New-York : la nouvelle cheffe de cabinet du maire, militante pro-BDS, inquiète la communauté juive

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New-York : la nouvelle cheffe de cabinet du maire, militante pro-BDS, inquiète la communauté juive

Nomination controversée à New York : la nouvelle cheffe de cabinet du maire, militante pro-BDS, inquiète la communauté juive

La désignation d’Elle Bisgaard-Church, 34 ans, à la tête du cabinet du maire élu de New York, Zohar Mamdani, provoque un séisme politique et communautaire. Figure montante de la gauche radicale américaine, Bisgaard-Church est membre des Socialistes démocrates d’Amérique (DSA), un parti ouvertement favorable au mouvement BDS — Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël. Sa nomination soulève des inquiétudes profondes sur l’avenir des relations entre la mairie et la communauté juive new-yorkaise.

Une ascension politique fulgurante

Militante aguerrie et stratège redoutable, Elle Bisgaard-Church a été la directrice de campagne de Zohar Mamdani, orchestrant sa victoire électorale face à l’establishment démocrate traditionnel. Des sources américaines la décrivent comme « la principale architecte du succès de Mamdani », une figure centrale de sa montée politique. Le maire élu lui-même a reconnu sa dette à son égard : « Je n’aurais pas remporté l’élection sans elle ».

Bisgaard-Church incarne une génération de militants convaincus que la politique doit être un instrument de rupture. Elle appartient, comme Mamdani, au même courant idéologique : celui des Socialistes démocrates d’Amérique, qui prônent une refonte totale des structures économiques et sociales, et soutiennent activement la campagne internationale de boycott d’Israël. Durant ses années universitaires, Bisgaard-Church avait participé à plusieurs événements pro-palestiniens, une implication qui revient aujourd’hui sur le devant de la scène.

Une nomination applaudie à gauche, redoutée ailleurs

L’annonce de sa désignation a déclenché un enthousiasme sans précédent dans les rangs progressistes de New York. Pour les partisans de Mamdani, Elle Bisgaard-Church représente « le visage d’une nouvelle ère politique » : jeune, idéologiquement engagée, prête à défier les réseaux d’influence historiques de la ville.

Mais au sein de la communauté juive, la réaction est tout autre.
De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer ce choix perçu comme une provocation à l’égard d’Israël et des Juifs de New York, l’une des plus grandes diasporas du monde.
Des responsables communautaires rappellent que les DSA ont, à plusieurs reprises, soutenu des motions appelant à la rupture avec les organisations juives pro-israéliennes et au boycott d’événements où participaient des représentants israéliens.

« La présence d’une personnalité aussi liée au BDS dans les plus hautes sphères de la mairie est inquiétante », confie un dirigeant communautaire. « New York est une ville symbole du pluralisme. Cette nomination risque d’en compromettre l’équilibre. »

Une influence majeure dans la future administration

Dès son entrée en fonction, Bisgaard-Church deviendra l’une des femmes les plus puissantes de la métropole américaine. Elle supervisera la stratégie politique, la nomination des hauts fonctionnaires et la coordination entre la mairie et les citoyens. Une position stratégique qui lui conférera un pouvoir considérable, d’autant plus dans une administration à l’idéologie marquée.

Ses soutiens vantent son « talent de gestionnaire » et sa « rigueur intellectuelle ». Ses opposants, eux, redoutent la fusion d’une idéologie militante avec la gestion d’une ville aussi complexe que New York, craignant des conflits internes et des tensions accrues avec la population juive.

Mamdani tente de calmer le jeu

Face à la polémique grandissante, Zohar Mamdani nie toute intention de boycotter les institutions ou entreprises israéliennes, qualifiant ces accusations de « pures manœuvres politiques ». Pourtant, sa proximité assumée avec les mouvances pro-palestiniennes, combinée à la nomination de Bisgaard-Church, donne le ton d’une administration qui se veut « progressiste », mais qui pourrait bien fracturer la ville la plus cosmopolite d’Amérique.

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