Tsahal ordonne le retour immédiat de ses soldats en Géorgie et en Azerbaïdjan face aux risques accrus
L'armée israélienne a récemment émis une directive exigeant le retour immédiat des soldats en vacances en Géorgie et en Azerbaïdjan, en raison de craintes de représailles potentielles de l'Iran dans ces régions.
Cette mesure fait suite à un avertissement général lancé il y a une semaine aux Israéliens à l'étranger, les prévenant du risque accru d'attaques terroristes.
L'Azerbaïdjan, pays à majorité musulmane avec une frontière de 689 kilomètres avec l'Iran, est devenu une destination de choix pour les vacanciers israéliens, notamment depuis le début de la guerre, entraînant une augmentation de plus de 50 % des voyages vers ce pays.
Cependant, cette proximité géographique avec l'Iran suscite des inquiétudes, et le ministère israélien des Affaires étrangères (MAE) a émis un avertissement de niveau 2 (moyen) pour les voyageurs se rendant en Azerbaïdjan.
Les touristes israéliens sont donc invités à prendre des précautions accrues.
La Géorgie, quant à elle, bien qu'elle ne partage pas de frontière directe avec l'Iran, reste séparée par l'Arménie, un pays voisin.
Batoumi, station balnéaire sur la mer Noire, est particulièrement prisée des touristes israéliens.
Un avertissement de voyage de niveau moyen a également été émis pour ce pays, accompagné de craintes que l'escalade actuelle puisse motiver des organisations jihadistes à cibler les Israéliens.
Les résidents de la maison Habad à Batoumi ont confirmé qu'aucune alerte particulière n'a été reçue, bien que la vigilance soit de mise en ces temps troublés.
De même, Galit, une touriste israélienne actuellement à Tbilissi, la capitale géorgienne, a rapporté que la situation sur place semble normale, et que les touristes n'ont reçu aucune instruction spécifique, soulignant un climat de sérénité.
Un porte-parole de Tsahal a précisé que l'armée procède régulièrement à des évaluations de la situation et ajuste en conséquence la liste des pays où la présence de militaires est autorisée.
Actuellement, cette liste comprend, en plus de l'Azerbaïdjan et de la Géorgie, d'autres destinations jugées à risque, telles que l'Iran, l'Égypte, le Maroc, le Nigeria, le Soudan, l'Irak, la Tunisie, et la Turquie.
Des régions spécifiques de certains pays, comme l'île de Mindanao aux Philippines, le Cachemire en Inde, le littoral du Kenya, la Tchétchénie en Russie, et le sud de la Thaïlande, sont également considérées.
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