Scandale Biden : plus d’un milliard de dollars pour financer la chute de Netanyahou

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Scandale Biden : plus d’un milliard de dollars pour financer la chute de Netanyahou

L’administration Biden accusée d’avoir financé la contestation anti-Netanyahou : plus d’un milliard de dollars pour déstabiliser Israël ?

Enquête explosive : l’administration Biden aurait injecté près d’un milliard de dollars dans des ONG israéliennes de gauche pour fragiliser le gouvernement Netanyahou. Entre financement occulte des manifestations anti-réformes et soutien indirect à des associations liées au Hamas, le rapport confidentiel accuse la Maison-Blanche d’une ingérence massive contre son allié historique. Révélations d’un scandale d’État.

Le rapport s’intitule « The Biden‑Harris Administration’s Funding of Anti‑Netanyahu Non‑Governmental Organizations», publié par le House Judiciary Committee (et le House Foreign Affairs Committee) le 17 juillet 2025  .

Ce mémorandum officiel expose comment l’administration américaine aurait détourné des fonds publics (USAID, Département d’État, Défense) via un réseau de fondations et d’ONG pour financer des groupes opposés au gouvernement Netanyahou

Un système financier opaque au service d’une ingérence massive

C’est un rapport confidentiel qui fait déjà trembler les sphères politiques à Washington et à Jérusalem. Selon une enquête parlementaire américaine révélée en juillet 2025, l'administration Biden-Harris aurait orchestré, via un réseau d'ONG américaines et israéliennes, un financement massif de la contestation contre le gouvernement de Benjamin Netanyahou. Montant total estimé : plus d'un milliard de dollars.

Ce financement aurait été acheminé principalement via l'USAID, le Département d’État et le Département de la Défense américains, en utilisant des circuits complexes de subventions, fondations et fonds privés (les « donor-advised funds », DAFs), masquant l'origine fédérale des montants injectés. Objectif présumé : affaiblir le gouvernement israélien en soutenant les manifestations contre la réforme judiciaire.

Les bénéficiaires directs : associations israéliennes anti-Netanyahou

En première ligne de cette opération : l’ONG israélienne Blue White Future (BWF), dirigée par Orni Petruschka, Ami Ayalon (ancien chef du Shin Bet) et Gilead Sher (ex-chef de cabinet d’Ehud Barak). Officiellement dédiée à la promotion de la solution à deux États, BWF aurait reçu :

  • 18 millions de dollars du PEF Israel Endowment Funds (PEF),
  • 4 millions de dollars du Middle East Peace Dialogue Network (MEPDN).

Ces fonds ont permis à BWF de financer et diriger le quartier général de la coalition anti-Netanyahou, qualifiée par ses leaders eux-mêmes de "résistance contre la dictature".

Autre acteur clé : le Movement for Quality Government in Israel (MQG). Cette ONG, accusée d’endoctriner la jeunesse israélienne contre l'identité juive de l’État, a perçu 42 000 dollars directement du Département d’État américain pour des programmes de formation à l'activisme dans trois lycées de Jérusalem.

Les réseaux financiers américains complices

L'enquête révèle un système financier soigneusement élaboré :

  • PEF Israel Endowment Funds : plus de 884 millions de dollars distribués à plus de 1 000 associations israéliennes entre 2021 et 2024. Le PEF a reçu 187 000 dollars de la Rockefeller Philanthropy Advisors (RPA) et 41,2 millions de dollars du Jewish Communal Fund (JCF).
  • Jewish Communal Fund (JCF) : responsable de 42,8 millions de dollars attribués aux organisations anti-Netanyahou, dont 4,2 millions spécifiquement à BWF.
  • Middle East Peace Dialogue Network (MEPDN) : donateur majeur de BWF, ayant distribué 4,28 millions de dollars.
  • Rockefeller Philanthropy Advisors (RPA) : récipiendaire de 55 millions de dollars fédéraux. RPA a financé notamment :
    • Rockefeller Brothers Fund (RBF) (557 000 dollars).
    • PEF Israel Endowment Funds (187 000 dollars).
    • Des ONG comme Foundation for Middle East Peace (FMEP), New Israel Fund (NIF), et Brothers and Sisters in Arms, un groupe israélien dirigeant les manifestations.

Des violations de la loi américaine 501(c)(3)

Les organisations américaines impliquées sont théoriquement soumises au statut fiscal 501(c)(3), interdisant toute participation directe ou indirecte à des campagnes politiques étrangères. Le rapport accuse :

  • PEF,
  • JCF,
  • RPA,
  • MEPDN

d’avoir violé ces restrictions, s'exposant à des sanctions fiscales et pénales.

