Trump impose la paix à Gaza : Israël dit oui, le Hamas pris au piège

Actualités, Alyah Story, Antisémitisme/Racisme, Contre la désinformation, International, Israël - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest
Trump impose la paix à Gaza : Israël dit oui, le Hamas pris au piège

Israël dit oui à Trump : une proposition de cessez-le-feu historique pour libérer les otages et en finir avec le Hamas

C’est un tournant. Israël accepte officiellement la proposition de cessez-le-feu de Donald Trump, un plan audacieux qui vise la libération immédiate des otages, l’arrêt progressif de l’offensive à Gaza et, surtout, la neutralisation complète du Hamas.
Tandis que l’organisation terroriste tergiverse, l’État hébreu affiche une volonté claire : conclure cette guerre par la paix… mais pas à n’importe quel prix.

Une annonce inattendue et décisive

À Budapest, en marge d’une réunion diplomatique, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a confirmé ce que la Maison-Blanche laissait filtrer depuis plusieurs jours : Israël a donné son feu vert à la proposition de cessez-le-feu avancée par Donald Trump. Une annonce historique, relayée par Reuters, Axios et la presse israélienne, dans un contexte de guerre prolongée où la question des otages pèse chaque jour plus lourd sur l’opinion publique israélienne.

Ce plan, qualifié de « global » par Washington, inclut plusieurs volets essentiels : la libération immédiate des quelque 48 otages encore en vie, la restitution des corps des défunts, l’arrêt progressif des combats, et surtout, la démilitarisation totale du Hamas.

« Israël a accepté la proposition dans sa version finale », a déclaré Gideon Saar.
« C’est maintenant au Hamas de choisir la voie de la raison, ou celle de l’anéantissement. »

Une proposition américaine taillée au scalpel

Le plan de Trump, transmis à Gaza par l’intermédiaire de l’envoyé spécial Steve Witkoff et relayé par le militant israélien Gershon Baskin, est construit sur une idée simple : la fin de la guerre ne pourra être envisagée qu’à la condition que les otages soient relâchés et que le Hamas rende les armes.

Ce qui change ? Contrairement aux précédentes offres discutées via le Qatar ou l’Égypte, cette proposition émane directement des États-Unis, et engage Donald Trump en personne. Dans une déclaration publique publiée sur Truth Social, le président américain a été clair :

« Ceci est ma dernière offre. Si le Hamas refuse, qu’il n’attende plus aucune faveur. Israël a accepté – et c’était difficile. Hamas doit comprendre que c’est maintenant ou jamais. »

La pression est posée. L’offre contient également un volet de reconstruction conditionnée pour Gaza, à condition que le contrôle passe sous une autorité internationale temporaire – excluant de facto le Hamas.

La réponse du Hamas : ambiguë et révélatrice

Du côté de l’organisation terroristes les réactions sont confuses. Si certains responsables évoquent la proposition comme « humiliante » et « inacceptable en l’état », d’autres la qualifient de « base de discussion sérieuse ».

Selon les sources arabes consultées par N12 et relayées dans la presse israélienne, les négociateurs du Hamas à Doha n’auraient même pas officiellement accusé réception de l’offre, estimant que la poursuite des combats leur est encore favorable. Ce refus implicite – ou cette prudence stratégique – est en réalité une réponse de faiblesse.

Le Hamas sait que l’opinion internationale s’érode, que les pressions régionales s’accentuent et que les jours du mouvement à Gaza sont comptés. C’est précisément ce que mise Trump : isoler définitivement l’organisation en l’exposant à sa propre incapacité à choisir la paix.

L’ombre des otages : un enjeu existentiel pour Israël

Pour Israël, le cœur de cette initiative reste la libération des otages. Près de deux ans après le 7 octobre, la nation vit au rythme des photos d’enfants disparus, des enregistrements audio diffusés par le Hamas, des vidéos de torture et des silences insoutenables.

L’offre américaine prévoit la libération immédiate de tous les otages dès le premier jour de l’accord, parallèlement à celle de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens. Cette clause, bien que douloureuse, est jugée nécessaire par l’appareil sécuritaire israélien.

« C’est une décision difficile, mais nécessaire », explique un haut responsable du Mossad cité par Channel 12. « Nous devons penser aux vivants. Les morts ne reviendront pas. Mais les vivants peuvent encore être sauvés. »

Israël prêt à la paix, mais pas à l’abandon

Si Israël accepte le plan, ce n’est pas par faiblesse, mais par calcul. Sur le terrain, Tsahal a atteint ses objectifs principaux à Gaza : le centre opérationnel du Hamas a été détruit, plusieurs de ses chefs éliminés, et les capacités logistiques du groupe sont fortement dégradées. Il ne reste plus qu’un noyau dur, probablement retranché sous Khan Younès ou Rafah.

Israël se donne donc le luxe de proposer la paix. Et s’il n’est pas entendu, il reprendra la guerre – avec une légitimité renforcée.

Un moment charnière

La proposition de Trump, acceptée par Israël, est plus qu’un plan de cessez-le-feu. Elle est un test de réalité. Pour le Hamas, il s’agit de choisir entre la survie politique ou l’effacement. Pour Israël, c’est une démonstration de force tranquille : la main tendue… mais le poing toujours prêt.

Et pour Trump, en pleine campagne présidentielle, c’est un coup magistral : repositionner l’Amérique comme arbitre et garant de la sécurité au Moyen-Orient. Ce que Biden n’a jamais réussi à incarner.

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi