la "Russie blanche occidentale". Cette appellation - tirée de son autobiographie exigée par le PCF le 3 février 1934 - en dit long sur sa détestation de la Pologne de l'époque et sur sa fascination pour l'URSS.

Responsable du travail antimilitariste puis secrétaire du PC de Bialystok, il est repéré par la police et s'exile donc, en 1932, à Paris, où il devient apprenti dans la confection tout en suivant une formation de journaliste militant ainsi que des cours à Sciences Po et à l'Ecole pratique des hautes études.

En 1933, il est nommé membre de la direction de la section juive du PCF appartenant à la MOI (Main-d'oeuvre immigrée), qui organise dans ses "groupes de langue" les communistes étrangers, sous la direction de Gronowski. Pratiquant le polonais, le russe, le français et l'allemand, Rayski, devenu permanent du parti, est chargé de créer un journal en yiddish, Naïe Presse (Presse nouvelle), tout en se formant comme stagiaire à L'Humanité.

Mobilisé en mai 1940 dans l'armée polonaise en France, il revient à Paris après la défaite, et redevient dans la clandestinité l'un des dirigeants de la section juive. En avril 1941, il est envoyé en zone sud pour y réorganiser la section et s'occuper de l'évasion des communistes étrangers internés dans les camps de Gurs et du Vernet.

Après la dure période d'août 1939 à juin 1941, qui a vu les communistes pratiquer une neutralité plus ou moins marquée à l'égard des nazis, l'attaque allemande contre l'URSS les replace dans une résistance active à l'occupant, en particulier les juifs. Revenu à Paris, aidé de sa femme, Jeanne, qui est son agent de liaison, Rayski s'occupe de la presse clandestine qui sensibilise les juifs aux menaces de déportation et cherche à rompre leur isolement en créant, en août 1942, après la rafle du Vél d'Hiv, le Mouvement national contre le racisme, et ses journaux clandestins (J'accuse, Fraternité).

Parallèlement, il sélectionne les militants susceptibles de s'engager dans la lutte armée au sein du 2e détachement des FTP-MOI parisiens - essentiellement juif -, qui sera démantelé par la police en juin 1943. Traqué par la police, il passe, en juillet 1943, en zone sud, où il participe, en janvier 1944, à la création du Conseil représentatif des israélites de France (le CRIF).

Après guerre, Rayski demeure le principal dirigeant de la section juive, devenue Union des juifs pour la résistance et l'entraide, entretenant des relations avec les sionistes. Dès 1946, lors d'un séjour à Varsovie, il renoue avec des camarades de la MOI devenus chefs du service de renseignement militaire et du contre-espionnage polonais.

CRITIQUE DU COMMUNISME

Sans doute sont-ce ces relations qui le contraignent à quitter précipitamment la France fin 1949. Grâce en particulier à la recommandation de Jacques Duclos (l'homme du KGB au sein de la direction du PCF), il est nommé, avec rang de secrétaire d'Etat, responsable de toute la presse polonaise. Devenu un apparatchik, ce stalinien convaincu est pris dans les remous - mi-antisémites, mi-antistaliniens - de l'automne polonais de 1956.

Démis de ses fonctions, envoyé à Paris, en juillet 1957, pour créer une maison d'édition - mission effective ou couverture ? -, il est arrêté, le 6 octobre 1959, et déféré à la justice militaire pour complicité dans le cadre de l'affaire Hermann Bertelé, l'un des chefs du service de renseignement militaire polonais en France, et condamné à sept ans de prison en juillet 1961. Grâce au soutien d'anciens résistants haut placés, il sera libéré par anticipation en mars 1963. Adam Rayski mène alors une vie anonyme. Salarié d'oeuvres sociales juives, il publie, en 1985, Nos illusions perdues, où, évoquant son itinéraire, il dresse un tableau très critique du communisme, qualifié de "dictature" et de "régime totalitaire".

Entré en contact avec plusieurs historiens auxquels il apporte son témoignage de première main, il participe à l'élaboration du documentaire de Mosco Boucault, Des terroristes à la retraite, puis à Qui savait quoi de l'extermination des juifs (1987), et surtout au Sang de l'étranger (1989) - première esquisse d'une histoire générale de la MOI. L'effondrement de l'URSS et du système communiste international après 1991 semblait l'avoir, à la fin de sa vie, rapproché du PCF, qui vient de lui rendre publiquement hommage.

Israël tente de ramener la Syrie à la table des négociations, selon un ministre israélien

JERUSALEM,le 28/03/08 - Le ministre israélien Benyamin Ben Eliezer a confirmé vendredi que l'Etat hébreu tentait de ramener la Syrie à la table des négociations.

Le ministre des Infrastructures Benyamin Ben Eliezer s'est exprimé quelques jours après que le Premier ministre Ehoud Olmert a laissé entendre qu'Israël pourrait organiser, ou a l'intention de lancer des négociations secrètes avec la Syrie.

"Tous les efforts sont faits pour amener la Syrie autour de la table des négociations" afin de "signer un traité de paix", a déclaré Benyamin Ben Eliezer sur Radio Israël.

"Nous connaissons parfaitement le prix à payer", a-t-il ajouté, à savoir la restitution du plateau du Golan, une zone stratégique conquise sur la Syrie après la guerre de 1967.

Le ministre n'a pas précisé les résultats de cette démarche israélienne pour renouer le dialogue avec Damas.

Les négociations de paix entre les deux pays, qui étaient une des priorités de l'ancien Premier ministre Ehoud Barak, ont été rompues en 2000 quand la Syrie a rejeté la proposition israélienne de se retirer du Golan, exigeant que l'Etat hébreu se retire également des rives orientales du lac de Tibériade.

