Tribune Quand la France capitule : honneur bafoué, valeurs trahies par Mélanie Pauli-Geysse

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Tribune Quand la France capitule : honneur bafoué, valeurs trahies par Mélanie Pauli-Geysse

Tribune Quand la France capitule : honneur bafoué, valeurs trahies

Par Mélanie Pauli-Geysse, Présidente de Bleu Blanc Sports

Une France qui perd pied

Il est des instants où une nation perd pied, où elle cesse d’être ce qu’elle croyait incarner.
La France vit ce moment.
Alors même que nous nous apprêtons à commémorer les attentats du 13 novembre 2015,
ces heures de cauchemar qui ont marqué à jamais notre mémoire collective, notre pays choisit d’ouvrir grand ses portes, d’accueillir Mahmoud Abbas à l’Élysée, de lui offrir les honneurs de la République, dans la continuité d’une reconnaissance unilatérale de l’État palestinien — sans condition, sans contrepartie, sans exigence claire de paix, de justice, de désarmement ou de démocratie. NCet acte, présenté comme diplomatique, résonne comme un renoncement.
Car dans le même temps, la violence se répand dans nos rues, nos salles de concert, nos esprits.

Quand la culture devient champ de bataille

À la Philharmonie de Paris, des fumigènes ont été allumés pour perturber le concert de l’Orchestre Philharmonique d’Israël, en plein cœur de la capitale. Des appels au boycott visent désormais des artistes, des intellectuels, des sportifs israéliens.

Des institutions culturelles, autrefois lieux de dialogue et d’échanges, deviennent les théâtres de la haine.

L’entrisme et le silence

L’entrisme islamiste gagne du terrain : à l’Assemblée nationale, où l’on accueille des classes d’adolescents voilées ; dans les commerces, où s’impose un marketing religieux déguisé en norme commerciale. Et certaines figures politiques françaises regardent, silencieuses, hésitantes, comme anesthésiées.D’autres assument désormais des positions ouvertement antisémites, pendant que le camp républicain, lui, abdique une part de sa vigilance.

Le pays des droits de l’Homme trahi par lui-même

Le pays des droits de l’Homme devient celui du droit pour un terroriste de s’essuyer les pieds sur nos valeurs, avec les honneurs de la République.
Celui qui se voulait rempart contre la barbarie se fait complice, par faiblesse, par diplomatie ou par peur, d’un brouillard moral où tout se vaut, où tout se justifie. Mais c’est bien plus grave : la France détruit sa mémoire, son honneur, son âme.

Piétiner la mémoire de nos morts

Car oui, accueillir un terroriste avec les honneurs, c’est piétiner nos morts, nos valeurs, notre

histoire. C’est tourner le dos à ceux qui sont tombés au Bataclan, au Stade de France, sur les terrasses, et à ceux tombés le 7 octobre, parmi lesquels 51 Français ont perdu la vie. C’est oublier que la France avait juré de rester debout face au terrorisme.

Sidération. Colère. Tristesse.

Le pays des droits de l’Homme s’efface, laissant place à celui des compromis avec l’indicible.
À celui qui prétend défendre la paix tout en fermant les yeux sur ceux qui glorifient la haine.
À celui qui déroule le tapis rouge à l’inacceptable, pendant qu’il tolère qu’on boycotte Israël, qu’on attaque des artistes, qu’on hurle contre la mémoire.

La France devient un pays qui se regarde tomber. Le symbole qui accueillait jadis les persécutés est désormais celui qui offre un accueil officiel à ceux qui cautionnent la terreur.

Adieu, mon très beau pays des Lumières et des droits de l’Homme. Ce basculement est une trahison pas seulement politique, mais sociétale et morale.

Où est passée la France debout ?

Où est passée la France debout face au terrorisme ? NCelle qui se relevait, digne, après chaque attentat ? Celle qui portait la voix claire de la justice et de la paix ?Celle qui savait que la paix ne se négocie pas avec ceux qui sèment la mort ?

Retrouver la lucidité et le courage

Aujourd’hui, nous avons besoin de lucidité. De refuser la confusion. De rappeler que la République n’a pas vocation à honorer ceux qui piétinent ses valeurs. De dire que la France doit redevenir un repère, pas un terrain neutre entre la mémoire et la lâcheté.

Car un pays qui oublie ses morts finit toujours par se perdre. Et le nôtre mérite mieux que l’oubli, mieux que le compromis, mieux que l’indicible travesti en diplomatie.

Un appel au Président de la République

Le pays des droits de l’Homme s’efface, laissant place à celui des compromis avec l’indicible.
Le pays des droits de l’Homme devient celui du droit pour un terroriste de s’essuyer les pieds sur nos valeurs, et sur ce qu’il restait de la place de la France dans la lutte contre le terrorisme mondial.

Monsieur le Président de la République, où est passée la France debout face au terrorisme, votre pouvoir diplomatique et votre engagement à nos côtés ?

Ne laissez pas les enfants de la République et nos valeurs capituler, peut-être par peur ou par calcul électoral. À l’heure où la France a besoin de repères forts, l’intransigeance est une exigence morale.

Pour reconstruire la nation, il faut retrouver la force de ce qui nous unit : la liberté, la fraternité, l’égalité et notre idéal républicain.

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