Financements indirects d’organisations liées au Hamas et au FPLP

Le rapport pointe également un volet explosif : le détournement de fonds fédéraux vers des ONG palestiniennes proches du terrorisme. Parmi elles :

  • Bayader Association (Gaza) : 900 000 dollars reçus malgré des collaborations documentées avec le Hamas.
  • ANERA : accusée d’avoir financé le Jihad islamique palestinien via des jardins d’enfants.
  • Unlimited Friends Association (UFA) : subventions d’USAID pour soutenir les familles de terroristes (martyrs).
  • Palestine Children’s Relief Fund (PCRF) : soupçonnée d’avoir hébergé des infrastructures du Hamas dans un hôpital pédiatrique.
  • Defense for Children International Palestine (DCI-P) : ONG classée terroriste par Israël, financée par le Rockefeller Brothers Fund.
  • Samidoun, organisation écran du FPLP, financée par Alliance for Global Justice, elle-même financée par RBF.

Une stratégie d’ingérence ciblée ?

L’ensemble des éléments collectés démontre, selon les parlementaires américains auteurs du rapport, une stratégie coordonnée visant à affaiblir un allié stratégique des États-Unis. Caroline Glick, conseillère de Netanyahou, accuse : « Biden utilise l’argent des contribuables américains pour saper l’État juif de l’intérieur. »

Les ramifications multiples, la complexité des circuits de financement et l’implication de fondations réputées respectables renforcent la gravité de l’affaire. En toile de fond : le refus de l'administration Biden d'accepter les réformes judiciaires israéliennes et son soutien idéologique à des ONG prônant un État binational ou la fin de la spécificité juive d'Israël.

Vers une plainte conjointe Israël - États-Unis ?

Des juristes israéliens et américains envisagent désormais une plainte conjointe, visant non seulement les ONG bénéficiaires et leurs intermédiaires américains, mais aussi les décideurs politiques responsables de l’allocation des fonds. Le rapport parle d’une ingérence politique étrangère à grande échelle et d'un financement occulte d'activités terroristes.

Reste à savoir si cette bombe politico-financière fera vaciller le gouvernement américain ou si elle sera étouffée dans le tumulte des relations internationales.

Voici le calcul exact des montants attribués selon le rapport officiel :

  • PEF Israel Endowment Funds (PEF) :

    884 millions de dollars distribués à plus de 1 000 ONG israéliennes (dont Blue White Future, MQG, Physicians for Human Rights Israel, Darkenu).

    → Ce montant constitue la majeure partie du financement total.

  • Jewish Communal Fund (JCF) :

    42,8 millions de dollars versés aux groupes impliqués dans les manifestations.

    → Dont 4,2 millions de dollars spécifiquement à Blue White Future.

  • Middle East Peace Dialogue Network (MEPDN) :

    4,28 millions de dollars à Blue White Future.

    324 000 dollars à Ken LaShalom.

  • Rockefeller Philanthropy Advisors (RPA) :

    → A reçu 55 millions de dollars en subventions fédérales.

    → A reversé 187 000 dollars à PEF et 557 000 dollars à RBF (Rockefeller Brothers Fund).

  • Rockefeller Brothers Fund (RBF) :

    → Montant total détaillé non précisé, mais au moins 370 000 dollars attribués à des ONG israéliennes impliquées dans les manifestations (FMEP, NIF, Brothers and Sisters in Arms).

Total minimum estimé :

  • 884 millions (PEF)

  • 42,8 millions (JCF)

  • 4,28 millions (MEPDN)

  • 0,32 million (Ken LaShalom)

  • 0,19 million (RPA vers PEF)

  • 0,55 million (RPA vers RBF)

  • 0,37 million (RBF vers ONG israéliennes)

Total vérifié : environ 932 millions de dollars.

Mais : le rapport souligne que la fongibilité des fonds (remplacement des financements par d’autres sources privées) permet de masquer les sommes réelles injectées via ces circuits. Les ONG elles-mêmes ont confirmé que les montants fournis ne couvrent pas toutes leurs ressources disponibles.

  • Le chiffre d’un milliard de dollars cité dans le rapport correspond à une estimation arrondie, en intégrant :

    • La fongibilité des fonds.

    • Les circuits indirects de financements non totalement tracés via les DAFs (fonds conseillés).

    • Les sommes complémentaires circulant via le Rockefeller Brothers Fund et d’autres réseaux secondaires non exhaustivement documentés.

Le montant exact reste difficile à quantifier mais oscille entre 930 millions et plus d’un milliard de dollars si l’on prend en compte les circuits indirects.
Rapport en PDF 
israel-ngos-funding-memo-final-hjc-2_250720_083757 (1)

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