Benyamin Ben Eliezer a indiqué qu'Ehoud Barak, aujourd'hui ministre de la Défense, participait à cet effort.

Mercredi, le Premier ministre Ehoud Olmert avait déclaré à des journalistes étrangers qu'Israël privilégiait des discussions en tête-à-tête avec la Syrie, en vue d'un accord de paix. "Cela ne veut pas dire que lorsque nous nous rencontrerons, vous serez au courant", a-t-il lancé, laissant entendre que ces négociations seraient peut-être gardées secrètes.

La semaine dernière, le chef du gouvernement israélien avait souligné que les négociations pourraient reprendre avec la Syrie si Damas mettait un terme à son soutien au Hezbollah libanais et aux militants palestiniens.

Des actes racistes et antisémites moins nombreux mais plus violents, selon un rapport

PARIS -28/03/08 La baisse des actes racistes, xénophobes et antisémites s'est poursuivie en France en 2007, mais la tendance à une augmentation des violences se confirme, selon le rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) remis vendredi à François Fillon.

La CNCDH, qui reprend comme chaque année les chiffres du ministère de l'Intérieur, dénombre un total de 707 faits racistes, xénophobes et antisémites en 2007, contre 923 en 2006, soit une baisse de 23,5%.

La commission constate cependant que les chiffres restent "plus élevés que ceux recensés au cours de la période 1990-2000".

En outre, la tendance à une augmentation de la violence observée les années précédentes se confirme. Leur part dans l'ensemble des actes et menaces racistes et antisémites est passée de 22% en 2006 à 23,7% en 2007.

La baisse a été plus forte pour les violences et menaces antisémites, avec 386 faits recensés en 2007 contre 571 en 2006, soit une diminution de 32,5%. Les violences antisémites avaient augmenté de 35% entre 2005 et 2006.

La CNCDH remarque que "l'actualité internationale et particulièrement les tensions du Moyen-Orient n'ont pratiquement pas eu d'influence sur l'expression de la violence et des menaces antisémites en France en 2007".

Les actes commis "relèvent davantage de manifestation la plus courante d'antisémitisme (référence à la race, à la religion, à l'argent et à l'extermination des Juifs pendant la Shoah), note la commission, qui appelle les pouvoirs publics à "mettre en place des actions de prévention et d'éducation orientées, plus spécialement vers la lutte contre les préjugés et les stéréotypes".

Le nombre des actes racistes s'est élevé à 352, en baisse de 9%. La CNCDH constate aussi une "aggravation dans l'expression du racisme, qui touche plus directement les individus". La part des menaces touchant directement les personnes (verbales, écrites ou au téléphone) est passée de 45% en 2006 à 51% en 2007.

Le rapport insiste sur "l'importance réponse pénale" apportée aux actes de racisme et d'antisémitisme: 3.301 affaires ont été enregistrées par les parquets entre janvier et novembre 2007, dont 2.834 concernaient le racisme et 306 l'antisémitisme. Sur ces 3.301 affaires, 83% ont donné lieu à des poursuites pénales, contre 69% en 2006.

Le sondage réalisé comme chaque année par l'institut CSA pour la CNCDH (992 personnes âgées de 18 ans et plus interrogées en face à face du 19 au 23 novembre 2007) fait apparaître une tolérance accrue des Français à l'égard des personnes d'origine étrangère: 48% des personnes interrogées se déclarent "pas raciste du tout", soit une augmentation de quatre points en un an, 24% se disent "pas très raciste", 21% "un peu raciste" et 6% "plutôt raciste".

Mais dans le même temps 57% des personnes interrogées estiment que "certains comportements peuvent parfois justifier des réactions racistes".

Pour la CNCDH, "ces résultats démontrent que loin d'être inutile, la lutte contre le racisme reste toujours nécessaire en France".

Un Croate pense avoir construit le plus grand château en chocolat du monde

ZAGREB ,le 28/03/08 - Un Croate a affirmé avoir bâti le plus grand château en chocolat du monde après 24 heures de travail sur la place principale de Zagreb, a annoncé la télévision nationale.

Krunoslav Budiselic, l'architecte de cet édifice mesurant trois mètres de haut, six mètres de long et deux de large, estime que ses efforts méritent une place dans le livre Guinness des records.

Quelque 100.000 tablettes de chocolat d'un producteur local ont été nécessaires pour ce château de dix tonnes.

La construction achevée, les "briques" ont été vendues au bénéfice d'une action humanitaire apportant de l'aide aux sportifs handicapés.

Un oeuf géant en chocolat de 160 kg, vendu 7.210 dollars

SAO PAULO ,le 28/03/08 - Un oeuf géant en chocolat pesant quelque 160 kg a été mis en vente au prix de 7.210 dollars au Brésil à l'occasion des fêtes de Pâques, a rapporté dimanche la presse locale.

Cet oeuf gigantesque, qui mesure 1,20 m de hauteur pour un diamètre de 91 cm et d'une épaisseur de 4,2 cm, a été entièrement confectionné à base de chocolat au lait et rempli de quelque 2.512 bonbons de diverses saveurs.

"Nous l'avons fabriqué pour montrer que Pâques n'a pas de limites", a déclaré Laury Roman, le directeur commercial de la confiserie du sud de Sao Paulo qui l'a conçu, selon le journal Globo.

Cet oeuf peut être "consommé par quelque 1.600 personnes à raison de 100 grammes" chacune, a en outre précisé le quotidien.

Ces oeufs géants sont fabriqués à la commande dans cette confiserie de Sao Paulo où trois de ces spécimens ont été exposés dans la vitrine du magasin.

A ce jour, treize oeufs géants ont été vendus, a précisé le Globo.