Une secte à l’Assemblée ? Le livre La Meute accuse LFI et Mélenchon

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Une secte à l’Assemblée ? Le livre La Meute accuse LFI et Mélenchon

La Meute : Une plongée glaçante dans les méthodes de LFI dévoilées par Bélaïch et Pérou

Une secte à l’Assemblée ? Le livre La Meute accuse LFI et Mélenchon

Une secte à l’Assemblée ? Le livre La Meute accuse LFI et Mélenchon

 LFI, un parti ou une machine à broyer ?

Dans leur ouvrage-choc La Meute, Charlotte Bélaïch et Olivier Pérou signent une enquête implacable sur La France insoumise, ce mouvement qui se présente comme la nouvelle voix des opprimés, mais qui fonctionne selon des mécanismes internes dignes des pires organisations autoritaires. Le livre, publié chez Flammarion en 2025, s’ouvre sur une scène glaçante :

« Ce n’est pas la première fois qu’un insoumis prononce le mot secte. D’habitude, les autres se braquent. Pas ce jour-là. »

Emprise, culte du chef et peur de parler

Les auteurs ne se contentent pas de dénoncer. Ils exposent, preuves et témoignages à l’appui, le fonctionnement d’un groupe où la « foi en Jean-Luc Mélenchon surpasse souvent le réel ».
On y parle d’« emprise », de « sujétion psychologique », de « techniques de domination ».
Le livre cite la définition même de la Miviludes sur les dérives sectaires, dans laquelle certains membres du mouvement reconnaissent leur propre expérience.

Le silence est imposé. La loyauté prime. Jean-Luc Mélenchon, qualifié de « gourou », exerce une domination quasi mystique sur son entourage.

« Ce n’est pas la colère d’un homme autoritaire. C’est de l’emprise. »

 Une violence assumée, des purges organisées

Plus qu'un parti, LFI se dévoile comme une mécanique redoutable. Une « meute » numérique et physique, usant des réseaux sociaux comme d'une arme de dissuasion et de destruction interne.
Les critiques ? « Dégagés ». Les désaccords ? « Purgés ». Les auteurs révèlent que même les plus fidèles, comme Alexis Corbière ou Clémentine Autain, n’ont pas été épargnés.

Les journalistes eux-mêmes, qui ont mené cette enquête pendant plus de deux ans, ont été déclarés persona non grata. L'un des auteurs décrit une atmosphère de peur : « Certains témoins refusaient de s’asseoir ailleurs qu’adossés au mur, par peur d’être observés ».

Un homme seul aux commandes

Ce n'est pas seulement une histoire de parti : c'est celle d'un homme. Mélenchon, omniprésent, omnipotent. Sa devise semble être : « C’est Mélenchon qui décide pour Mélenchon ». Il veut être à la fois Jaurès et De Gaulle, tribun du peuple et stratège solitaire, adulé et craint.

 Une stratégie anti-démocratique décomplexée

Là où les autres partis cherchent le compromis, LFI affiche une radicalité inédite. La démocratie interne y est absente. Les auteurs racontent comment les candidatures sont verrouillées, les choix imposés, et les dissidents discrédités.

Même le récit de la construction de la NUPES devient glaçant : une annexion, non une alliance. « Les socialistes ont dit oui à tout, pour survivre. »

Une gauche défigurée

La Meute est une mise en garde. Une alerte à ceux qui croient encore à une gauche réconciliée autour de LFI. Bélaïch et Pérou dressent le portrait d'un mouvement où l'idéologie masque l'ambition, où le verbe sert à dominer, et où la peur est le ciment d'une organisation qui se dit populaire.

Jean-Luc Mélenchon n’a pas répondu aux sollicitations des auteurs. Mais tout est là. L’autopsie est précise, le diagnostic glaçant.

Extrait 1 : La dérive sectaire selon la Miviludes appliquée à LFI

« Ce n’est pas la première fois qu’un insoumis prononce le mot secte dans le secret d’une réunion militante. […] L’un d’eux lit à haute voix la définition d’une dérive sectaire selon la Miviludes : “Un dévoiement de la liberté de pensée […] par la mise en œuvre de techniques ayant pour but de créer, de maintenir ou d’exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique […].” À la lecture, c’est leur mouvement que certains reconnaissent, où la foi en Jean-Luc Mélenchon surpasse souvent le réel. Une famille, où la domination fait système, un clan qu’on défend aveuglément, une communauté agrégée autour de celui qui fait figure de gourou. »

Extrait 2 : La terreur d’un témoin face à la surveillance insoumise

« Dans les cafés où nous les avons retrouvées, beaucoup ont tenu à s’installer dos au mur pour pouvoir surveiller les allées et venues. Rares sont celles qui ont accepté de le faire à visage découvert, de peur de voir leur avenir politique compromis, de subir les foudres de la direction, des salves d’attaques numériques ou, pire, la colère de Jean-Luc Mélenchon. »

Extrait 3 : « C’est Mélenchon qui décide pour Mélenchon »

« Rien ne se décidera sans moi, prévient-il. C’est Mélenchon qui décide pour Mélenchon ! Moi, je me régale, je fais l’histoire. »

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